Albert Emon a fait jouer 24 joueurs différents lors des 27 rencontres de cette première partie de saison. Leurs performances, à l’image de celles de l’équipe, ont été contrastées.
En deux temps, faisons un petit flash back sur ces prestations.
Tout d’abord, certains ont été présents sur le banc des remplaçants mais ne sont jamais entrés ; ces jeunes, issus du centre de formation, sont venus faire le nombre pour pallier à des absences des professionnels. Ainsi Mehdi Sennaoui (contre Dnipro), Marek Amiri et Alexis Pradié (contre Berne), Fabrice Begeorgi (contre Dnipro et avant son prêt à Libourne), Mame N’Diaye (à Sedan, à Auxerre, contre Berne, contre Saint-Etienne), et Mohamed Amine Dennoun (à Lens) n’ont pas eu la joie de fouler une pelouse avec le maillot de l’équipe pro cette saison.
A l’opposé, deux professionnels (Leo et Khalifa Ba) n’ont jamais figuré sur une feuille de match mais ont été régulièrement appelés avec la CFA2.
Au poste de gardien de but, Cédric Carrasso (26 matches, 26 titularisations, 2340 minutes, 3 cartons jaunes, ma note 5.5) est le titulaire indiscutable. Sans être au niveau de son illustre prédécesseur, il est l’un des jeunes bons gardiens de L1, qui, si on lui laisse du temps, devrait devenir un des bons spécialistes du championnat. En effet, il a fait globalement de bonnes prestations mais a mal fini l’année avec plusieurs grosses erreurs (celle qui coûte la victoire à Sochaux, une autre grossière à Nancy et un match contre Saint-Etienne marqué par le sceau du doute). La trêve arrive donc à point nommé pour qu’il retrouve ses esprits et reprenne sa progression.
Sa doublure, Sébastien Hamel (1 match, 1 titularisation, 90 minutes, non noté), n’a joué que le match inaugural contre Dnipropetrovsk, profitant de la suspension du numéro 1. Difficile de juger ce qu’il vaut. La chose qui est sûre est qu’il n’est clairement pas mis en concurrence et qu’il connaît le banc de touche par coeur.
Le capitaine olympien, Habib Beye (26 matches, 26 titularisations, 2340 minutes, 4 cartons jaunes, ma note 5.5) a été le joueur de champ le plus utilisé et a été l’arrière droit de l’équipe. Il a tout de même fait quelques matches dans l’axe au moment où la défense prenait l’eau et qu’Albert Emon cherchait une solution. Comme son équipe, il a eu un sérieux coup de mou à l’automne.
Garry Bocaly (3 matches, 3 titularisations, 254 minutes, 1 carton jaune, non noté) a pris la place de latéral droit quand son capitaine a basculé dans l’axe. Malgré son jeune âge, on a vu qu’il avait le niveau pour déjà jouer en L1, qu’il était très vif et attiré par le but adverse. Il faudra néanmoins le voir plus souvent pour vraiment se faire une opinion plus tangible.
De l’autre côté de la défense, c’est Taye Taiwo (22 matches, 22 titularisations, 1860 minutes, 3 buts, 2 passes décisives, 2 cartons jaunes, 2 cartons rouges, ma note 5) qui est le titulaire. Après un bon début de saison, il a été très critiqué pour ses qualités de défenseur (marquage, positionnement, tactique) et a donc été remplacé par Alain Cantareil (8 matches, 5 titularisations, 570 minutes, 1 passe décisive, ma note 5) qui n’a pas montré assez de qualités pour lui prendre sa place. Le Nigérian est donc revenu dans l’équipe et a alors montré plus de sérieux et d’application.
Dans l’axe de la défense, Ronald Zubar (23 matches, 23 titularisations, 2050 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 5 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note 5.5) a été indiscutable malgré des prestations en dents de scie. Néanmoins, pour son jeu âge, son inexpérience et ses premiers mois à l’OM, il semble être promis à un bel avenir s’il continue à être sérieux et à travailler.
Le rôle de second stoppeur (les Olympiens ont en effet essentiellement joué à 4 derrière) a alternativement été occupé par Bostjan Cesar (13 matches, 13 titularisations, 1080 minutes, 2 cartons jaunes, ma note 4) et Renato Civelli (17 matches, 15 titularisations, 1410 minutes, 1 carton jaune, ma note 5). Le Slovène a débuté la saison avant de laisser sa place à l’Argentin qui a définitivement gagné sa place après une série de mauvaises prestations du numéro 21 olympien ponctué par une atroce fin de match à Boleslav. Néanmoins, l’ancien de Banfield semble encore un peu tendre mais si on lui laisse de temps, il pourrait peut-être devenir un bon défenseur de L1. Par contre, le Slovène parait réellement limité (brutal, lent, peu technique) et ne semble pas valoir mieux que remplaçant dans un club tel que l’OM.
Hassoun Camara (1 match, 1 titularisation, 90 minutes, non noté) a bénéficié du turn-over d’Albert Emon lors du match de Coupe de la Ligue à Montpellier pour faire une apparition au poste d’arrière droit sans vraiment montrer ce qu’il pouvait faire.
A suivre.