Bilan de la saison 2008-09 : les joueurs (1/3)

Durant l’exercice 2008-09 Éric Gerets a fait évoluer 27 joueurs lors des 55 matches disputés par son équipe. En effet, Dmytro Nepogodov et Hilaire Munoz, les troisième et quatrième gardiens de l’effectif ne sont jamais apparus sur une feuille de match tout comme Bostjan Cesar, Pape Daouda M’Bow avant leur départ durant l’hiver. Par contre, […]

Durant l’exercice 2008-09 Éric Gerets a fait évoluer 27 joueurs lors des 55 matches disputés par son équipe.
En effet, Dmytro Nepogodov et Hilaire Munoz, les troisième et quatrième gardiens de l’effectif ne sont jamais apparus sur une feuille de match tout comme Bostjan Cesar, Pape Daouda M’Bow avant leur départ durant l’hiver. Par contre, Gaël Givet, Milos Krstic (avant d’être prêtés) et Cédric D’Ulivo ont été dans les 18 mais n’ont jamais foulé la pelouse avec l’équipe pro.

Au poste de gardien de but, Steve Mandanda (55 matches, 55 titularisations, 4995 minutes, ma note : 6) a fait une année de bon niveau même s’il n’a pas atteint les sommets de la saison passée. Il a sauvé son équipe et sa faible défense à de nombreuses reprises durant la première moitié de l’exercice mais n’a pas multiplié les miracles encaissant au final beaucoup de buts (1 par match en moyenne) même s’il est responsable sur un petit nombre d’entre eux. Rudy Riou (1 match, 45 minutes, non noté) n’a joué que la seconde mi-temps du match à Nantes suite à la blessure du gardien de l’Équipe de France. Il n’a rien eu à faire et a donc été une doublure quasiment pas mise à l’épreuve.

La défense a été le point faible de l’OM durant la première partie de 2008-09 avant de de devenir bien plus solide après la trêve.
Néanmoins, cela est venu plus du système de jeu et de l’esprit défensif de toute l’équipe que des prestations des défenseurs eux-mêmes car trois d’entre eux ont été des titulaires indiscutables durant toute la saison. En effet, au poste d’arrière gauche Taye Taiwo (52 matches, 51 titularisations, 4680 minutes, 4 buts, 2 passes décisives, 4 cartons jaunes, ma note : 6.5) n’a jamais été contesté grâce à une concurrence quasi-inexistante et des performances défensives solides ainsi qu’un poids offensif certain. Dans l’axe, le défenseur inamovible a été le stoppeur brésilien Vitorino Hilton (51 matches, 51 titularisations, 4561 minutes, 1 but, 5 cartons jaunes, ma note : 6) qui a mis une demi-saison à avoir le niveau escompté. C’est aussi grâce à ses progrès que l’OM a encaissé moins de but, même s’il est l’auteur d’une seconde période très faible contre Toulouse en fin de saison qui coûte cher.
Le troisième défenseur incontesté a été l’arrière droit Laurent Bonnart (44 matches, 44 titularisations, 4019 minutes, 4 passes décisives, 2 cartons jaunes, ma note : 6.5). Il a fait une seconde saison en Blanc dans la droite ligne de la première grâce à un irréprochable professionnalisme tout au long des rencontres avec, en plus de son sérieux défensif, une grande disponibilité offensive. Néanmoins, à force de beaucoup trop les solliciter, ses adducteurs ont lâché mi-mars face à l’Ajax et il a donc du se soigner pendant 2 mois. Pendant cette période, plusieurs joueurs se sont succédés et le principal a été l’Anglais Tyrone Mears (7 matches, 7 titularisations, 615 minutes, 1 but, 1 carton jaune, ma note : 5.5) qui a fait un boulot convenable avec surtout son but dans la prolongation à Amsterdam donnant la qualification pour les quarts de finale de la Coupe UEFA.
Durant la première moitié de la saison, malgré des performances en dents de scie, le second défenseur central a été la plupart du temps Ronald Zubar (29 matches, 27 titularisations, 2549 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 10 cartons jaunes, 1 rouge, ma note : 4). Le Guadeloupéen a en effet alterné les matches propres et solides et les bourdes monumentales qui ont couté beaucoup de buts à son équipe. Il a conservé sa place car Elamine Erbate (6 matches, 6 titularisations, 393 minutes, 2 cartons jaunes : ma note : 4) n’est jamais parvenu à s’imposer. Heureusement, et surement de façon trop tardive, Éric Gerets a finalement décidé de donner sa chance à Renato Civelli (18 matches, 16 titularisations, 1529 minutes, 2 buts, 1 passe décisive, 5 cartons jaunes, ma note : 6.5) et il ne l’a pas regretté. En effet, l’Argentin a été bien meilleur, apportant de la sérénité, de l’assurance, de la combativité, de la présence offensive mais aussi et surtout une incroyable envie de gagner.
Julien Rodriguez (7 matches, 7 titularisations, 631 minutes, 2 cartons jaunes, ma note : 6) n’a fait que quelques rares apparitions à cause d’une multitude de blessures tout au long de la saison.

A suivre…