Pour occuper la trêve internationale et donner du temps de jeu à certains habituels remplaçants, le staff olympien a décidé d’affronter le voisin Arles-Avignon (actuel 3ème de Ligue 2) dans la préfecture du Vaucluse.
Bien évidemment, Mandanda, Taiwo, Bocaly, Heinze, Mbia et Kaboré sont en sélection et absents. Riou, Rodriguez et Koné sont blessés alors que Gonzalez reprend doucement et Cheyrou est ménagé à cause de ses adducteurs.
Didier Deschamps aligne donc un onze avec plusieurs habitués du banc de touche : Andrade est dans le but, M’Bow dans le couloir droit de la défense, Bonnart à gauche, Diawara et Hilton dans l’axe ; Cissé est le milieu récupérateur, Abriel et Ben Arfa un cran plus haut ; le trident offensif est composé de Niang (le capitaine), Valbuena et Morientes.
Il ne se passe pas grand-chose durant les 45 premières minutes : après un début intéressant des Marseillais, c’est Psaume qui ouvre le score d’une frappe précise en milieu de première période. Il y a donc 1-0 à la pause pour l’ACA.
Après la pause, Hilton est remplacé par Rool, de retour après plusieurs semaines de blessure. L’ancien Niçois prend son habituel couloir gauche, Bonnart bascule ainsi à droite et M’Bow dans l’axe.
Très rapidement, Abriel obtient un penalty que Valbuena tire sur le gardien arlésien et, sur la lancée, Arles-Avignon double la mise de la tête sur un corner.
Il y a donc 2-0 avant l’heure de jeu et Deschamps fait alors entrer N’Doumbou et Brandao à la place de Ben Arfa et Niang. Quelques secondes plus tard, Abriel, d’un coup-franc précis, réduit le score.
Valbuena est remplacé par Osei pour le dernier quart d’heure, et, à 10 minutes de la fin, Morientes égalise sur un corner et évite à son équipe une piteuse défaite.
Pas beaucoup d’enseignements à tirer de cette rencontre, Didier Deschamps indiquant même dans la conférence de presse que « Le résultat n’est pas le plus important. L’objectif n°1 était de donner du temps de jeu à ceux qui en avaient peu ou pas du tout […] Je suis satisfait de l’investissement de certains, moins pour d’autres, mais je ne dirai pas lesquels. »
Bref, un match pour rien (ou pas grand-chose) et vivement le retour de la vraie compétition vendredi prochain pour le bouillant OM-PSG.