Au terme d’un match triste, qui ne fut animé qu’après l’expulsion de Planus, l’OM revient de Bordeaux avec un point. A la vue des 10 dernières minutes, le club de Didier Deschamps aurait peut-être pu espérer la victoire, mais le réalisme n’était pas là… A noter également la très grande prestation de l’arbitre, complètement dépassé, notamment sur le but girondin.
Laprovence.com : l’OM a fait trembler Bordeaux
L’OM n’aura pas été à la hauteur, c’est une certitude. Pourtant, il y a de quoi nourrir des regrets. Et sans chercher beaucoup, on pourrait trouver beaucoup d’excuses à un tel constat : un but bordelais entaché d’une faute, une domination sans partage des Girondins, un jeu hâché par les bousculades et coups d’épaules, l’accumulation des matches ces derniers jours… Pourtant, rien n’explique l’apathie des Olympiens qui a précédé leur soudain réveil, à un quart d’heure de la fin. Les Girondins ne se sont pourtant pas montrés imbattables. Malgré un contrôle aisé de la balle durant toute la première période, Gourcuff et les siens n’auront pas réussi à se procurer une seule occasion sérieuse pendant toute la première mi-temps. Mais ils ont marqué. 45e et dernière minute de cette première mi-temps, Ciani adresse un bon centre à destination de Chamakh. Le Marocain tente de placer une tête mais Mandanda est sur la balle. Dans son élan, Marouane Chamakh heurte de plein fouet le portier olympien, qui pousse ainsi malencontreusement la balle dans ses filets. L’arbitre de touche signale que le but est tout à fait valable et les contestations des Olympiens n’y font rien. Ils rentreront au vestiaire menés au score. […]
La minute suivante sera la bonne. Coup franc tiré par Abriel, la balle est prolongée de la tête par Valbuena. Brandao, dans la surface, remet de la tête pour Cheyrou qui trompe Ramé. 1-1, l’OM se relance et l’OM va pousser durant ces dernières minutes ! Lucho tout d’abord puis Valbuena et Bocaly ratent de peu l’occasion de prendre l’avantage. Il est cependant trop tard, Bordeaux souffre mais Bordeaux tient le coup et parvient à sauver le point du match nul. L’OM peut nourrir des regrets… mais pourtant, sur l’ensemble du match, les hommes de Didier Deschamps sont revenus de loin.
Francefootball.fr : l’OM perd gros
Ne dites plus 33, dites 34. Trente-quatre ans (1er octobre 1977) que l’OM ne s’est plus imposé à Chaban-Delmas, ça laisse le temps de se faire une raison. Et il faudra doublement se la faire, cette raison, après ce match nul (1-1) ramené dimanche de Chaban-Delmas : refroidis par un but bordelais entaché d’une faute grossière, les Marseillais accusent désormais onze points de retard sur le leader. Le titre s’éloigne un peu plus de la Canebière, cette saison encore.Tenant du titre versus dauphin, le retour. Dans le genre » match verrouillé « , on a rarement fait aussi bien. Doublement cadenassé, même. Qu’il fut longtemps difficile, d’un côté comme de l’autre, d’approcher la surface de réparation adverse : les Bordelais serraient parfaitement bien leurs lignes (Ciani signalant d’ailleurs, par la qualité de sa prestation, qu’il assumait pleinement la succession de Diawara), et les Olympiens manquaient de précision aux alentours du but opposé. Tout cela donnait quoi ? A l’heure de jeu, zéro occasion de part et d’autre. Il fallait donc que le sort s’en mêle : il choisissait le camp girondin, sous les auspices bienveillants de M. Duhamel, qui validait un but contre son camp de Steve Mandanda pourtant chargé irrégulièrement par Marouane Chamakh (45e+1). Sans doute conscient de l’erreur, l’arbitre sifflait l’expulsion de Marc Planus (61e), coupable d’un tacle par derrière sans tendresse sur Mamadou Niang. Le mal était fait, glissera pourtant Didier Deschamps au coup de sifflet final.
