Sous pression après les « bons résultats » de ses concurrents au titre, l’Olympique de Marseille devait impérativement s’imposer dans le Chaudron pour garder sa deuxième place au classement.
Comme face au FC Nantes, les joueurs d’Eric Gerets montraient deux visages. Le premier, celui de la première période. Malgré quelques occasions, les Marseillais ne réussissaient pas à marquer ni à bien contrôler le jeu. En revanche, avec l’entrée d’Hatem Ben Arfa (comme lors de la journée précédente), les Olympiens prenaient de plus en plus le dessus sur leur adversaire rarement inquiétant. Un doublé de Mamadou Niang et un nouveau but de Brandao scellaient la victoire. Une bien belle victoire sur le score mémorable de trois buts à zéro, qui donne encore un peu de confiance aux Phocéens, avant le déplacement à Donetsk, ce jeudi.
En attendant, revenons sur le match d’hier soir avec les commentaires de OM.net, LaProvence.com, Eurosport.fr et Football365.fr.
OM.net – ASSE 0-3 OM : IMPRESSIONANT
Rien ne résiste à l’équipe d’Erik Gerets en ce printemps 2009. Dimanche soir, l’OM ne s’est pas laissé gagner par la pression des concurrents qui avaient tous gagné la veille et plus tôt dans la journée. Elle n’a pas plus semblé être touchée par l’ébullition du Chaudron.
Le jeu
Erik Gerets avait aligné un quatuor offensif, auquel il apportera un changement à la reprise, avec la rentrée de Ben Arfa à la place de Koné.
Insensible, l’équipe a méthodiquement fait plier puis totalement rompre St Etienne en deuxième mi-temps. (…) Le gros des occasions se regroupèrent en deuxième période. Les Olympiens y affichèrent un véritable esprit de conquête. La formation d’Alain Perrin connut dès la reprise (et l’entrée de Ben Arfa à la place de Koné) des minutes pénibles. Le danger revenait sur elle, sans cesse. Elle ne s’en défaisait pas. (…) De quoi dérouler ensuite, sourire aux lèvres, et sous les « olés », comme au Parc des Princes. Avec quelques occasions- bonus pour encore enjoliver une 2e mi-temps superbe.
3-1 à Paris, 3-0 à St Etienne, quelle saison !
LaProvence.com – L’OM mène grand train
Si certains doutes subsistaient encore sur la capacité de l’OM à aller au bout de ses ambitions cette saison, ils ont été balayés, hier soir. (…) Les Olympiens n’ont pas fait dans le détail. Il valait mieux pour eux qu’ils ne traînent pas en route. Car dans le sprint final pour le titre, leurs concurrents ne donnent pas des signes d’épuisement.
L’OM a ainsi commencé par subir un gros pressing, les Stéphanois enchaînant les montées dans les couloirs. Sur l’une d’elles, une frappe sournoise de Mirallas fut interceptée par un Mandanda vigilant. Les Olympiens ont longtemps éprouvé des difficultés pour se dégager avant de s’extraire progressivement de la vase forézienne.
Inefficace, l’OM avait au moins le mérite de maîtriser le jeu après une entame délicate. De plus en plus secoué, sous tension, Saint-Étienne allait, d’ailleurs, finir par craquer en 2 e période, Mirallas ceinturant Niang en pleine surface. Dans la foulée de ce penalty, Ben Arfa, auteur d’une entrée intéressante après la pause, aurait même pu réaliser le break au bout d’un raid très caractéristique.
Plus tard, Cheyrou devait également y aller du sien pour un but offert à Brandao avant que Niang ne profite à nouveau d’une défense stéphanoise complètement dépassée. En cette fin de saison, il n’est pas facile de suivre le rythme des Olympiens.
Eurosport.fr – L’OM éteint le Chaudron
Marseille n’a pas flanché. Après avoir pris connaissance des résultats de ses rivaux, qui avaient presque tous gagné auparavant (excepté Toulouse à Caen, 0-0), les Olympiens ont rempli leur mission : reprendre leur deuxième place pour maintenir la pression sur Lyon. Si tout n’a pas été parfait, les Olympiens ont toutefois eu le mérite de rectifier le tir en seconde période, après un premier acte décevant. Au final, ils ont inscrit trois buts en un quart d’heure face à une bien triste formation stéphanoise, à l’agonie par moment. Pourtant, c’est elle qui avait le mieux débuté la rencontre. Malheureusement pour Alain Perrin, son équipe n’a joué que quinze minutes, l’inverse exactement de son adversaire. (…) C’est après la pause en fait que tout s’est décanté. Avec l’entrée en jeu de Ben Arfa, Marseille s’est tout de suite montré plus offensif. (…) Et c’est finalement le taulier, l’indispensable Mamadou Niang qui s’en est chargé. Le Sénégalais a pris ses responsabilités sur penalty, après une faute indiscutable de Mirallas. (…) Dans la foulée, c’est Brandao qui a profité de l’excellent travail de Benoît Cheyrou. Blessé durant la semaine, le Brésilien était très incertain avant la rencontre. Celui-ci a non seulement tenu sa place mais il a surtout bien joué et fait ce qu’on lui demandait. L’ancien attaquant de Donetsk a énormément pesé sur la défense des Verts, il a aussi remisé pour ses partenaires et créé des brèches. Bref, du travail bien fait. Ne manquait plus alors que la petite touche finale, qui s’est matérialisée par un doublé de Niang. Avec cette cerise sur le gâteau, Eric Gerets fut comblé.
Football365.fr – L’OM assome les Verts
Malgré quelques frayeurs ici et là, l’Olympique de Marseille a globalement dominé la rencontre. Après une première période stérile, les Phocéens ont appuyé sur l’accélérateur en seconde mi-temps, avec notamment l’entrée en jeu de Hatem Ben Arfa, en lieu et place de Baky Koné. Dominateurs dans tous les secteurs de jeu, les coéquipiers de Lorik Cana ont réalisé un festival pour enchaîner un sixième succès sur les huit dernières journées de championnat (et deux nuls). Bien organisés en 4-2-3-1, les hommes d’Eric Gerets confirment leur irrésistible montée en puissance. Les Marseillais reviennent à une seule longueur de l’Olympique Lyonnais alors que les Verts n’en finissent plus de couler au classement. Incapables de tenir la distance, les partenaires de Christophe Landrin s’enfoncent toujours un peu plus. Sans plusieurs parades décisives de Jérémie Janot, les Verts auraient même pu subir une déculottée encore plus sévère. A huit journées de la fin du championnat, les lacunes stéphanoises semblent de plus en plus criantes. Et les opportunités de rectifier le tir se font, elles, de plus en plus rares… A l’inversion, tous les compteurs sont au vert du côté de la Canebière.
