ASSE – OM : revue de presse de la planète

Au lendemain d’un match agréable entre Stéphanois et Marseillais soldé par un match nul, les différent médias sont unanimes quant à la qualité de cette rencontre. Saint-Etienne a prouvé que sa place de leader éphémère n’était pas usurpée tandis que l’OM a rappelé à la France qui est le champion en titre. Sports.fr : L’OM […]

Au lendemain d’un match agréable entre Stéphanois et Marseillais soldé par un match nul, les différent médias sont unanimes quant à la qualité de cette rencontre. Saint-Etienne a prouvé que sa place de leader éphémère n’était pas usurpée tandis que l’OM a rappelé à la France qui est le champion en titre.

Sports.fr : L’OM freine Saint-Etienne

Personne n’aura cédé et ce nul s’avèrera peut-être une opération pas si inintéressante pour les deux équipes. Leader surprise avant l’affiche de la 8e journée, l’ASSE a démontré devant son public que ce statut ne provenait en rien justement du hasard ou de la faiblesse de ses adversaires. Les hommes de Galtier pourront en tout cas savourer leur première place pour 24 heures encore, voire deux semaines si Rennes et Toulouse partagent les points dimanche soir.

Le champion en titre, lui, pourra regretter de n’avoir pas concrétisé son temps fort après l’ouverture du score de Gignac en fin de première période mais après la déception de Chelsea, mardi en Ligue des champions, ce point est un moindre mal face à une formation euphorique et un Payet qui a justifié la confiance de Laurent Blanc. En attendant que la machine carbure normalement, Deschamps et les siens restent à une distance raisonnable du haut du tableau.

RMC.fr : Gignac n’aura pas suffi

Le Chaudron n’aura pas mis longtemps à bouillir, en ébullition dès l’entame dominée par leurs favoris. Pris de vitesse, timides dans l’engagement, les Olympiens subissent. Mandanda est devancé par Rivière dont la tête est sauvée sur la ligne par Azpilicueta (4e). Une deuxième alerte réveille définitivement les Marseillais, sur une frappe de Payet aux vingt mètres, bien boxée par le portier olympien (18e). La pression est à la hauteur de l’ambiance, celle des plus belles heures du club du Forez. Si Marseille brillait aussi en ce temps-là, voici trois décennies bien tassées, il n’a pas connu la même éclipse que son hôte depuis cet âge d’or. Le feu enfin étouffé -et avec l’aide de M. Bré qui dévie un ballon mal dégagé sur Lucho-, l’OM ouvre le score sur une inspiration de l’Argentin qui trouve d’une pichenette veloutée André-Pierre Gignac. L’ancien Toulousain, enfin inspiré sous ses nouvelles couleurs, exécute Janot de près, de volée et du gauche (1-0, 27e). Une vraie bonne nouvelle pour Didier Deschamps tant Gignac n’avait jusque-là pas brillé, ni lors des matches précédents, ni lors de cette première demi-heure, vendangeant d’un contrôle du menton désorienté une première offrande de Lucho.
L’OM serre les dents
Assommés par la mauvaise nouvelle, les Verts palissent avant de reprendre des couleurs et le public de la voix. Les Phocéens jouent logiquement en contres, resserrés derrière et explosifs à la récupération. Mais les deux Bleus en vert redonnent de l’espoir à l’heure de jeu : Payet décale Matuidi dont le centre échoue sur le tibia droit de Batlles qui fusille à bout portant Mandanda (1-1, 59e). Geoffroy-Guichard explose et l’OM serre les dents devant la furia qui lui est proposée, sur la pelouse comme en tribunes.
Habitués aux ambiances chaudes, les champions de France ne paniquent pas. Gignac bute même de près sur Janot (69e), juste avant que Payet ne soit déséquilibré dans la surface par Taïwo ou que Monsoreau ne manque le cadre de peu sur corner. Tout se passe dans le camp de l’OM, recroquevillé et assez humble pour se satisfaire d’un point qui le laisse invaincu depuis un mois et demi, malgré une dernière frappe de Kaboré superbement déviée par Janot (79e), à laquelle Matuidi répond du gauche détournée par Mandanda. Saint-Etienne est de son côté toujours leader mais sous la menace de Rennes qui accueille dimanche soir Toulouse (21h). Les Verts n’ont en tout cas pas usurpé face à l’OM une nouvelle réputation, celle d’une équipe qui fait peur et qui sera dure à bouger dans son antre à la chaleur enfin retrouvée.

L’equipe.fr : Les Verts n’ont rien laché

A la tête d’une série parfaite de trois victoires en autant de matches disputés à Geoffroy-Guichard, Saint-Etienne, le (toujours) leader du Championnat, n’a pas gagné samedi soir dans un Chaudron des grands soirs (1-1), mais a confirmé face au champion en titre qu’il était davantage qu’un feu de Payet. Cueillis contre le cours du jeu par un but heureux quoique somptueux, les Verts ont su réagir pour obtenir dans ce classique remis au goût du jour un point mérité. « Insuffisant », « pas au niveau », « avec le frein à main » mardi en Ligue des champions sur la pelouse de Chelsea (0-2), l’OM a pour sa part rappelé à l’Hexagone et à son cador du moment son statut d’autorité nationale

France football.fr : Un nul de très haute volée

Le parfum des années 70 est revenu l’ombre d’une rencontre dans l’antre mythique de Geoffroy-Guichard. Pour ce sommet entre Saint-Etienne, leader surprise de la Ligue 1, et Marseille, le champion sortant, le bouillant public stéphanois a répondu présent. Le timide début de rencontre des Olympiens peut d’ailleurs s’expliquer par le très haut pressing exercé par les Verts, mais également par la ferveur d’un Chaudron surexcité devant l’enjeu de ce match de légendes. Plus que plaisant à observer, le jeu léché du club du Forez a sérieusement mis l’OM en difficulté.
Gignac, première !

L’égalisation de Batlles (59e), arrachée au terme d’une action collective menée de main de maître, suffit amplement à démontrer la nouvelle puissance offensive de l’ASSE. Asphyxiés dans les premières minutes, les hommes de Didier Deschamps ont pourtant su faire le dos rond pour piquer au vif leur hôte grâce à un coup de pouce de l’arbitre, M. Bré. L’homme en noir a en effet contré un ballon plein axe pour finalement permettre à Lucho, d’une splendide louche, d’envoyer Gignac (27e) ouvrir son compteur personnel depuis son arrivée sur les bords de la Méditerranée.
Un véritable duel de gardiens

Les Phocéens auraient d’ailleurs pu faire plier Saint-Etienne pour la première fois de la saison à domicile si Jérémie Janot n’avait pas été à la hauteur de l’évènement. Sans une incroyable parade du natif de Valenciennes, Kaboré (80e) aurait en effet offert à sa formation les trois points du succès. Mais le portier des Verts veillait au grain. Tout comme Mandanda (89e) sur une frappe de Matuidi qui partait sous la barre. Toujours leader après huit journées, Saint-Etienne a su conserver sa belle dynamique pour demeurer invaincu depuis la… 1ère journée (1-3 à Paris) ! Quatre jours après une défaite à Chelsea (0-2), l’OM, sixième, retrouve pour sa part le sourire malgré cinq unités de retard sur son adversaire du jour. Mais l’essentiel a été préservé.