Après une finale continentale mais un parcours médiocre en championnat, l’OM se contentera cette saison des compétitions nationales avec de grandes ambitions vu l’important recrutement estival.
Août : 4 matches, 2 victoires, 1 nul et 1 défaite (6 buts marqués, 4 encaissés)
La saison débute avec 2 matches à domicile et deux victoires. La première contre Bordeaux arrachée aux forceps sur un but de Batlles dans les arrêts de jeu et une frappe inespérée de loin après quelques décisions d’arbitrage heureuses pour les Olympiens. Lille est ensuite logiquement étrillé 3-0 avec une belle démonstration et de grands espoirs mis dans cette nouvelle équipe surtout vu le parcours nordiste par la suite.
Les Blancs prennent ensuite un point à Nice dans un match à leur portée face à des Aiglons bien pâles à l’époque. Mais le premier gros coup d’arrêt intervient la semaine suivante avec la gifle (3-1) infligée par le FC Metz aux Phocéens au Vélodrome.
Septembre : 4 matches, 2 victoires et 2 défaites (2 buts marqués, 3 encaissés)
Ce sont ensuite les Sochaliens qui battent sans trop forcer l’OM à Bonnal. Heureusement que les Marseillais (emmenés ce soir là par un grandiose Barthez) inversent la tendance en battant Toulouse sur la plus petite des marges et un nouveau but décisif de Batlles. C’est sur le même score que les Phocéens replongent à Rennes sur un but de Frei. C’est encore un 1-0 qui conclut la dernière rencontre du mois de septembre avec encore un but de Batlles.
Octobre : 4 matches, 1 victoire et 3 nuls (4 buts marqués, 2 encaissés)
L’OM enchaîne ensuite un second succès consécutif à Nîmes face à des Istréens étonnamment timides et empruntés. Les Verts sont ensuite tout prêts de venir gagner au Vélodrome mais Koke sauve un point au bout des arrêts de jeu. Les Phocéens ramènent ensuite un point de Bollaert sans trop forcer face à des Lensois bien faibles. C’est un troisième match nul consécutif que les Marseillais obtiennent au Vélodrome face à Monaco avec un nouveau but de l’attaquant espagnol.
Novembre : 5 matches, 2 victoires et 3 défaites (8 buts marqués, 8 encaissés)
C’est ensuite les deux matches contre le PSG (un en championnat au Parc et le suivant au Vélodrome en Coupe de la Ligue) qui vont faire plonger le club dans une énième crise. A Paris, l’OM en supériorité numérique presque tout le match, se fait manger dans l’agressivité et l’attaque du ballon et s’incline 2-1 après être revenu au score une première fois par Batlles. Mais le sommet de l’humiliation est atteint trois jours plus tard à Marseille où l’équipe réserve du PSG, pourtant rapidement menée 2-0, élimine les titulaires phocéens.
Dans un Vélodrome en grève, l’OM, pourtant archi dominé pendant 45 minutes par des reléguables, bat Strasbourg en seconde mi-temps. Néanmoins, le comble de la médiocrité est atteint la semaine suivante à Ajaccio où les Olympiens sont ridiculisés par d’autres reléguables, qui n’avaient jamais gagné chez eux.
Cela provoque le départ de l’entraîneur qui ne sera resté qu’une dizaine de mois et du président dont les groupes de supporters ont eu la peau, comme les précédents et sans aucun doute comme les suivants…
Décembre : 3 matches, 1 victoire, 1 nul et 1 défaite (4 buts marqués, 4 encaissés)
C’est donc Philippe Troussier qui remplace José Anigo et Christophe Bouchet attend son successeur après l’audit de l’improbable Acariès commandé RLD, toujours aussi hallucinant dans ses choix humains.
Sur le terrain, les Marseillais s’imposent à Caen avec une grande réussite mais sont incroyablement passifs face aux Auxerrois qui s’imposent au Vélodrome le week-end suivant. Pour le dernier match de l’année, les Phocéens ramènent un point précieux de chez le leader lyonnais après un très bon match.
Au total : 20 matches, 8 victoires, 5 nuls et 7 défaites (24 buts marqués et 21 encaissés)
Malgré les incroyables remous qui ont agité les coulisses du club en fin d’année, les Phocéens ne sont pas si mal que çà sur le terrain même si les objectifs du début de saison sont loin d’être atteints. Ce qui est le plus navrant est de voir les performances de certains joueurs vu leur potentiel. L’erreur, comme toujours, serait de tout remanier lors du Mercato. Espérons que le staff comprenne enfin que sans stabilité l’OM continuera de rien gagner comme c’est le cas depuis plus de 10 ans.