Bordeaux 2-2 OM : revue de presse de la planète

Après trente premières minutes pleines et ponctuées par deux buts, les Girondins se sont réveillés et ont fait subir une dernière heure pénible à des Olympiens qui ont quand même arraché un point après s’être fait rejoindre à vingt minutes du terme. La fin de match a été compliquée et il s’en est fallu de […]

Après trente premières minutes pleines et ponctuées par deux buts, les Girondins se sont réveillés et ont fait subir une dernière heure pénible à des Olympiens qui ont quand même arraché un point après s’être fait rejoindre à vingt minutes du terme. La fin de match a été compliquée et il s’en est fallu de pas grand-chose pour que les joueurs d’Eric Gerets repartent de Bordeaux avec une défaite.
Néanmoins, la déception est importante dans les medias marseillais tandis que la presse nationale voit en ce résultat nul, l’aboutissement logique d’une partie de qualité avec du spectacle, de l’intensité et des buts.

L’Equipe.fr : MARSEILLE : trois points d’avance sur la L2
La pilule restera plus difficile à avaler. La revanche sur la déroute de Liverpool (0-4) aurait pu être éclatante. Niang avait ouvert le score dès la 51e seconde, cueillant tout en puissance une talonnade de Cissé, titulaire surprise dans le 4-4-2 en losange qui est le système préféré d’Eric Gerets. Le Sénégalais était encore décisif pour doubler la mise à la 27e minute, effaçant trois joueurs pour passer à Nasri, dont une nouvelle talonnade servait Benoît Cheyrou. […] Mais l’équipe d’Eric Gerets, ensuite, ne serait plus vraiment dangereuse. Elle peut se reprocher de n’avoir pas offert de réponse suffisamment consistante face à une équipe girondine plus volontaire. Marseille reste fragile au classement, avec une quatorzième place à peine bonifiée de trois points d’avance sur le maintien. Elle reste fragile tout court : une seule fois, en cinq occurrences cette saison, Marseille a gagné à l’extérieur après avoir inscrit le premier but (à Caen, 2-1).

La Provence.fr : l’OM peut s’en vouloir
Hier, l’équipe d’Éric Gerets a eu deux buts d’avance, mais cet acquis a encore été insuffisant pour repartir de Gironde avec une victoire. Si les Olympiens ne sortent pas vainqueurs d’une partie en ayant compté un avantage pareil, on se demande bien ce qu’il leur faut pour le faire.
Une fois encore, cette saison, les carences défensives ont plombé l’OM. Rodriguez et Givet, hachés menus par Liverpool et blessés, Faty et Zubar, leurs suppléants, n’ont pas réussi à stabiliser leur équipe eux non plus. Pour gagner hier, il aurait fallu que l’OM marque plus que deux buts mais après avoir accompli une entame explosive, l’attaque olympienne a, elle, gâché le peu d’occasions qu’elle s’est procurées en 2 e mi-temps. C’est frustrant d’un côté, mais de l’autre, on peut toujours se dire que ce point ramené de Lescure est à ranger parmi les bonnes pioches. L’OM a porté sa série d’invincibilité en championnat à six matches (3 victoires, 3 nuls) et il a montré qu’il savait réagir après une claque comme celle de mardi dernier devant Liverpool.
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Avec un tel matelas, l’OM avait tout pour voir venir. Mais il a trouvé le moyen de se mettre dans l’embarras. On l’avait senti venir au fur et à mesure de cette 1re mi-temps. Car si les Olympiens avaient bien fait les choses devant, derrière, en revanche, la charnière Zubar-Faty n’avait rien d’une « machine à relancer » dernier cri. Elle finit même par céder avant la pause, à la sortie d’un gros cafouillage, et c’est au moment où cette défense donnait l’impression d’être un tantinet plus cohérente qu’elle passa au travers après l’heure de jeu. En étant aussi peu rigoureux et tranchant dans son propre camp, on ne peut pas s’imposer. Même avec deux buts d’avance.

Football365.com : les temps des regrets
Un point de gagné ou deux de perdus ? La question était sur toutes les lèvres à l’issue de cette rencontre, aussi bien dans le vestiaire bordelais que dans celui de Marseille. Pour les Girondins, on serait tenté de dire que ce nul est une bonne opération puisque les joueurs de Laurent Blanc étaient menés 2-0 après 27 minutes de jeu. En difficulté et privés de ballon au milieu de terrain, les locaux ont finalement trouvé le bon rythme à partir de la demi-heure mais ils ont dû se contenter du nul après une heure de qualité. Impossible cependant de ne pas ressentir une certaine frustration puisque Cavenaghi, entré en fin de match, aura eu deux balles de victoire au bout du pied. Côté marseillais, c’est à peu près le même constat. Etrillés en début de semaine par Liverpool, les joueurs d’Eric Gerets avaient trouvé le meilleur remède avec ces deux buts dans la première demi-heure. Mais la suite a été plus compliquée et sans un peu de chance et surtout un Mandanda décisif, la défaite aurait pu sanctionner quelques errements défensifs. Alors, un point de gagné ou deux de perdus ? Sans doute un peu des deux finalement…

OM.net : un bon point, mais des regrets
En tant que tel, un match nul à Bordeaux est à considérer comme un résultat positif. A fortiori quand on s’attarde un peu sur la dernière demi-heure de match largement dominée par les Girondins et l’arrêt incroyable de Mandanda dans les arrêts de jeu. Pourtant, la sortie olympienne à Chaban-Delmas a de quoi laisser des regrets. Auteurs d’un début de match survitaminé, les Marseillais avaient deux buts d’avance après une demi-heure de jeu sur des Bordelais vraiment chahutés. Une aubaine sur cette terre qui se refuse à l’OM depuis trente ans mais un magot qui allait fondre lors de l’heure de jeu qui suivit. coup de sifflet final. Bien loin des espoirs suscités près d’une heure plus tôt…

Eurosport.fr : l’OM peut s’en vouloir
Décidément, les mauvaises habitudes ont la vie dure. Et les séries négatives aussi. Incapable de venir à bout de Bordeaux en Gironde depuis 1977, Marseille devra donc patienter une année de plus pour pouvoir vaincre ce sortilège. Et pourtant, le groupe d’Eric Gerets pensait bien avoir fait le plus dur, menant rapidement au score face à des Bordelais toujours aussi endormis dans leur entame de match. A l’arrivée, le partage des points (2-2) est presque plus une excellente opération pour les Phocéens… que pour les protégés de Laurent Blanc. Rageant.
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Pour l’OM, ce point du match nul a tout du point d’interrogation tant les Olympiens peuvent s’estimer heureux au vu de la seconde période difficile qu’ils ont vécue à Chaban-Delmas… et déçus d’eux-mêmes devant leur manque de maîtrise constante. Une lacune qui ne fait que s’ajouter aux éternels tares du jeu marseillais cette saison. Voilà de quoi nourrir le cahier des bonnes résolutions à venir pour la troupe d’Eric Gerets.