Affaire Ribéry, point de vue omnichiant

L’affaire Ribeiro aura été le feuilleton de l’été. Partira, partira pas… De jours en jours se posent de nombreuses questions mais les réponses sont vagues et plus ou moins contradictoires. J’ai donc décidé de faire ma petite enquête, auprès des protagonistes du feuilleton estival. Premier interviewé, le président de l’Association Sportive de Lyon, Jean-Michael Aulasso. […]

L’affaire Ribeiro aura été le feuilleton de l’été. Partira, partira pas…
De jours en jours se posent de nombreuses questions mais les réponses sont vagues et plus ou moins contradictoires. J’ai donc décidé de faire ma petite enquête, auprès des protagonistes du feuilleton estival.

Premier interviewé, le président de l’Association Sportive de Lyon, Jean-Michael Aulasso. Lui qui aurait tant voulu faire venir les Drogba, Joaquin, Camoranesi, Trezeguet, Cissé, Ronaldo, Zidane aussi Ribero, que serait Lyon avec un de ces joueurs ? Un Lyon avec Mahamadou Diarra probablement. Mais quand on lui demande comment il fait pour se soigner il rétorque « Efficace et pas cher, Coupet dans les vestiaires, je préfère ». Pauvre Jean-Mimi, que tu dois être impatient d’être au début du mois de Septembre… Mais lorsque je lui parle de Ribero, il me dit « C’est un garçon avec un potentiel énorme »… Après cette confrontation Marseille vs Aulasso, je doute qu’il parle du potentiel footballistique de notre feu follet ciel et blanc… Et alors Jean-Michael, comment as-tu vécu ce revers subi dans cette affaire ? « Je vous le dis sincèrement… Je suis rentré chez moi et là, j’ai vomi. J’ai ensuite tenté de m’asseoir mais je n’ai pas pu car j’avais le feu aux trousses… » Puis c’est l’affaire Diarra… « Diarra est parti au Real, ce qui n’a rien arrangé à ma situation, car désormais, je ne suis plus le président si fort de Lyon mais bien un incompétent qui n’arrive pas à garder ses meilleurs joueurs. » On retrouve aussi le petit goût amer de ce revers faire à Lyon dans ses paroles. Merci Jean-Michael pour ton analyse toujours très pertinente ! Allez, un suppo’ et au dodo.

Le soir même, j’appelle Papa Diouf pour lui demander une interview. Le rendez-vous est prit pour le lendemain, 14h. On se retrouve donc le lendemain pour cette fameuse interview. J’engage la conversation, allant Droit Au But : je lui propose donc de parler de Francky Ribero et de ce remue-ménage au sein de l’OM durant l’été. « Nonobstant les conditions atmosphériques arque boutant considérablement le jeu et les joueurs de l’Olympique de Marseille, les prévisions météorologiques n’entretiennent pas l’espoir selon lequel la fin du mercato serait un secret de polichinelle pour nos concurrents directs à l’accession à l’élite du football européen dans son ensemble ». Merci Papa, je crois que tout est dit… Puis, nous en venons à parler de ses relations très amicales qu’il entretient avec son homologue Lyonnais Jean-Michael Aulasso. Selon lui, Aulasso aurait pu dire, pu faire ce qu’il voulait, Francky Ribero ne serait jamais parti de l’Olympique de Marseille. Je cite « c’est un guignol » Rien à rajouter, tout est encore une fois dit, et bien dit.

Je sors et je me rends à ma superbe R5 décapotable lorsque je vois un jeune rebelle qui tape sur ma voiture à coups de batte de baseball. Non mais pour qui se prend-il le nain ? Je l’interpelle et je lui demande ce qui lui prend. Il me regarde du haut de son mètre soixante et me menace « Moi je te %*$§!?* ta %?!=+* direct, parle pas avec moi cousin ! » Je le reconnais, c’est Francky Ribero, le feu follet Boulonnais de Lyon. « T’es mal garé cousin » Oué bon et alors, tu restes à l’OM non ? « Oué t’as vu je suis heureux ici à Marseille, ma famille aussi, c’est que du bonheur. C’est vrai que j’ai pris beaucoup de plaisir ici, avec ces supporters, qui sont pour moi les meilleurs de France. C’est vrai que j’aurais aimé jouer la Ligue des Champions, aux cotés de grands joueurs, mais je la jouerai peut-être en 2007/2008 avec Thomas Deruda ou Peguy Luyindula. » Je me dis alors qu’il va rester à l’OM, que c’est sûr… mais il reprend sa phrase. « T’as vu aujourd’hui je suis à Marseille, mais peut-être que demain je serai à Lyon, qui sait ? T’as vu l’argent ça change tout dans la vie ! »

C’est alors qu’un homme approche, il se dit être l’agent de Francky Ribero. Il a un agent le Francky ? Même qu’il s’appellerait Pruno Heidersheidou… Jamais entendu parler… Il me certifie être son agent et me montre ses papiers officiels. Apparemment des papiers provenant d’une boîte de céréales, vu la beauté de ces derniers. « Vous voulez quoi ? » Je lui dis que j’aurais voulu parler avec lui, à propos du feuilleton Ribero. « Papa Dioufy s’est moqué de nous, il n’a pas été reconnaissant avec Francky, n’a jamais revu à la hausse son contrat, qui plus est, est un contrat bidon. Il me doit en plus, plusieurs milliers d’euros pour le transfert de Francky à l’OM. Et comme d’habitude, c’est lui qui gagne, et qui la met profonde aux autres.

Le feuilleton aura été un feuilleton mené sous les coups de diverses interventions, toujours plus contradictoires les unes que les autres. Nul doute que l’argent eût un rôle prépondérant dans cette affaire. Malgré tout, la journée se termine, les conclusions se tirent, mais nous n’avons pas appris grand chose.