Michy cadre, et marque !
En l’espace de 13 journées, le Diable Rouge a déjà frappé à 8 reprises, mais surtout cadré 63% de ses tentatives. C’est plus qu’Ibrahimovic (58%), Cavani (52%) et même Moukandjo (61%), pourtant en pleine bourre avec Lorient. A titre de comparaison, Gignac avait trouvé la mire seulement 52% du temps au cours d’une saison 2014/2015 qui restera de loin sa plus marquante avec l’OM (21 buts). Cadrer, c’est bien, mais Michy la met surtout au fond cette saison. Huit fois déjà, en 13 journées. Il a également endossé certaines responsabilités en se chargeant de frapper les pénaltys (2 cette saison) et inscrit plusieurs buts à des moments cruciaux. Précision, sang froid, puissance et efficacité, à 22 ans. Qui dit mieux ? L’objectif est maintenant de profiter de chaque match avant la trêve (voir le calendrier de la Ligue 1 ici) pour confirmer.
La Belgique pour grandir
S’il n’a pas hésité à pointer du doigt les lacunes de Bathuayi dans le jeu, force est de constater que Marc Wilmots n’est pas resté insensible aux performances du N°9 olympien. Convoqué pour affronter l’Italie en amical, Michy a d’ailleurs largement contribué à la victoire (3-1) belge. Sa cote ne cesse de grimper en Belgique et on a le sentiment que ce n’est qu’un début… Désormais bien installé en équipe nationale, Batshuayi est attendu à l’Euro. Une bonne nouvelle pour l’OM.
Seul devant
Qui pour suppléer Batshuayi en pointe dans l’effectif olympien ? Absolument personne. Si ses transmissions de balle sont encore très perfectibles, l’ancien du Standard empile les buts sous le maillot olympien et c’est largement suffisant pour le moment.
Conserver Batshuayi, c’est faire un pari sur l’avenir, afficher des ambitions. Marseille dispose là d’un diamant encore brut qui ne tardera pas à se façonner en enchaînant convocations au sein d’une sélection belge dotée d’immenses talents à toutes les lignes. Aux dirigeants marseillais de faire preuve de solidité en repoussant les avances de Valence. Le gâchis, ça suffit !