Le gentleman Wenger ne cambriole pas façon bande à Bonnot, il a du style et de l’entregent. Il sait y faire, le cachottier!
Il intrigue en loucedé pour attirer vers la perfide Albion les joyaux du ballon rond hexagonal. Ainsi a-t-il pu, afin de muscler son armada ou plus exactement pour fortifier son Arsenal, chaparder moult fleurons de nos richesses footbalistiques.
A force de séduction et de rouerie, il a su les épuiser dans le très éprouvant championnat british et les achever dans l’infâme Champion’s league. Certes on ne lui fera pas porter le chapeau de la déroute des hommes-sandwichs mais force est de constater que le métronome Pirès fut perdu pour la France avant l’heure des débats, qu’Henry fut annoncé cuit voire carbonisé et qu’il se révéla finalement à bout de nerfs, que Viera ne fut que l’ombre de pas grand-chose et que Wiltord s’épuisa en pure perte à repiquer sempiternellement des ballons au centre du terrain…
Çà fait beaucoup pour un seul homme et quand on sait que Cygan signe chez lui dans les heures qui viennent, on ne peut être qu’effrayé par le charisme de ce vampire modern style. Van Helsing de tous pays, il va falloir ressortir les gousses d’ail et les crucifix pour éviter que Pascal Nouma ne rejoigne le côté obscur de la force!