Alors qu’Hatem Ben Arfa a permis, dans les derniers instants, aux Olympiens de revenir de Lisbonne avec un match nul logique, la presse souligne la rentrée décisive du numéro 10 marseillais mais aussi l’erreur de Steve Mandanda qui a couté le but en l’entrée du dernier quart d’heure.
LaProvence.com : Ben Arfa rallume la lumière
C’est une bien belle affaire qu’ont réalisé les Olympiens au stade de la Luz, en huitième de finale aller de la Ligue Europe. En inscrivant à la dernière minute du temps réglementaire ce but à l’extérieur si important, les hommes de Didier Deschamps ont pris une option sur la qualification pour les quarts de finale de la compétition.
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Alors que le match semble plié, Ben Arfa, fraîchement entré en jeu, est à la réception d’un centre de Bonnart, au point de penalty. L’international français place une tête en pleine lucarne, hors de portée de Julio César. (1-1, 89e). A la Luz, l’ancien Lyonnais inscrit son troisième but en trois matches de Ligue Europe et rallume la lumière olympienne avant le match retour. Un 0-0 pourra suffire, jeudi prochain au stade Vélodrome, pour continuer l’aventure.
L’Equipe.fr : Et soudain Ben Arfa surgit…
Vingt ans après la célèbre main de Vata, les retrouvailles entre le Benfica et Marseille ont encore été une histoire de main. Mais pour le huitième de finale aller de la Ligue Europa de jeudi, point de tricherie à signaler. L’OM a ramené un nul mérité de Lisbonne (1-1), malgré une faute de main grossière de Steve Mandanda. Jusqu’alors impeccable, le gardien international a relâché le ballon dans les pieds de Maxi Pereira, après un centre de Cardozo à un quart d’heure de la fin de la rencontre.
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Et c’est de la tête, après une belle combinaison entre Valbuena et Bonnart côté droit, que l’ex-enfant terrible du foot français a égalisé (90e). Quatre minutes avant (86e), la main de Mandanda avait cette fois-ci fait merveille, en déviant sur sa barre une énorme frappe de Ramires. Avec ce score nul (1-1), l’OM est parfaitement placé pour se qualifier en quarts de finale, puisque sur les 542 précédents depuis 1970-71, 75,09% des équipes se sont qualifiées pour le tour suivant
Football365.fr : l’OM a du coeur
Parfaitement organisés en 4-3-3, les hommes de Didier Deschamps ont globalement dominé la rencontre face à des Portugais qui ont commis plusieurs erreurs techniques. Les coéquipiers de Pablo Aimar peuvent s’appuyer sur plusieurs individualités de premier plan, mais ils n’ont jamais donné l’impression de vraiment maîtriser leur sujet face à des Phocéens, qui ont fait bloc. Les Lusitaniens se sont bien procurés quelques situations chaudes ici et là par Oscar Cardozo notamment. Mieux. Les Portugais ont même ouvert le score par l’Uruguayen Maxi Pereira (75eme), qui a profité d’une bourde de Steve Mandanda. Mais les partenaires de Stéphane Mbia sont finalement revenus à hauteur en toute fin de rencontre (90eme). Un résultat logique compte tenu de la physionomie de la rencontre. Les Marseillais ont pris une option sur la qualification pour les quarts de finale. Un moindre mal, le pire a été évité.
Eurosport.fr : Ben Arfa change tout
L’histoire a bien failli bégayer. Vingt ans après la main de Vata, ce sont celles de Mandanda qui ont été à deux doigts de jouer un bien mauvais tour à l’Olympique de Marseille, jeudi soir en 8e de finale aller de Ligue Europa. A l’orée du dernier quart d’heure, l’international français a relâché un ballon chaud bouillant, qui semblait dans ses gants, et offert l’ouverture du score à Maxi Pereira et au Benfica Lisbonne (1-0, 76e).
Heureusement pour Mandanda, Marseille a un ange gardien actuellement. Il s’appelle Hatem Ben Arfa. Complètement transfiguré depuis le premier de l’an, l’international français a donné quelques coups de main à son club en Europa Ligue ces derniers temps. On l’a vu au tour précédent face à Copenhague (2 buts) et pas plus tard que jeudi soir à Lisbonne. C’est lui qui, sur un centre de Bonnart, est venu placer une tête peu académique mais tellement bien sentie que Julio Cesar n’a rien pu faire, sinon plonger désespérément et constater les dégâts (1-1, 90e). A l’arrivée, l’OM a ramené un nul inespéré dans la chronologie des faits mais mérité au vu de la prestation réalisée par les ouailles de Didier Deschamps.