Est-ce une année faste qui se profile à l’horizon ? Une année remplie de joie, de bonheur, de rires, d’émotion, d’hystérie, de titres (enfin), mais surtout du sentiment de fierté retrouvée ?
La joie de voir enfin notre OM renaître de ces cendres. Le bonheur de voir une équipe digne du maillot qu’elle honore. Les rires qui accompagnent un plaisir retrouvé de voir évoluer de la sorte notre équipe préférée.
L’émotion qui nous emporte quand un petit bout de vache morte rafistolée franchit la ligne des buts. A ce moment précis, il nous importe peu de savoir si cette ruminante a crié avant de mourir, » non je ne veux pas finir en peau de zob, je préfère encore un service de restauration rapide « . Nous sommes très éloignés de ces bassesses écologiques, nous on bande parce que l’on mène à la marque. Ce plaisir confiné ces dernières années a des occupations plus hormonales, nous explose en pleine figure comme dans un bon porno.
L’hystérie qui nous enflamme dès que les victoires s’enchaînent. Nous amenant à s’époumoner « ALLEZ L’OM » dès que l’on croise une personne dans la rue un jour de match. Et oui, finit d’hurler sur une bonne vielle qui promène son caniche » tu veux voir ma B… j’y ai tatoué OM et si tu es gentille on y verra écrit Olympique de Marseille « . Maintenant on a une raison valable pour le faire. Mais ne vous y trompé pas, ici pas besoin de tatouage notre amour est indélébile.
L’hystérie encore qui nous pousse à culbuter la première fille venue consentante sur notre capot, au seul motif qu’elle a un pull bleu et blanc. A boire jusqu’à implosion une boisson anisée, parce qu’il y a écrit dessus Made in Marseille. Alors que l’on sait très bien que notre soif de vaincre ne s’étanchera jamais.
Un titre conclusion logique à toute saison réussit, viendra peut-être étoffer encore plus une vitrine déjà bien garnie. Le 26 mai 2003 nous nous rappellerons avec nostalgie qu’il y a dix déjà nous dominions l’EUROPE. Quelle plus belle commémoration pourrait-on avoir si une nouvelle ligne vient si greffer !
Mais pour conclure et paraphraser une épitaphe venue des gradins » que vaut un titre à coté de çà « . De quoi parle t’on ? De la fierté d’être marseillais bien sûr. Notre fierté trop souvent bafouée est mise à rude épreuve ces dernières années. Être fiers de son équipe, du jeu qu’elle produit, des résultats qu’elle engrange, des valeurs qu’elle véhicule. Ceci nous à été » spolié » bien trop longtemps. Alors profitons de ces moments à leur juste valeur, nous en connaissons maintenant le prix. Rattrapons tout ce temps perdu et encourageons encore et encore notre OM adoré.
Allez L’OM.