Sudouest.com : Bordeaux préserve le nul contre Marseille
Bordeaux, réduit à 10 pendant plus d’une demi-heure, et Marseille, qui a pressé jusqu’au bout à l’image de son capitaine emblématique Niang, se sont une nouvelle fois neutralisés (1-1), en clôture de la 20e journée de L1, dimanche à Chaban-Delmas.
Avec ce nul concluant un match à rebondissements, dont la sortie sur blessure de Carrasso, Bordeaux conserve une avance de sept points sur Lille, vainqueur du PSG (3-1) samedi. L’OM, un concurrent direct pour le titre, reste à 11 points du champion de France.
La montée offensive de Michaël Ciani, en toute fin de première période, était le seul éclair de 45 première minutes soporifiques, où les maladresses techniques le disputaient aux relances imprécises.
L’ex-Lorientais, parti à 30 mètres de ses propres buts lançait un raid sur le côté droit et centrait. Chamakh, à l’affût et à la lutte avec Mandanda, obligeait de la tête le gardien phocéen à repousser de la main le ballon dans ses propres buts (1-0, 45e)
Le but girondin, validé par M. Duhamel, était accueilli par les vives protestations des joueurs et du banc phocéens. […]
Les entrées de Ben Arfa et de Valbuena pour donner plus d’allant offensif étaient vaines côté Marseillais, malgré les coups de boutoir de Brandao, repris par Ciani, et Niang, dont la tête piquée était repoussée sur la ligne par Trémoulinas… jusqu’au but égalisateur de Benoît Cheyrou, qui reprenait de volée un mauvais renvoi de la défense girondine (1-1, 81e) et trompait Ramé.
Un dernier tir à ras de terre de Valbuena, une tête plongeante de Bocaly et une reprise de Brandao faisaient trembler Chaban-Delmas, mais Bordeaux, bien qu’émoussé, résistait.
Sofoot : l’OM se réveille trop tard
Dans un choc assez plat, les Girondins ont d’abord maitrisé le match sereinement pour ouvrir la marque sur un but contre son camp de Mandanda consécutif à une faute de Chamakh non sifflée. En deuxième période, les Marseillais ont su profiter de l’expulsion de Planus pour revenir au score et multiplier les occasions dans les 10 dernières minutes. En vain : mauvaise opération pour l’OM…
Hilton avait prévenu avant la rencontre : « la poursuite se commence aujourd’hui ». Poursuite, poursuite, c’est vite dit, mais Marseille a su ramener un point de Chaban-Delmas. C’est déjà ça. Et quelque part, ils peuvent remercier l’arbitre, monsieur Duhamel, mais aussi le maudire. Le remercier parce que c’est suite à l’expulsion de Planus qu’ils ont enfin pu faire jeu égal avec leurs hôtes et même dominer Bordeaux. Le maudire, car il a accordé un but entaché d’une grosse faute aux Bordelais. Voilà, ce n’est pas très classe de tout mettre ainsi sur le dos de l’arbitre, mais comme l’a dit Didier Deschamps à la fin de la rencontre, il est parfois difficile de ne pas en parler… […]
Au final, un match nul qui s’inscrit un peu comme un acte manqué pour tout le monde, bordelais, marseillais et corps arbitral. Pour tout le monde sauf pour un homme qui répond au nom de Mickaël Ciani. Avec l’ancien Lorientais, Bordeaux n’a pas forcément perdu au change. Le successeur de Souley Diawara a fait un match de très très haut niveau, genre équipe de France… Ciani, défenseur central, meilleur joueur de cette rencontre, tout un symbôle. En attendant, après cette rencontre comme avant son coup d’envoi, Bordeaux a onze points d’avance sur Marseille. Onze, ça fait beaucoup