ASM 1-2 OM : revue de presse de la planète

Après le non match de Lens, l’OM a retrouvé le goût du succès et l’envie de jouer ensemble à Monaco. Une victoire dans la douleur, mais qui permet aux joueurs de Didier Deschamps de rester au contact des places européennes. Place maintenant à la Ligue Europa qui se profile avec un déplacement jeudi à Copenhague. […]

Après le non match de Lens, l’OM a retrouvé le goût du succès et l’envie de jouer ensemble à Monaco. Une victoire dans la douleur, mais qui permet aux joueurs de Didier Deschamps de rester au contact des places européennes. Place maintenant à la Ligue Europa qui se profile avec un déplacement jeudi à Copenhague.

Lequipe.fr : l’OM donne le coup de rein
Marseille a confirmé samedi à Monaco que son sens de la gagne était sûrement supérieur à son niveau de jeu en ce moment, que son aisance à Louis-II n’était pas légendaire pour rien, et qu’il n’avait pas dit son dernier mot dans la course au titre. L’OM, au terme d’une partie électrique, a arraché les points de la victoire à la 88e minute sur un centre tendu de Valbuena dévié dans son propre but par Nkoulou de la tête (2-1). Autant dire que le sort de la partie n’a pas tenu à grand chose. Cela explique en partie le  »pétage de plombs » d’Alonso, expulsé durant le temps additionnel pour un mauvais mot à l’encontre de l’arbitre Saïd Ennjimi, qu’il a ensuite bien imprudemment cherché à retenir auprès de lui pour lui passer un savon ! Le capitaine monégasque, dans le dernier quart d’heure, pensait bien que l’ASM avait fait le plus dur en éloignant tout danger du but de Stéphane Ruffier.
Radieux au coup de sifflet final, transfiguré par la rage de vaincre, Didier Deschamps avait pourtant vu des choses déplaisantes, notamment cette incapacité de son équipe à conserver un avantage chèrement acquis. Après deux sauvetages magnifiques de Ruffier devant Valbuena (14e, 25e), encore énorme samedi, l’OM avait converti un penalty généreusement accordé à Niang suite à une poussette de Mongongu (37e). Le Sénégalais, aligné en pointe en l’absence de Brandao, s’est fait justice lui-même. Mais Monaco ne mit que deux minutes pour égaliser sur un centre d’Alonso repris par Maazou, auteur sur le coup de son premier but en L1. D’abord largement marseillais puis plus équilibré, ce Monaco – Marseille motre que le club princier subit un vrai coup d’arrêt en Championnat après sa défaite à Saint-Etienne (3-0). Elle confirme aussi que Marseille a retrouvé du saignant en 2010, et pas seulement grâce au temps de jeu retrouvé de Ben Arfa et Valbuena, moins en vue ce samedi (Valbuena, actif, a perdu un ballon sur l’égalisation). L’équipe de Didier deschamps a remporté trois de ses quatre derniers matches de L1

Laprovence.com : c’est mérité !
Il fallait gagner. L’OM l’a fait, l’a bien fait même. L’OM l’a mérité. C’est sans doute au terme de leur meilleur match de L1 à l’extérieur cette saison que les Olympiens ont écarté un rival direct ; et même si c’est en seconde période, dans les ultimes instants, qu’ils ont marqué le but de la victoire, c’est surtout en première période qu’ils ont séduit et montré leur volonté de s’imposer. Sans y parvenir.
Soyons honnêtes : sans ce but inscrit contre son camp par Nkoulou, seul au marquage de Niang et Mbia, ce match aurait laissé des regrets, comme à Milan ou à Lyon. Il aurait surtout eu des conséquences néfastes au classement, après les victoires de Montpellier et de Lille. Mais la réussite a été olympienne, c’était sans doute écrit… En effet, au rayon coups du sort, l’OM a été verni. D’abord, sur le penalty sifflé en faveur de Niang et transformé magistralement par le capitaine olympien. La faute de Mongongu, qui a beaucoup joué des mains sur les épaules de Niang tout au long du match, n’aurait pas été sanctionné ainsi par tous les arbitres. M.Ennjimi a pris ses responsabilités. […]
Mais voilà : Monaco s’est comporté petitement, en se contentant ostensiblement du point du nul. L’OM en voulait trois, désirait les arracher, à l’image de Diawara, traversant le terrain pour ponctuer un une-deux avec Niang d’une frappe trop croisée. Et l’équipe la plus entreprenante a donc été récompensée sur la fin. C’est mérité et ça doit donner à l’OM son véritable élan vers plus de continuité. « Il n’y a pas eu que le résultat, il y a eu la manière dont il a été construit », dit Deschamps. C’est exactement ça…

