Affaire Flamini : avantage aux vendus

Le tribunal arbitral du sport (TAS) vient de donner son soutien aux joueurs sans morale en rejetant l’appel de l’Olympique de Marseille et en confirmant l’autorisation donnée par la FIFA à Arsenal de faire jouer sous ses couleurs Mathieu Flamini. Malgré le refus de la Fédération Française de Football d’accorder une lettre de sortie au […]

Le tribunal arbitral du sport (TAS) vient de donner son soutien aux joueurs sans morale en rejetant l’appel de l’Olympique de Marseille et en confirmant l’autorisation donnée par la FIFA à Arsenal de faire jouer sous ses couleurs Mathieu Flamini. Malgré le refus de la Fédération Française de Football d’accorder une lettre de sortie au joueur, le TAS anéantit la formation à la française et ouvre les portes aux libéralisme sauvage dans le football, forme pour laquelle la France ne sera qu’un gibier eu égard à la fiscalité en place. La morale est sauve : dans sa grande générosité, le TAS accorde une indemnité de 480.000 euros (montant fixé par la Chambre de résolution des litiges de la FIFA) à l’Olympique de Marseille, soit le montant de quelques tubes de vaseline. Si le ministre des Sports avait été si prompt à vilipender Barthez lors de l’épisode de Casablanca, nous serons attentifs à sa réaction dans les jours qui suivent devant cette conclusion extrèmement préjudiciable pour l’ensemble du football français.

Pape Diouf :
 » C’est une décision doublement regrettable. D’une part cela pénalise le club formateur, l’Olympique de Marseille, qui investit beaucoup d’argent (…). Nous consacrons pas loin de 4 millions d’euros dans la formation. Nous avons pour les jeunes des médecins qui travaillent à plein temps. Ainsi que des kinés et des éducateurs. Et puis deuxièmement je pense que cela remet en cause ce qu’on appelle la formation française. Alors d’une décision plutot subjective, aujourd’hui la TAS encouragé en cela par la FIFA vient de remettre en cause la formation française.  »

Gervais Martel :
 » Ce qui se passe est extrêmement grave pour le football français. (…) Si nos jeunes joueurs partent, il faudra fermer les centres. On sait qu’on ne peut pas lutter, aujourd’hui, contre d’autres pays européens, l’Angleterre en particulier, pour les propositions salariales. Mais on ne peut pas laisser nos clubs se faire piller. Un joueur doit être dans l’obligation de signer son premier contrat pro avec son club formateur. «