« Ce qu’il fait avec cette lettre, c’est qu’il prépare la commission de discipline qui suivra en cas de malheur. Cela s’appelle une circonstance atténuante et dans tous les clubs, ils le savent, comme ça il pourra les influencer. C’est la vraie mécanique du football pour éviter limiter de faire grimper la cuenta. À un moment donné, j’ai vu des gens le faire, j’ai vu les Nancéiens le faire, j’ai vu des Corses le faire… », a lâché le journaliste au micro de la chaîne L’Équipe.
Certainement pas adepte du club marseillais, Schneider élude totalement l’injustice qui peut être ressentie par les Olympiens, concernant les sanctions prononcées par la commission de discipline, ce début de saison. La commission a osé comparer les événements survenus à Angers à ceux de Nice (lors du match contre l’OM), lesquels figurent parmi les plus graves à déplorer au XXIe siècle. Compte tenu de ses décisions, il semble surtout temps de s’interroger sur la composition de cet organe de la LFP, en constatant qu’aucun de ses membres ne paraît avoir de légitimité sur le plan footballistique (et ça se voit !).
Il est évidemment plus difficile de tenir 65 000 supporters marseillais que 15 000 Lillois ou 45 000 spectateurs parisiens. Les problèmes aperçus dans les tribunes françaises sont représentatifs de ceux de la société. Ils sont bien gentils, mais Pablo Longoria ne les règlera pas tout seul.