Les Olympiens ont joué 53 rencontres (38 en L1, 6 en C1, 4 en Coupe de l’UEFA, 3 en Coupe de France et 2 en Coupe de la Ligue) et les deux entraineurs successifs ont fait évoluer 31 joueurs. Seulement 19 d’entre eux ont un temps de jeu conséquent.
En plus de ceux-ci, certains ont été sur les feuilles de match sans jamais entrer. Dans ce cas, on retrouve les gardiens remplaçants Sébastien Hamel (une petite vingtaine de fois) et Sébastien Maté (à peu près à une quinzaine de reprises) mais aussi Milos Krstic (à Saint-Etienne), Fabien Barrillon (contre le Spartak) et Fabrice Fiorèse (contre Le Mans).
Les gardiens
Cédric Carrasso (5 matches, 5 titularisations, 450 minutes, non noté) a débuté la saison sur la lancée de la précédente, c’est-à-dire en étant très performant. Malheureusement, avant la fin du mois d’août, il se blesse à l’entrainement (rupture d’un tendon d’Achille) et doit donc céder sa place au numéro 1 bis recruté pour lui faire de la concurrence. On ne le reverra que lors du pitoyable match face à Carquefou pour ce qui pourrait être son dernier sous le maillot blanc.
Steve Mandanda (48 matches, 48 titularisation, 4350 minutes, 2 cartons jaunes, ma note : 7.5) a donc joué la grande majorité des matches de son équipe et a surpris par sa qualité et sa rapidité d’adaptation. En effet, il a été très bon dès sa première apparition et n’a baissé qu’un peu de niveau en fin de saison où sa défense ne l’a guère aidé. Sa décontraction, son calme et sa sérénité en toute circonstance (championnat mais aussi Ligue des Champions) font déjà de lui un prétendant à la sélection alors qu’il ne joue en L1 que depuis moins d’un an.
Les défenseurs
Le capitaine olympien, Habib Beye (4 matches, 4 titularisations, 360 minutes, 1 carton jaune, non noté), a commencé la saison très moyennement puis a donc été logiquement sorti du groupe pour finalement signer à Newcastle dans les dernières heures du mercato, laissant le club sans capitaine et sans arrière droit. Ses dernières semaines en Blanc n’auront pas été à la hauteur du reste de son parcours olympien.
Laurent Bonnart (50 matches, 49 titularisations, 4500 minutes, 2 passes décisives, 4 cartons jaunes, ma note : 7), arrivé du Mans pour suppléer Taiwo, a finalement essentiellement joué sur le flanc droit de la défense (il a aussi évolué à gauche de temps en temps lors des multiples compositions défensives) et a très bien tenu son rôle montrant des qualités défensives mais aussi une capacité de contre-attaquer. C’est l’Olympien qui a le plus joué cette saison.
Taye Taiwo (40 matches, 36 titularisations, 3295 minutes, 5 buts, 2 passes décisives, 2 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note : 5.5) a fait une première partie de saison plus que mitigée avec des performances très médiocres. Après la CAN, il a retrouvé son niveau des saisons passées avec une solidité défensive et un poids offensif retrouvé. Il s’est même transformé en atout sur les coups de pied arrêtés plaçant sa tête pour marquer.
Pour pallier l’absence du Nigérian pendant l’hiver, les dirigeants ont recruté Juan Angel Krupoviesa (8 matches, 7 titularisations, 551 minutes, 1 passe décisive, 1 carton jaune, 1 carton rouge, ma note : 4.5) pendant le mercato hivernal. Expulsé lors de sa première apparition (alors qu’il avait été victime d’un attentat honteux quelques secondes auparavant et que Pagis n’avait lui pas été exclu), il a par la suite montré une bonne technique mais pas assez de vitesse et de qualités défensives pour concurrencer Taiwo à son retour de la CAN.
La suspension de l’Argentin a permis à Jean-Philippe Sabo (2 matches, 1 titularisation, 91 minutes, non noté), l’arrière gauche de la réserve, de faire ses débuts avec les professionnels lors de l’élimination à Auxerre en Coupe de la Ligue. Il a d’ailleurs signé un contrat pro quelques jours plus tard mais devra progresser surtout physiquement pour espérer rejouer avec l’équipe fanion.
A suivre !