Bastia 1-2 OM : le cadeau de Njie pour les fêtes

L’OM se déplaçait à Bastia, ce mercredi soir, pour le compte de la dix-neuvième journée du championnat de Ligue 1.

Rudi Garcia a réservé quelques surprises au coup d’envoi, Tomás Hubocan ayant notamment dû déclarer forfait à quelques encablures du match. Le onze marseillais : Pelé – Sakai, Fanni, Rolando, Rekik – Zambo Anguissa, Vainqueur, Lopez – Cabella, Thauvin, Gomis.

Les Phocéens se sont fait une énorme frayeur d’emblée, Marange ayant été totalement oublié sur le premier corner et ayant manqué l’immanquable (2e). Néanmoins Gomis a rapidement trouvé le chemin des filets (0-1, 8e), bénéficiant d’une hésitation des Corses dans leur surface. Comme d’habitude, à Bastia, le combat a été rude et certains joueurs ont usé de la provocation pour faire dégoupiller les Marseillais. Ces derniers ne sont pas tombés dans le panneau. Les Bastiais se sont procurés par Ngando (34e), puis Bifouma (47e), mais n’ont pas trouvé la faille.

Certaines relances de la défense centrale sont très imprécises. Fanni est peu inspiré, ce soir. Il faut croire que son expérience ne l’aide pas à appréhender le contexte…

Comme en première période, l’OM aurait pu encaisser un but très rapidement. Pelé est parvenu à joliment claquer le ballon de Ngando (48e). Thauvin a manqué sa spéciale (51e), et Gomis a manqué l’immanquable (55e) et… été signalé hors jeu. Gomis à nouveau s’est fait chiper le ballon par Leca, avant d’être resservi par Cabella et de marquer. Le but a été refusé pour hors jeu (58e). Gomis, encore buteur, a été remplacé par Sarr (63e). Pelé a ensuite sauvé son équipe en remportant un duel face à Djiku (74e).

Les Olympiens ont pris le feu, victimes d’une poussée bastiaise. Heureusement que Pelé a assuré.

Diarra a pris la place de Lopez (79e), pour ce qui devrait être sa dernière apparition sous le maillot provençal. À force de subir, ce qui devait arriver arriva. Un but gag, mais mérité (1-1, 83e). Cabella est sorti et Njie a fait son entrée (88e). Il ne lui a fallu que deux minutes pour inscrire le second but olympien, après un corner mal repoussé par les Corses (1-2, 91e).

Njie

Furiani reste un déplacement particulier, où certains tentent d’exagérer le folklore pour impressionner les voyageurs. Cela marche, paraît-il, certains clubs du nord de la France. Cela fait aussi visiblement de l’effet aux arbitres, qui ne sortent pas de cartons pour les locaux, malgré quelques tacles façon années 90. En attendant, les Phocéens ont manqué de grinta, de concentration, mais sont parvenus à prendre les trois points. La dynamique est aujourd’hui très positive ! Bonne fêtes à tous !