Bilan 2006-07 : les joueurs (1/3)

Albert Emon a fait jouer 26 joueurs différents lors des 52 rencontres de cette saison. Leurs performances, à l’image de celles de l’équipe, ont été irrégulières et contrastées. En trois temps, faisons un petit flash back sur ces prestations. Tout d’abord, certains ont été présents sur le banc des remplaçants mais ne sont jamais entrés […]

Albert Emon a fait jouer 26 joueurs différents lors des 52 rencontres de cette saison. Leurs performances, à l’image de celles de l’équipe, ont été irrégulières et contrastées.
En trois temps, faisons un petit flash back sur ces prestations.

Tout d’abord, certains ont été présents sur le banc des remplaçants mais ne sont jamais entrés ; ces jeunes, issus du centre de formation, sont venus faire le nombre pour pallier à des absences des professionnels. Ainsi Mehdi Sennaoui (contre Dnipro), Marek Amiri et Alexis Pradié (contre Berne), Fabrice Begeorgi (contre Dnipro et avant son prêt à Libourne), Mame N’Diaye (à Sedan, à Auxerre, contre Berne et contre Saint-Etienne), Mohamed Amine Dennoun (à Lens) et Rémy Sergio (contre Nice) n’ont pas eu la joie de fouler une pelouse avec le maillot de l’équipe pro cette saison.
A l’opposé, trois professionnels (Leo et Khalifa Ba et Sébastien Maté) n’ont jamais figuré sur une feuille de match mais ont été régulièrement appelés avec la CFA2. On peut aussi noter que le premier est parti au Mercato hivernal et le dernier est arrivé à la même période.

Au poste de gardien de but, Cédric Carrasso (51 matches, 51 titularisations, 4680 minutes, 3 cartons jaunes, ma note 6) est le titulaire indiscutable. Il avait la lourde tache de succéder à Fabien Barthez et a démontré qu’il est l’un des très prometteurs gardiens de L1, qui, si on lui laisse du temps, devrait devenir un des bons spécialistes du championnat. En effet, il a fait globalement de bonnes prestations excepté quelques grosses erreurs en fin d’année 2006 mais il a réussi à rebondir pour faire une deuxième moitié de saison nette et sans bavure.
Sa doublure, Sébastien Hamel (1 match, 1 titularisation, 90 minutes, non noté), n’a joué que le match inaugural contre Dnipropetrovsk, profitant de la suspension du numéro 1. Difficile de juger ce qu’il vaut. La chose qui est sûre est qu’il n’est clairement pas mis en concurrence et qu’il connaît le banc de touche par coeur.

Le capitaine olympien, Habib Beye (49 matches, 49 titularisations, 4500 minutes, 1 passe décisive, 7 cartons jaunes, ma note 6) a été le joueur de champ le plus utilisé et a été l’arrière droit de l’équipe. Il a tout de même fait quelques matches dans l’axe au moment où la défense prenait l’eau (à l’automne) et qu’Albert Emon cherchait une solution. Sans faire une année exceptionnelle, il n’est jamais passé au travers d’une rencontre.
Garry Bocaly (3 matches, 3 titularisations, 254 minutes, 1 carton jaune, non noté) a pris la place de latéral droit quand son capitaine a basculé dans l’axe. Malgré son jeune âge, on a vu qu’il avait le niveau pour déjà jouer en L1, qu’il était très vif et attiré par le but adverse. Il faudra néanmoins le voir plus souvent pour vraiment se faire une opinion plus tangible. Cela passera peut-être par un prêt la saison prochaine.
De l’autre côté de la défense, c’est Taye Taiwo (47 matches, 47 titularisations, 4189 minutes, 4 buts, 3 passes décisives, 3 cartons jaunes, 2 cartons rouges, ma note 6) qui est le titulaire. Après un bon début de saison, il a été très critiqué pour ses qualités de défenseur (marquage, positionnement, tactique) et a donc été remplacé par Alain Cantareil (8 matches, 5 titularisations, 570 minutes, 1 passe décisive, ma note 5) qui n’a pas montré assez de qualités pour lui prendre sa place. Le Nigérian est donc revenu dans l’équipe et a alors montré plus de sérieux et d’application. Il est désormais devenu un véritable défenseur (pas seulement un tireur de coup-franc surpuissant) et l’un des meilleurs à son poste en France.
Dans l’axe de la défense, Ronald Zubar (44 matches, 44 titularisations, 3925 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 7 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note 5.5) a été quasi indiscutable malgré des prestations en dents de scie notamment en toute fin de saison où il a clairement baissé de niveau. Néanmoins, pour son jeu âge, son inexpérience et ses premiers mois à l’OM, il semble être promis à un bel avenir s’il continue à être sérieux et à travailler. Le rôle de second stoppeur (les Olympiens ont en effet essentiellement joué à 4 derrière) a alternativement été occupé par Bostjan Cesar (15 matches, 15 titularisations, 1245 minutes, 2 cartons jaunes, ma note 4), Renato Civelli (28 matches, 23 titularisations, 2298 minutes, 3 buts, 4 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note 5.5) et Julien Rodriguez (21 matches, 21 titularisations, 1833 minutes, 3 cartons jaunes, ma note 6). Le Slovène a débuté la saison avant de laisser sa place à l’Argentin qui a gagné sa place après une série de mauvaises prestations du numéro 21 olympien ponctuée par une atroce fin de match à Boleslav. Tous les deux ont été supplantés par l’ancien Monégasque arrivé à la trêve hivernale pour stabiliser et donner de l’expérience à cette défense qui en avait terriblement besoin.
Hassoun Camara (1 match, 1 titularisation, 90 minutes, non noté) a bénéficié du turn-over d’Albert Emon lors du match de Coupe de la Ligue à Montpellier pour faire une apparition au poste d’arrière droit sans vraiment montrer ce dont il était capable.

A suivre !