C’était l’an dernier, la famille recroquevillée des présidents de clubs de l’élite voyait naître un bambin. Il était beau le bébé Bouchet, avec son air angélique, comme pour s’intégrer rapidement dans le nouvel univers qui serait désormais le sien. Dès le début de son règne, il impose ses décisions avec autorité et un savoir-faire qui saura bien vite faire oublier les époques de disettes, sous les régences successives de Marchand (d’illusions) et autre Ceccaldi.
Dès lors, il fait l’unanimité dans son royaume de Marseille, mais ne tarde pas à faire des envieux à la Ligue Toute-Puissante, Vatican du Football, où siègent les intouchables autres Présidents. Ces évêques Aulas, Martel et Cie, voient arriver dans leur paroisse un prosélyte, un ancien écrivain, qui s’est converti depuis peu aux pratiques douteuses du monde du Football.
Le problème avec le nouveau-né, c’est qu’il grandi bien vite, il prends du galons grâce à des decisions judicieuses comme celle de placer le Général Perrin à la tête de son armée. Alors le petit Bouchet Ier devient grand, et entre dans sa crise d’adolescence. Alors que son armée, sous la tutelle du Général Perrin, écrase les armées de France et de Navarre, Bouchet Ier se prend au jeu de bouleverser l’ordre établi, devient un sans-culotte et revêt le bonnet frigien. Il en veut au monde entier, et s’en va en guerre au pays de Thiriez, souverain pontife.
Alors que la Ligue chante un Te Deum, qui ressemble plus à la chanson « Petit Frère » d’Iam, Bouchet réclame l’égalité des droits de la boite à troubadours. Bientôt, il réclame la tête du Prince de Monaco, représentant des privilèges et de la noblesse. Bientôt, les agissements présomptueux et effrontés de Bouchet Ier viennent déranger les intouchables de la Ligue. Ils voient en Bouchet Ier une menace pour leur petit empire. Les Rois se liguent entre eux.
Le petit-fils de Charles Martel, Gervais (pas Charles Gervais), s’allie avec le Champion Aulas, alors que Jean-Louis Triaud résiste encore à l’armée de Bouchet Ier qui veut s’emparer du front de son l’armée Girondine. Voilà une triple-alliance qui s’est formée contre un Roi qui fait l’unanimité dans son royaume, mais qui déchaîne le haine au-delà de ses frontières. Ce qui n’est pas sans rapeller le défunt Fernandez Ier.