Après le titre de champion envolé d’un rien au profit des Girondins de Bordeaux et une fin de saison agitée avec le départ de l’entraineur Éric Gerets, puis celui du président Pape Diouf, la saison 2009-10 démarre avec pas mal de mouvements dans l’effectif. Ainsi, les départs de Gaël Givet, Renato Civelli, Ronald Zubar, Karim Ziani, Modeste M’Bami, Boudewijn Zenden et du capitaine Lorik Cana sont compensés par les arrivées de Souleymane Diawara, Gabriel Heinze, Édouard Cissé, Lucho Gonzalez, Stéphane Mbia, Cyril Rool, Fabrice Abriel et Fernando Morientes.
Didier Deschamps dispose ainsi d’un effectif alléchant qui fait de l’OM LE grand favori du championnat de France 2009-10. Néanmoins, comme trop souvent après une saison intéressante, il y a beaucoup de changements et il faut que la mayonnaise prenne rapidement pour espérer remplir les objectifs annoncés durant l’été : être le meilleur club de l’Hexagone et enfin passer le premier tour de la Ligue des Champions.
Août : ça commence bien
Durant les matches amicaux de préparation, les résultats ont été bons et la saison démarre avec une victoire 2-0 à Grenoble. Le premier match à domicile a lieu à Montpellier, le stade Vélodrome étant indisponible suite à l’accident survenu lors de la préparation du concert de Madonna. Les Phocéens battent Lille sur le plus petit des scores.
Les Marseillais ramènent ensuite un bon 1-1 de leur déplacement à Rennes avant de faire 0-0 au Vélodrome contre Bordeaux après avoir très largement dominé le match qu’ils auraient finalement du perdre dans les arrêts de jeu sans un but généreusement refusé aux Girondins.
Bilan : 2 victoires, 2 nuls, 4 buts marqués, 1 encaissé
Septembre : la machine se grippe
Le mois de septembre débute avec un succès 2-1 au Mans puis un Milan AC super réaliste (mais largement dominé) s’impose à Marseille sur le même score pour l’ouverture de la Ligue des Champions. Montpellier vient ensuite lourdement s’incliner dans l’enceinte du Boulevard Michelet 4-2. A la fin du mois, les joueurs de Didier Deschamps perdent pour la première fois en Ligue 1 (3-2 à Valenciennes). Ils sont ensuite corrigés à Madrid 3-0 face à une équipe largement supérieure et, après seulement deux matches en C1, les Olympiens sont quasiment éliminés…
Bilan : 2 victoires, 3 défaites, 9 buts marqués, 11 encaissés
Octobre : toujours pas de jeu et des résultats moyens
Monaco vient gagner 2-1 au Vélodrome le 4 et heureusement que les Olympiens sont plus à l’aise hors de leur stade avec un net succès (3-0) à Nancy, puis un beaucoup plus étriqué (1-0) à Zurich pour la fin des matches aller de la Ligue des Champions. Suite à la piteuse manipulation du PSG et de la Ligue agitant le foulard grippe A, le match contre le PSG est reporté … l’après-midi précédent la rencontre.
Le dernier jour du mois, 11 Marseillais sont incapables de battre 10 Toulousains, leur gardien ayant été expulsé en tout début de partie.
Bilan : 2 victoires, 1 nul, 1 défaite, 6 buts marqués, 3 encaissés
Novembre : un match exceptionnel
Malgré un match d’une incroyable pauvreté face à une équipe indigne de la Ligue des Champions, les Provençaux corrigent (6-1) Zurich et assurent leur troisième place en C1 et une qualification en C3. Le 8 a lieu LE match de cette première moitié de saison et une des plus grandes rencontres de l’histoire du championnat de France avec un 5-5 à Gerland : les Olympiens mènent 3-1 à quelques minutes de la fin et sont finalement à deux doigts de perdre sans une égalisation miracle au bout des arrêts de jeu.
Après la trêve internationale, les Marseillais battent le PSG sur le plus petit des score au terme d’une partie sans intensité alors que cela s’annonçait extrêmement chaud après le report du match quelques semaines auparavant.
Le 25, malgré une solide prestation (1-1), les Phocéens ne parviennent pas à s’imposer à Milan avec deux buts d’écart, ce qui aurait encore pu faire espérer une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Le mois se termine par une défaite à Lens 1-0 à la dernière seconde du temps additionnel contre des adversaires d’un niveau lamentable, mais plus volontaires et qui n’ont pas forcé pour contrer l’effrayante pauvreté du jeu marseillais.
Bilan : 2 victoires, 2 nuls, 1 défaite, 13 buts marqués, 8 encaissés
Décembre : du mieux en L1 sauf le dernier match
Les Olympiens se reprennent en gagnant 3-1 à Nice puis se font corriger sur le même score par un Real bien plus fort qui a accéléré quand il le voulait pour s’imposer. L’OM enchaine ensuite une bonne série de trois rencontres (2-0 contre Boulogne, 2-1 à Lorient puis 0-0 à Saint-Étienne) avant de s’effondrer contre Auxerre (2-0) pour la clôture de l’année 2009.
Bilan : 3 victoires, 1 nul, 2 défaites, 8 buts marqués, 7 encaissés
A la fin de la première moitié de cette saison 2009-10, le premier objectif (jouer les huitièmes de finale de la Ligue des Champions) n’a pas été rempli et le second (redevenir, enfin, Champion de France) semble plus que compromis. En effet, malgré un classement convenable, le retard est déjà conséquent sur le leader bordelais et surtout l’absence de jeu collectif ne fait pas espérer revenir tout en haut du classement.
Comme tous les mois de janvier depuis de longues années, on se met à espérer gagner une Coupe pour enfin remporter un trophée…
Il faudra aussi accrocher une place dans le duo de tête pour continuer à jouer la Ligue des Champions lors de la saison prochaine. Bref, rien de nouveau et rien d’enthousiasmant pour la fin de la saison 2009-10…