Après Cesar Azpilicueta, l’Olympique de Marseille semble vouloir continuer à recruter des joueurs espagnols évoluant en Liga. Ainsi, le quotidien sportif ibétique AS nous révèle que les dirigeants phocéen s’intéresserait à Alberto Botia qui évolue actuellement au Sporting Gijon.
Botia : une formation à l’honneur
Alberto Botia, de son vrai nom Alberto Tomás Botía Rabasco, est un footballeur espagnol né le 27 janvier 1989 à Murcie. Il évolue principalement au poste de défenseur central pouvant également jouer sur le côté gauche de la défense.
Après avoir débuté au Real Murcie, il intègre en 2003 la Masìa, le prestigieux centre de formation du FC Barcelone, l’un des meilleurs au monde si besoin était de le préciser. Le jeune Alberto y fait ses classes l’équipe B de Barcelone entre 2003 et 2009 avec une apparition en équipe première en 2009 lui permettant d’ouvrir son palmarès chez les professionnels avec le titre de champion d’Espagne. Conscient qu’il ne percera pas dans l’équipe première, il est prêté au Sporting Gijon pour la saison 2009-2010, club où il sera définitivement transféré l’été dernier, le FC Barcelone gardant une option préférentielle de rachat.
A noter qu’Alberto Botía a joué avec les diverses équipes d’Espagne en catégorie junior et espoirs. Remportant le Championnat d’Europe espoirs 2011, il est convoqué par Vicente del Bosque pour la première fois le 25 août 2011 pour deux matchs en septembre : un amical face au Chili et un comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2012 face au Liechtenstein.
Botia un joueur d’avenir pour pas trop cher ?
Fort de ses prestations depuis maintenant un an et demi avec le Sporting Gijon, Alberto Botia, beau bébé d’1m86 pour 75kg, commence à se faire doucement mais sûrement un nom de l’autre côté des Pyrénées malgré une position peu enviable de 19ème de Liga.
Suivi notamment par l’Atletico Madrid, le FC Valence, le journal AS nous informe que l’OM serait en contact avancé avec le défenseur espagnol pour la saison prochaine. Voulant rajeunir son effectif pour les années à venir et à moindre coût, le club phocéen compte bien rééditer la bonne affaire Azpilicueta pour préparer la succession du sénégalais Diawara.
En effet Botia ne coûterait que seulement 2.5 millions d’euros, malgré sa clause de 20 millions d’euros, disposant d’un salaire abordable actuellement (600 000 euros par saison), il ne serait pas un poids pour la masse salariale chère à notre bon président Vincent Labrune. L’OM n’aura pas trop de mal à s’aligner pour concurrencer un FC Valence toujours en proie à des difficultés financières (sic) et n’a rien à envier à un Atletico Madrid jouant toujours les places d’honneur en Espagne. Mais un troisième larron d’un tout autre calibre pourrait s’inviter : l’ancien club de Botia, le FC Barcelone.
Le retour de l’enfant prodigue ?
Avant de céder son joueur au Sporting, le Barça a eu la bonne idée d’inclure une clause lui permettant d’avoir un droit de rachat durant trois ans. L’été prochain, les Blaugrana auront donc une dernière possibilité de le faire revenir en Catalogne contre 2.5 millions d’euros, somme que l’Atlético Madrid et le FC Valence seraient prêts à mettre également. La tentation de revenir dans son club formateur pourrait peser lourd dans la balance du jeune espagnol mais se contentera-t’il de jouer les remplaçants au moment où sa carrière prend son envol ? Pas si sûr… Surtout que le FC Barcelone pourrait viser un défenseur confirmé en la présence d’Adil Rami (FC Valence) ou d’encore Thiago Silva (Milan AC)
L’OM a donc des atouts dans sa manche avec tout d’abord Azpilicueta, son compatriote en sélection espoir et surtout l’assurance de pouvoir jouer plus également. Le joueur, en tout cas, a la tête sur les épaules et a déjà refusé les pétrodollars russes d’Anzhi pour rester dans un championnat compétitif qu’est la Liga, qui reste sa préférence pour l’avenir.
A défaut de recruter des joueurs chers et confirmés, l’OM se doit de préparer l’avenir en misant sur des jeunes talents pas chers, comme Mendès du Havre, en espérant une explosion rapide au plus haut niveau comme Nkoulou cette année ou Valbuena et Taiwo ces dernières années.