Pour les 32 matches joués par l’OM, Jean Fernandez a utilisé 28 joueurs. Faisons un retour sur les performances des 2 gardiens de buts, 8 défenseurs, 9 milieux de terrain et 9 attaquants lors des 6 premiers mois de la saison.
Les gardiens de but
Cédric Carrasso (18 matches, 18 titularisations, ma note : 6.5) a débuté la saison dans le but avec la suspension de Barthez. Les craintes liées à son inexpérience ont vite été effacées grâce à des performances toutes impeccables à tel point que la question de son maintien dans le but au retour du gardien de l’Equipe de France a été posée (chose même pas imaginable en juillet lors du début de son intérim).
Fabien Barthez (14 matches, 14 titularisations, ma note : 6) est revenu dans le but (et a récupéré le brassard) pour la réception du PSG, le 16 octobre. Il a fait deux premiers matches (contre Paris et à Moscou) remarquables et remarqués. Par la suite, il a été performant même s’il n’a pas encore retrouvé son meilleur niveau. Sa blessure au coude en fin d’année l’a semblé aussi pas mal l’handicaper.
Yannick Quesnel (0 match, non noté) a figuré sur les feuilles de match comme gardien remplaçant quand Barthez était absent mais il n’a pas jamais joué.
Les défenseurs
Andre Luis (19 matches, 16 titularisations, ma note : 4.5) a mis plusieurs semaines avant d’être opérationnel après une saison sans jouer à Benfica. Il a donc débuté lors de la défaite à Rennes fin août. Malgré une évidente puissance, il est handicapé par une incroyable lenteur et souffre face aux attaquants rapides. Sa qualité de relance est aussi plus que douteuse. Vu qu’aucun défenseur central ne s’est réellement imposé comme titulaire, il a pu joué souvent malgré des performances très médiocres.
Bostjan Cesar (15 matches, 15 titularisations, 1 but, ma note : 4.5) est l’autre nouveau de la défense centrale. Le stoppeur gauche slovène est arrivé en fin du Mercato et a attendu début octobre pour devenir titulaire, place qu’il n’a plus quitté malgré des performances très moyennes à cause d’une évidente lourdeur qui lui vaut de faire beaucoup de fautes. Il a inscrit son premier but (de la tête sur corner) pour le dernier match de Coupe UEFA contre Bucarest.
Habib Beye (23 matches, 19 titularisations, ma note : 5) a débuté la saison mais ses performances moyennes (et très éloignées de celles des années passées) l’ont poussé sur le banc. Il n’est revenu dans le 11 de départ que mi-octobre mais le plus souvent sur le flanc droit de la défense. Néanmoins, ses prestations n’ont jamais atteint le niveau de ce qu’il a fait par le passé sous le maillot blanc.
Frédéric Déhu (18 matches, 18 titularisations, 1 but, ma note : 5.5) a été le capitaine de l’OM durant la suspension de Barthez. Il a été expulsé lors du premier match de championnat et a été blessé pendant la rencontre contre Metz (juste après son unique but de cette demi-saison) ce qui lui a valu de manquer quelques matches. Les performances moyennes de ses remplaçants lui ont permis de reprendre logiquement sa place au sein de la défense centrale.
Demetrius Ferreira (23 matches, 18 titularisations, ma note : 5) a commencé la saison au poste d’arrière droit et a fait de bons matches avant de perdre sa place à cause de performances beaucoup moins efficaces.
Abdoulaye Meité (18 matches, 17 titularisations, 2 buts, ma note : 5.5) a été titulaire lors des 9 premières journées de championnat mais n’a plus débuté depuis en Ligue 1. Il a d’ailleurs porté le brassard de capitaine à plusieurs reprises. Pourtant ses prestations n’ont pas été si mauvaises, en tout cas pas pires que celles de ses remplaçants (Andre Luis et Cesar). On peut aussi noter qu’il a marqué trois fois : à Bordeaux pour la premier tour de la Coupe de la Ligue où il trompe Barthez, à Rome pour l’égalisation et surtout contre La Corogne pour le but (pourtant non valable car il fait une grosse faute) qui a fait basculer la première moitié de saison de l’OM.
Taye Taiwo (30 matches, 28 titularisations, 3 buts, ma note : 6) est l’Olympien qui a le plus joué lors des 6 premiers mois de la saison. Il s’est imposé comme le titulaire du poste d’arrière gauche plus grâce à sa puissance de tir (qui a amené beaucoup de buts, surtout en début de saison) qu’à ses qualités de défenseur. En effet, son placement est souvent défectueux mais il compense par une grosse envie et une incroyable puissance.
Koji Nakata (10 matches, 9 titularisations, ma note : 5) a été utilisé comme bouche trou dans la défense olympienne soit au poste d’arrière gauche soit au poste de stoppeur. Il n’a pas été fantastique mais a tenu son rôle honnêtement. Sa rencontre la plus marquante a été celle à La Corogne où il a fait un match impeccable jusqu’à une grosse erreur qui a provoqué l’ouverture du score galicienne.
Alain Cantareil (0 match, non noté) est apparu quelques fois en fin d’année dans le groupe sans jamais jouer tandis que Leyti N’Diaye (0 match, non noté) n’a jamais figuré sur une feuille de match.
A suivre, les milieux de terrain et les attaquants.