AJA 0-2 OM : revue de presse de la planète

Fallait-il jouer la rencontre d’hier soir ? Le débat est devenu secondaire après la victoire marseillaise hier soir en terre bourguignonne. Le match de Coupe de France face à Besançon aura finalement été une bonne répétition, avec une équipe olympienne combative malgré l’absence de quatre de ses titulaires habituels. Toujours invaincus cette saison à l’extérieur, […]

Fallait-il jouer la rencontre d’hier soir ? Le débat est devenu secondaire après la victoire marseillaise hier soir en terre bourguignonne. Le match de Coupe de France face à Besançon aura finalement été une bonne répétition, avec une équipe olympienne combative malgré l’absence de quatre de ses titulaires habituels. Toujours invaincus cette saison à l’extérieur, les joueurs d’Eric Gerets devront passer à la vitesse supérieur à domicile et ce, dès la semaine prochaine face au Havre…

La Provence : l’OM souffle le chaud et le froid
[…]Six jours seulement après leur qualification en coupe de France à Besançon, les Olympiens ont renoué avec la victoire, hier, à Auxerre (2-0). Une bonne habitude qui les fuyait depuis plus d’un mois, le dernier succès remontant au 6 décembre et la réception de Nice (2-1) […] Hier, ils ont dominé leur sujet, sans jamais donner l’espoir à de très faibles Bourguignons de pouvoir s’imposer. Avec une immense solidarité et une réelle combativité, ils ont littéralement asphyxié leurs adversaires. Et quand les attaquants auxerrois ont enfin montré le bout de leur nez, ils sont tombés sur un excellent Steve Mandanda, en seconde période, aidé par son poteau dans le temps additionnel. […]Bref, il n’y avait pas grand-chose à faire, hier soir, pour priver l’OM de son quatrième succès loin de ses bases ; son invincibilité s’étendant désormais à dix déplacements cette saison. En fait, la seule et unique possibilité pour les hommes de Jean Fernandez de ne pas rentrer bredouilles était de ne pas encaisser de but. Un cas de figure qui hantait les esprits marseillais, en l’absence de Niang et Koné, blessés, et de l’avant-centre tant espéré au mercato qui, pour l’heure, demeure plus un rêve qu’une réalité. Gerets avait du coup confié la responsabilité offensive à Samassa, soutenu par le duo Zenden-Valbuena. Et à eux trois, ils ont fait la différence en deux coups bien menés. […] Deux buts, trois points, de quoi préparer la venue du Havre dans la sérénité, sans néanmoins perdre de vue l’obligation d’engager au plus vite un attaquant de gros calibre. Il en va en effet de l’ambition de l’OM en coupe UEFA et surtout en Ligue 1 : la chasse au Lyon, accroché par Lorient, est repartie.

L’Equipe : Marseille est reparti
[…] Le foot, hier soir, c’était aussi une affaire de patience et de persévérance. Sur un terrain à la limite du jouable, mais sans que son état ne joue un rôle prépondérant, Marseille et Samassa ont mis fin à la 43e minute à une disette qui durait en L1 depuis le 6 décembre et la 45e minute d’OM-Nice. […]La défense à trois (Coulibaly, Mignot, Grichting) d’Auxerre se montrait dissuasive à l’encontre de Samassa, qui avait beaucoup de mal avec ses appuis et ses appels. Faute de point d’ancrage, la large domination marseillaise était improductive. Jouant haut, utilisant le hors-jeu à bon escient, l’OM privait de ballons des Auxerrois qui s’en remettaient à de longs ballons transversaux de Pedretti, mais sans effet. […]Face au renforcement adverse dans l’axe, Valbuena était trop esseulé ce qui l’obligeait à porter exagérément le ballon. On ne voyait donc pas bien comment Marseille trouverait l’ouverture. […] Et puis Zenden s’excentrait, Hengbart anticipait un débordement et un centre du gauche du Néerlandais. Mauvaise pioche, Zenden utilisait son pied droit pour Samassa qui trouvait cette fois le bon timing, devançait Grichting pour marquer de la tête son deuxième but en L1 (0-1, 43e). Cet heureux événement méritait l’accolade chaleureuse de Gerets. […] marquer, c’est aussi un problème quand le gardien adverse est capable d’effectuer des parades exceptionnelles. Et c’était le cas pour Mandanda devant Coulibaly (62e) et Niculae (63e).

Eurosport.fr : l’OM se dégèle
Malgré la prise de bec de Pape Diouf avec Jean-Claude Hamel (*), un froid de canard, une pelouse à ranger au rang de patinoire et une volonté d’avant-match de ne pas jouer la rencontre, l’OM ne pouvait rêver meilleure amorce en 2009. Non seulement les hommes d’Eric Gerets ont replongé Auxerre dans ses tourments (0-2) mais ils ont effacé d’un coup de patin leur humiliation au Vélodrome face à l’AS Nancy-Lorraine, se sont rapprochés à quatre points de l’ogre lyonnais et surtout ont retrouvé une dynamique offensive qui leur faisait défaut. […] Sans un Mandanda déchaîné, les Auxerrois auraient sans doute évité leur troisième défaite de rang à domicile. Le portier tricolore repousse le missile de Kitambala (53e) avant d’écarter à bout portant la frappe de Coulibaly (63e) et la tête de Niculae (64e). Et lorsqu’il est battu, les reprises de Coulibaly (80e) et Hengbart (90e+2) heurtent le poteau. Pourtant, la victoire marseillaise n’a rien d’usurpé. Sur une pelouse sévèrement gelée malgré la précaution d’une bâche ces deux dernières semaines, l’OM a eu le mérite de construire et de ne jamais balancer, de retrouver un Zenden toujours menaçant dans ses débordements côté gauche. La courte apparition de Ben Arfa, qui aurait pu aggraver le score (87e), a pleinement rassuré Gerets, qui pourrait bénéficier à l’avenir du renfort de l’attaquant du Shaktar Donetsk Brandao pour compléter l’apport de Samassa en attendant le retour de Niang. Pape Diouf, si virulent avant le coup d’envoi, pouvait retrouver une verve plus douce.

Le Parisien : la bonne affaire de l’OM
Et dire que Pape Diouf ne voulait pas jouer. Juste avant le coup d’envoi, il a même proposé ironiquement à son homologue auxerrois de lui donner les trois points! A l’issue de la rencontre, le président marseillais ne regrettait certainement pas la décision de l’arbitre. En effet, en s’imposant sur la pelouse gelée de l’Abbé-Deschamps, les Marseillais, grâce à des buts de Samassa et Valbuena, réalisent une belle opération en revenant à quatre points du leader lyonnais. […]Dominateurs tout au long de la première période, grâce notamment à Zenden et Ziani particulièrement tranchants sur les côtés, les Marseillais se faisaient malgré tout quelques frayeurs après le repos.[…] Les Marseillais, invaincus loin de leurs bases depuis désormais un an, retrouvent quant à eux le chemin des filets. A temps pour se relancer dans la course au titre.