Belmadi in Manchester City

A 26 ans, on a envie de voir du pays. Comme Belmadi cire le banc de l’OM depuis 2 ans, qu’il s’est fait les meilleurs amis du monde dans les travées du Vélodrome, le natif de Champigny-sur-Marne a besoin de gouter à une nouvelle cuisine. On peut être assuré qu’il s’adaptera plus facilement au jeu […]

A 26 ans, on a envie de voir du pays. Comme Belmadi cire le banc de l’OM depuis 2 ans, qu’il s’est fait les meilleurs amis du monde dans les travées du Vélodrome, le natif de Champigny-sur-Marne a besoin de gouter à une nouvelle cuisine. On peut être assuré qu’il s’adaptera plus facilement au jeu anglais qu’au pudding. La présence de Khalifa comme sponsor et d’une forte communauté algérienne à Marseille lui avait un temps donné un sursis que le pragmatisme de Perrin aura balayé.

Djamel Belmadi rejoint donc Manchester City pour un prêt de six mois sans option d’achat, rejoignant le mythique Keegan, le vieillissant Schmeichel mais aussi de vieilles connaissances (Anelka, Benarbia et Foe).

Cependant, on peut se poser dès lors quelques questions.

Bouchet a toujours dit "un départ, une arrivée". Sytchev étant un attaquant et le poste de milieu offensif étant une denrée rare chez les phocéens (Fernandao et Gaffour), il semble que les duettistes nous préparent le recrutement d’un milieu. Son transfert allège la masse salariale mais ne rapporte pas assez de bouzouf pour recruter un bon milieu (Rothen); à moins d’un tour de passe-passe ou d’une entourloupe monégasque, le recrutement du monégasque devra se faire avec de l’argent frais.

Formé au PSG (ceci explique peut-être cela), l’international algérien ou l’art de compliquer le jeu, bien meilleur dans son rôle de finisseur de match que dans son rôle de créateur, a choisi de prendre les voiles. On lui souhaite donc bon vent en espérant que ça soit pour toujours.