Auxerre – OM : on serre les rangs

Nous voici de retour sur le champs de bataille qui porte encore les traces des précédents combats, les corps de nos adversaires ont bien sûr été évacués mais l’odeur de sang, de poudre et de sueur s’engouffre dans nos narines à nous donner des nausées. Ça et là on peut voir les traces de luttes […]

Nous voici de retour sur le champs de bataille qui porte encore les traces des précédents combats, les corps de nos adversaires ont bien sûr été évacués mais l’odeur de sang, de poudre et de sueur s’engouffre dans nos narines à nous donner des nausées. Ça et là on peut voir les traces de luttes acharnés, des souvenirs nous reviennent sans cesse, les cris ou les chocs des armes résonnent dans nos crânes qui semblent prêt à imploser. Certains de nos alliés ont bien sûr été blessés, nous avions du les porter à bout de bras à l’infirmerie, nos jambes vacillent et nos bras s’engourdissent à cette simple pensée.

Pourtant nous avons bien été victorieux et au loin on peut apercevoir notre but, une colline qui surplombe la vallée, un point stratégique d’après nos commandants. Si nous réussissons dans ce difficile périple nous prendrions un net avantage dans une guerre qui nous a déjà coûté beaucoup. Face à nous les Bourguignons ont déjà monté d’énormes palissades et semblent prêt à défendre la moindre petite parcelle de terrain. On nous avait prévenu, comme à chaque fois ce sera à nous que reviendra la lourde tache d’attaquer, la plus grande partie des armées auxquelles nous sommes confrontées ne tente pas d’ébranler nos rangs, mais simplement de contenir nos assauts jusqu’à ce que la fatigue l’emporte sur notre vaillance et disloque peu à peu notre dispositif. Il faudra d’ailleurs lors de ce combat être bien préparé car il parait que des Bourguignons sont rompus à ce genre de pratique guerrière.

Un pigeon vient pourtant de nous envoyer une bonne nouvelle, il semblerait que nos deux machines d’artillerie soient enfin opérationnelles. La force de frappe de ces deux machines est absolument extraordinaire et face à des armées regroupées comme celles que nous devons affronter leur puissance de feu serait un allié de poids. Voilà donc ou nous en sommes, la peur fait peu à peu place à l’excitation et nous n’avons plus qu’une hâte, que la bataille commence. Nous sommes prêt à en découdre pour la fierté du peuple de Marsiglia, nous planterons par tous les moyens possibles notre étendard bleu et blanc sur toutes les régions de France.

Aux armes !