Après avoir fait le tour des gardiens de but et des défenseurs, place aux milieux de terrain et aux attaquants.
Lorik Cana (22 matches, 21 titularisations, 1873 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 8 cartons jaunes, ma note 6.5) est l’inamovible milieu de terrain récupérateur qui a été l’Olympien le plus régulier et le plus performant. Son point faible reste le nombre de cartons qu’il prend mais vu son rôle, cela n’est pas trop étonnant.
Il a été rejoint, à la fin du Mercato estival, par son ex-compère du PSG, Modeste M’Bami (17 matches, 17 titularisations, 1395 minutes, 6 cartons jaunes, ma note 4.5) qui, après des débuts plus que difficiles, semble retrouver un niveau convenable.
Avant cette arrivée, Sabri Lamouchi (8 matches, 6 titularisations, 562 minutes, 1 passe décisive, 2 cartons jaunes, ma note 5.5) était le plus souvent associé à l’Albanais mais l’ex-international a finalement décidé de rejoindre le Qatar pour des raisons pas très claires alors qu’il aurait du être un des éléments clef de l’effectif.
Wilson Oruma (23 matches, 14 titularisations, 1311 minutes, 1 but, 2 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note 4.5) a souvent joué mais a plus été un bouche-trou qu’un cadre de l’effectif étant donné sa polyvalence et surtout ses prestations trop moyennes.
Thomas Deruda (5 matches, 1 titularisation, 111 minutes, non noté) a fait deux apparitions avant d’être prêté à Libourne puis de revenir pour des raisons pas très nettes. Il a donc fréquenté la réserve phocéenne avant de revenir dans le groupe professionnel en fin d’année et de faire quelques sorties sous les sifflets du Vélodrome, pas liées à ses trop courtes apparitions en Blanc.
Salomon Olembé (6 matches, 81 minutes, non noté) a aussi joué des fins de rencontre après avoir surtout évolué avec la CFA2.
Au niveau des milieux de terrain offensifs, Samir Nasri (25 matches, 17 titularisations, 1602 minutes, 1 but, 1 passe, 1 carton jaune, ma note 5) a été le plus utilisé plus par défaut que grâce à des prestations convaincantes. En effet, Franck Ribery (17 matches, 14 titularisations, 1270 minutes, 1 but, 4 passes décisives, 3 cartons jaunes, ma note 5.5) est revenu avec un peu de retard suite à la Coupe du Monde qui n’a fini qu’une semaine avant le premier match officiel des Olympiens. Il a rapidement été décisif et été le fer de lance de l’OM convaincant du début de saison avec notamment une extraordinaire mi-temps au Parc des Princes. Par la suite, il s’est éteint, passant au travers de plusieurs matches avant d’être déclaré blessé et indisponible pendant plusieurs semaines.
Mathieu Valbuena (5 matches, 54 minutes, non noté) s’est cassé la cheville à l’entrainement durant l’été et n’a donc joué que des bribes de matches en fin d’année sans avoir le temps de montrer ce qu’il était capable de faire.
En attaque, Mamadou Niang (27 matches, 24 titularisations, 2177 minutes, 8 buts, 7 passes décisives, 5 cartons jaunes, ma note 5.5) a fait un très bon début de saison avec des buts et des passes décisives mais, à l’image de son équipe, son automne a été très difficile avec un retour de la maladresse du début de la saison passée.
Mickael Pagis (24 matches, 21 titularisations, 1659 minutes, 9 buts, 2 passes décisives, 3 cartons jaunes, 1 carton rouge, ma note 6) a moins joué mais a encore montré que, malgré moins d’activité, de vitesse, de puissance, il était très utile et efficace. Il est ainsi le meilleur buteur de la L1 à la moitié du championnat.
Toifilou Maoulida (26 matches, 17 titularisations, 1437 minutes, 5 buts, 3 cartons jaunes, ma note 5) est revenu sur terre après 6 mois, la saison dernière, au-delà de toute attente. Il est désormais le remplaçant qui peut rentrer en fin de match ou être titularisé en cas de blessure et/ou suspension.
Habib Bamogo (23 matches, 8 titularisations, 807 minutes, 5 buts, 2 cartons jaunes, ma note 5) a bien marché quand l’équipe tournait à plein régime même s’il était le plus souvent remplaçant. Par la suite, il a repris ses maladresses et ses entrées ont été de plus en plus brèves.
Djibril Cissé (3 matches 2 titularisations, 184 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 2 cartons jaunes, non noté) n’est revenu qu’au mois de décembre et a montré une grande envie, a été décisif mais n’a pas assez joué pour véritablement dire s’il va amener quelque chose à cette équipe.
Parmi les 24 joueurs utilisés par Albert Emon, seuls 17 ont réellement eu un temps de jeu conséquent. Lorik Cana a semblé le plus régulier et l’Olympien le plus en vue même durant la mauvaise période des Blancs. A l’opposé, Bostjan Cesar a perdu sa place faute à des performances bien pauvres et semble avoir été le moins bon Phocéen de cette première moitié de saison.