Francefootball.fr : l’OM dans la douleur
Quasiment à domicile, avec des supporters présents en nombre à Louis-II, l’OM a pris le match en main. Le trident offensif Ben Arfa-Niang-Valbuena, point fort de cette équipe, a pesé de tout son poids sur la défense monégasque. Mais elle a su rester compacte et résister du mieux possible, comptant de toute façon sur son gardien, Stéphane Ruffier, comme ultime rempart. Il a encore une fois prouvé qu’en ce moment, il était l’un des meilleurs en France, face à Valbuena (14e, 25e), Lucho (28e), Ben Arfa (54e) ou encore Niang (55e). Mais le Basque a fini par craquer, sur un penalty d’abord, accordé à l’OM pour une faute peu évidente de Mongongu sur Niang, qui bat Ruffier d’un contre-pied parfait (37e, 1-0). En face, son homologue marseillais Steve Mandanda a passé une soirée des plus tranquille, malgré un but encaissé. Car l’OM a encore une fois fait preuve de fébrilité en prenant un but juste après l’ouverture du score. Maazou, qui aurait peut-être pu bénéficier d’un penalty, se fait justice lui-même en marquant dans la foulée son premier but en Ligue 1 (40e, 1-1). L’arbitrage de ce match risque encore de faire parler, même si au final, les décisions ont fini par s’équilibrer. M. Ennjimi a paru un moment dépassé, juste avant la pause, quand les esprits se sont sérieusement échauffés sur la pelouse, au point de frôler la bagarre générale. Après avoir distribué quelques cartons, il a repris le contrôle du match. Seul Alonso a fait les frais de la sévérité arbitrale, expulsé en fin de match pour avoir applaudi l’arbitre qui venait de lui mettre un carton (90e+4) […]
Une victoire méritée pour l’OM, qui a globalement dominé cette rencontre, avec une attaque conquérante et un entrejeu très solide. Seule la défense, certes privée de Heinze, a montré des signes de fébrilité. En face Monaco n’a pas démérité, Ruffier a fait un excellent match, mais il ne peut pas à chaque fois sauver son équipe. Au final, les Phocéens réalisent une belle opération en revenant au pied du podium, à deux points de Lille avec un match de moins, laissant Monaco à trois longueurs.

Rmc.fr : l’OM passe en force
Qu’on se le dise, l’Olympique de Marseille aime le Stade Louis II. Invaincus sur la pelouse princière depuis quatre ans, les hommes de Didier Deschamps poursuivent leur série. Emmenés par Mamadou Niang, repositionné dans l’axe, en l’absence de Brandao blessé, les marseillais sont difficilement venus à bout d’une équipe monégasque bien en place. Ce n’est qu’en fin de première période que les Olympiens trouvent la faille. A la suite d’une percée de Laurent Bonnart sur le côté droit, Niang au duel, avec le défenseur Cédric Mongongu, est légèrement bousculé, l’arbitre de la rencontre Said Ennjimi, lui accorde un penalty généreux. Le capitaine phocéen trompe Ruffier d’un contre pied parfait (37e), l’international sénégalais signe ainsi son onzième but de la saison en Ligue 1. […]
L’Olympique de Marseille prend l’avantage dans les derniers instants et obtient une victoire précieuse, face à un concurrent direct, en vue d’une qualification en Ligue des Champions. Grâce à ce succès, le quatrième consécutif à Louis II, l’OM remonte à la cinquième place de la Ligue 1 avec 42 points à deux point de Lille, troisième.