Ajaccio 0-1 OM: Camel Trophy

L’AC Ajaccio, le plus petit budget de Ligue 1, accueillait l’un des plus riches: l’Olympique de Marseille. Difficile pour les phocéens de se concentrer sur leur sujet après l’annonce des matches à venir contre le grand Real et le vainqueur de la Coupe d’UEFA, le FC Porto. Pourtant après la défaite des Lyonnais sur les […]

L’AC Ajaccio, le plus petit budget de Ligue 1, accueillait l’un des plus riches: l’Olympique de Marseille. Difficile pour les phocéens de se concentrer sur leur sujet après l’annonce des matches à venir contre le grand Real et le vainqueur de la Coupe d’UEFA, le FC Porto. Pourtant après la défaite des Lyonnais sur les terres Guingampaises (où nombre d’oiseaux y laisseront des plumes), les marseillais pouvaient prendre des points une nouvelle fois au champion de France. Perrin, grand adepte du turn-over, avait l’occasion de tester deux nouvelles recrues: Marlet et Meriem (entré quelques minutes seulement contre Sochaux). Gérard Houiller dans les tribunes, Garibian sur le terrain: on ne pouvait craindre le pire.

Les Ajacciens commencent par un pressing bas de gamme. Jouer à l’envie, ça fait vibrer les pingouins, mais dans le sud, on aime ça comme les coups de bâtons. Perrin aligne 3 milieux offensifs : Vachousek, Meriem et Fernandao pour alimenter le très solitaire Steve Marlet. Derrière, ça reste classique si ce n’est Laurenti.

9ème minute : Marlet centre pour la tête de Fernandao : à côté et pas de peu …

Passée la 10ème minute, l’OM pose le ballon. Les ajacciens quant à eux multiplient les fautes, jouent les tibias, arrachent des ballons, écorchent la pelouse. Ca ressemble plus à Verdun qu’à du football mais Bijotat fait avec les moyens du bord. Malgré ses  » techniciens  » du milieu, l’OM n’est pas à la fête . Pas d’occasion en 25 minutes, c’est du spectacle à la Lilloise. Ajaccio pousse jusqu’à plus soif. Laurenti est aux fraises, Beye compte les trèfles et je vous parle même pas de Fernandao. Meriem est le seul à s’en sortir presque bien …

29ème minute : Camel Meriem lance Marlet hors-jeu (non signalé) qui pique sa balle et touche du bois.

Les limites techniques des coéquipiers de Diomède se font sentir à chaque action offensive. On peut hélas pas dire beaucoup mieux sur le jeu marseillais en cette 1ère mi-temps.

37ème minute : Bagayoko servi par Diomède vendage une reprise plein axe. On s’en plaindra pas …

41ème minute : Vachousek nous fait une Giresse pied gauche sur un milieu corse, s’enfonce plein axe et ouvre sur Marlet que Trevisan fauche comme les blés. L’arbitre de touche invente un hors-jeu là où il y avait un penalty : merci monsieur l’arbitre.

La deuxième mi-temps reprend sur le même rythme.

47ème minute : après plusieurs gri-gri de Vachousek, la ballon arrive dans la surface et il faut toute l’autorité de Trévisan pour s’imposer dans les airs sous la menace de Fernandao.

Les marseillais accumulent les fautes techniques et donnent aux Corses des coups de pieds arrêtés précieux.

51ème minute : Runje sort d’une claquette décisive une tête cadrée ajaccienne de Danjou.

L’OM bénéficie malgré lui aussi de quelques coups francs sans se montrer dangereux.

64ème minute : Laurenti récupère un ballon au milieu de terrain, met dans le vent un adversaire et passe à Vachousek. Le tchèque sur la gauche fixe la défense corse et sert plein axe Camel Meriem. L’ex-bordelais de l’intérieur frappe des 18 mètres. Le ballon rebondit devant Trevisan qui est trompé (0-1).

Les Ajacciens, avec leurs moyens, essayent de mettre le feu dans la surface phocéenne. Multiplication des corners et centres stériles mettent à mal les statistiques: Ajaccio domine sans être dangereux.

Marseille a l’habitude de gérer et sait éteindre les incendies.

Les scores étriqués deviennent une habitude mais à force de nous donner le minimum syndical, l’OM risque de faire monter le taux de mortalité chez les supporters.

Mon TOP :

Meriem

Runje

Vachousek

Mon FLOP :

Laurenti

Beye

Fernandao