C’est l’heure de la reprise. L’OM se rend à Besançon, dans le cadre des 32èmes de finale de la Coupe de France. Ce tour, qui voit l’entrée en lice des clubs de Ligue 1, est traditionnellement marqué par de nombreuses surprises. Il s’agit donc pour l’OM de ne pas tomber dans le panneau avec ce déplacement chez un club qui évolue en CFA. Soit trois divisions inférieures aux marseillais. En proie au doute après l’humiliante défaite face à Nancy, avant la trêve, et surtout à cause d’un mercato qui n’avance guère, l’OM doit l’emporter pour repartir de l’avant et préparer au mieux son retour en championnat.
Niang toujours blessé, Larsson, Jovanovic, Dia ou Douglao qui n’ont toujours pas signé, Eric Gerets se trouve à nouveau confronté au problème d’aligner une attaque performante. Samassa n’a jamais confirmé le potentiel entrevu au Mans, Koné n’est pas un attaquant de pointe à proprement parler. Pourtant les deux hommes seront une nouvelle fois alignés ensemble. L’opposition n’est pas transcendante. Mais on se rappelle que trop bien du flop de Carquefou pour partir la fleur au fusil.
Finalement, ce match est un grand saut dans l’inconnu. Une victoire serait logique. Une défaite, dramatique. L’OM doit s’imposer, et éviter d’aller aux prolongations pour ne pas user les organismes avant le déplacement à Auxerre la semaine prochaine. On connaît malheureusement la magie de la Coupe. Et l’OM n’est pas à l’abri d’une nouvelle déconvenue. Le point positif, qui pousse à espérer des jours meilleurs, est le retour de Julien Rodriguez. Absent depuis avril 2008, le vice-capitaine olympien est enfin débarrassé de ses douleurs récurrentes au genou et pourra tenir sa place dans l’axe de la défense phocéenne. Aux côtés de Ronald Zubar. Hilton, qui a raté la reprise, est toujours au Brésil. Il ne sera pas le seul absent puisque Cana est forfait, tout comme Ben Arfa et Niang.
Rien de bien enthousiasmant à l’approche de ce match. L’OM devra faire le boulot, s’imposer, si possible avec la manière. Se rassurer après la méga claque Lorraine de décembre. Les supporters peuvent s’attendre à des jours meilleurs avec les retours de blessures et les deux arrivées offensives espérées. Pour le moment, rien de tout ça. À Besançon, il s’agira donc d’une simple étape vers la rédemption !