Après avoir fait le tour des gardiens, des défenseurs et des milieux de terrain récupérateurs, place aux milieux offensifs et aux attaquants. Même si l’OM a obtenu la meilleure attaque de Ligue 1, c’est dans ce secteur qu’il y a eu le plus de joueurs utilisés tout au long de la saison.
Dans un rôle plus offensif, Hatem Ben Arfa (48 matches, 32 titularisations, 2988 minutes, 8 buts, 6 passes décisives, 6 cartons jaunes, ma note : 5.5) a fait un très bon début de saison avec des buts et des passes décisives. Il a eu beaucoup plus de mal en 2009 où il a peu à peu perdu sa place dans le onze de départ, à cause d’une énervante nonchalance et d’une implication pas à la hauteur de ce qu’on attend du meneur de jeu d’un des meilleurs clubs de l’Hexagone.
Mathieu Valbuena (45 matches, 33 titularisations, 2763 minutes, 3 buts, 3 passes décisives, 6 cartons jaunes, ma note : 5.5) a bénéficié des médiocres performances de l’ancien Lyonnais pour prendre sa place comme meneur de jeu. Il a aussi évolué sur l’aile droite mais n’a pas été aussi décisif que la saison passée.
Elliot Grandin (12 matches, 2 titularisations, 310 minutes, 2 buts, ma note : 4.5) après deux premiers matches avec des buts, est redescendu sur terre et ne s’est jamais imposé aussi bien comme milieu offensif ou comme attaquant. Il a logiquement été prêté à la trêve à Grenoble pour obtenir du temps de jeu.
En pointe, après le rapide départ de Djibril Cissé (3 matches, 1 titularisation, 113 minutes, non noté), Mamadou Niang (41 matches, 39 titularisations, 3237 minutes, 20 buts, 6 passes décisives, 5 cartons jaunes, ma note : 7.5) est devenu le principal fer de lance de l’attaque olympienne. Sans grande contestation, c’est le Phocéen le plus décisif et son absence durant l’hiver a fait très mal à son club. Bakari Koné (44 matches, 37 titularisations, 3083 minutes, 10 buts, 5 passes décisives, 5 cartons jaunes, ma note : 6) a fait de bons débuts mais il a eu plus de mal par la suite et n’a surtout pas pu compenser la blessure de son compère sénégalais au moment où l’OM en avait le plus besoin. Il a été dans l’ensemble à la hauteur dans les compétitions nationales mais a été moins à son avantage sur la scène européenne.
En janvier, alors que la blessure de Niang posait des problèmes dans l’effectif, Éric Gerets a donné quelques minutes de jeu aux jeunes Guy Gnabouyou (2 matches, 43 minutes, non noté) et Amine Dennoun (1 match, 21 minutes, non noté) avant que les arrivées offensives du Mercato hivernal ne s’imposent. En effet, Sylvain Wiltord (14 matches, 3 titularisations, 481 minutes, 1 but, ma note : 6) et Brandao (17 matches, 16 titularisations, 1458 minutes, 7 buts, 1 passe décisive, 4 cartons jaunes, ma note : 6.5) ont été mis à contribution très rapidement, dès le mois de janvier. L’ancien Rennais n’a ensuite fait que des apparitions en fin de rencontre alors que le Brésilien est devenu l’indiscutable avant-centre de l’équipe grâce à pas mal de buts et beaucoup de travail défensif.
Mamadou Samassa (31 matches, 7 titularisations, 1037 minutes, 2 buts, 3 passes décisives, 1 carton jaune, ma note : 4.5) n’a quant à lui été qu’un remplaçant ne parvenant jamais à s’imposer même quand les titulaires été absents. Contrairement à ce que certains avaient laissé penser, il n’a bien évidemment pas été le remplaçant de Djibril Cissé car il n’en a pas les qualités et surtout l’expérience.
On peut donc voir qu’Éric Gerets a utilisé pas mal de joueurs alors qu’à la trêve, ca n’était pas le cas. En défense, malgré un incroyable entêtement à faire jouer Zubar pendant de longs mois malgré des prestations plus que médiocres, il s’est finalement tourné vers Civelli et il a eu raison, sûrement trop tard. Au milieu de terrain, les joueurs ayant dans l’ensemble apporté satisfaction il n’a pas trop eu à se casser la tête même si Ben Arfa n’a pas eu le rendement espéré, surtout durant la seconde partie de la saison. Par contre, en attaque, heureusement que le Mercato hivernal est venu compléter avec efficacité un effectif trop juste quantitativement.
Les Olympiens ont donc atteint leur objectif du début de saison, une qualification en Ligue des Champions, mais ont raté de peu le titre de Champion de France. Le parcours au Vélodrome et l’incapacité à faire sauter le verrou de certaines équipes du bas de tableau a couté cher car le parcours hors de Marseille a été exceptionnel avec une incroyable discipline collective de la part de tous les joueurs.