Au cours de sa carrière, Daniel Bravo a porté le maillot de l’OM (1998-1999) et du Paris Saint-Germain (1986-1996). L’ancien international français a donc disputé un nombre important de Classico dans les années 90. De passage dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, il s’est replongé dans ces duels lorsque la rivalité était à son apogée.
« On pouvait parler de méchanceté »
Le consultant de beIN Sports voit une grosse différence au niveau de l’état d’esprit. « La mentalité des joueurs a changé. Avant, il y avait davantage d’intensité. Quand tu perdais un match, tu ne dormais pas de la nuit. Il y a toujours eu cette animosité. La différence se faisait sur le terrain. L’animosité était plus grande entre les joueurs. On pouvait parler de méchanceté« , a reconnu le natif de Toulouse.
🗣️ Daniel Bravo est notre invité spécial Classique : "On pouvait parler de méchanceté à l'époque. Les gens étaient aux jeux du cirque." #RMCLive pic.twitter.com/nRIJ5aoDh8
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) March 29, 2024
Daniel Bravo a reconnu que dans les années 90, l’agressivité était davantage du côté marseillais. « Nous on n’avait pas cette agressivité. On n’arrivait pas à être aussi méchant. Je ne dis pas qu’on était tendre. On pouvait être agressif. Mais il y avait une différence entre mettre le pied et vouloir faire mal, blesser l’adversaire. Pour certains, ils étaient en équipe de France ensemble. Tu ne peux pas blesser un des tes équipiers en équipe de France. L’état d’esprit des Marseillais n’était pas le même. Bernard Tapie, avait beaucoup de responsabilités, il leur communiquait cette agressivité.«