Après une branlée mémorable face à l’Olympique Lyonnais et la polémique qui s’en est suivi (qui n’avait hélas rien à voir avec la piteuse prestations des Olympiens), l’OM se déplace à Brest en ce début d’après-midi avec comme objectif de rectifier le tir. Le capitaine phocéen, Steve Mandanda a sonné la charge cette semaine face à la presse. « Soit on est abattu et on va à Brest à reculons, auquel cas ce sera compliqué pour nous, soit on fait preuve de caractère et on essaye de montrer un autre visage pour l’emporter. » Malgré un classement assez médiocre (14ème), Brest demeure une des rares équipes à n’avoir pas perdu à domicile depuis le début de saison. C’est donc en place forte que l’Olympique de Marseille se rend. On peut penser qu’en cas de défaite, les joueurs et surtout les dirigeants se trouveront en grande difficulté pour la réception de Lorient la semaine prochaine. « On a un peu puisé dans nos réserves, admet le capitaine olympien. Dans l’état d’esprit, on est moins conquérant et moins rigoureux par rapport à ce que qu’on faisait en début d’exercice » estimait Mandanda il y a quelques jours. Il faudra pourtant gagner aujourd’hui.
Brest – OM minute par minute
En grande difficulté depuis le début de saison dans son rôle de milieu défensif, Charles Kaboré a été laissé sur le banc de touche. Il est remplacé par Joey Barton qui a été tout aussi médiocre face à Lyon. Elie Baup a décidé de ne faire aucun autre changement sachant qu’Amalfitano retrouve le onze de départ après une suspension. Mandanda dans les buts. Abdallah, Diawara, Nkoulou et Morel en défense. Barton, Cheyrou, et Valbuena au milieu. Amalfitano, J. Ayew et A. Ayew en attaque.
Encore une fois l’OM ne joue pas avec les couleurs du club et de la ville. Comme quoi le marketing est plus important que l’image du club. Et après il y en a qui se plaignent qu’on doute d’eux. La LFP interdit les fumigènes. A quoi le brouillard ? Le stade brestois est recouvert d’un brouillard qui rend la visibilité du match assez désagréable. Tant qu’à prendre des décisions stupides, autant y aller jusqu’au bout.
Brest met un énorme pressing et un gros impact physique dans ce début de rencontre. Chauvin veut certainement que ses hommes bousculent des Olympiens remplis de doutes.
11ème minute : centre détourné de Valbuena pour la tête lointaine d’Amalfitano qui oblige le portier breton à s’envoler.
13ème minute : reprise de volée de Valbuena de 22 mètres qui ne trouve pas le cadre
15ème minute : un-deux entre les frères Ayew pour la frappe de l’extérieur d’A. Ayew qui ne trouve pas le cadre
Après 7-8 minutes difficiles, les Olympiens ont désormais le pied sur le cuir et commencent à se montrer dangereux. Mais pour marquer, il faut d’abord cadrer.
20ème minute : magnifique inspiration de Barton en profondeur pour Amalfitano qui centre en première intention pour A. Ayew qui est hélas trop court pour propulser le ballon dans les buts adverses
28ème minute : frappe lointaine de Barton qui passe largement au dessus des buts de Thébaux
31ème minute : Valbuena décale Amalfitano qui croise trop sa frappe et ne cadre donc une nouvelle fois
0-1 : centre en retrait de Barton pour la frappe en retrait de Diawara qui de l’intérieur du droit trompe Thébaux (34ème minute)
Après plusieurs tirs non cadrés de la part des attaquants de l’équipe phocéenne, il faut que ce soit un défenseur centre, Souleymane Diawara, qui pour son premier tir cadre sa frappe. C’est dingue !
36ème minute : jolie numéro d’Amalfitano qui tente de glisser le cuir entre les jambes du portier breton mais le gardien stoppe le tir
36ème minute : belle frappe enroulée de Valbuena qui est à deux doigts de tromper Thébaux qui fait un bel arrêt
38ème minute : sortie de Cheyrou blessé et rentrée du très contreversé Kaboré
1-1 : corner brestois pour une reprise brestoise repoussée par Mandanda puis placé dans les buts par Benschop (42ème minute)
Une fois de plus, les Phocéens se font surprendre sur un coup de pied arrêté. Assez incompréhensible d’autant que les hommes de Baup sont plutôt athlétiques.
45ème minute : frappe enroulée de Kaboré qui passe de peu au dessus des buts du Stade Brestois
Les deux équipes retournent au vestiaire sur ce score de parité. Dommage car les Marseillais avaient fait l’essentiel en ouvrant le score. Aucun changement pour cette seconde période.
48ème minute : centre au second poteau d’Amalfitano détourné par un Brestois mais Barton contrôle et enchaîne une reprise du droit que Thébaux repousse
50ème minute : centre d’Amalfitano pour la tête de J. Ayew qui ne trouve pas le cas
1-2 : Valbuena décale Barton qui te l’extérieur du droit offre un caviar à A. Ayew dans les buts vides. Magnifique. (56ème minute)
61ème minute : centre d’Amalfitano au premier poteau pour la tête de J. Ayew qui, dans une position difficile, ne peut ajuster sa tête
Amalfitano est aujourd’hui de tous les bons coups côté phocéen. Avec Valbuena, il est un des meilleurs sur le terrain pour le moment.
76ème minute : rentrée de Rémy à la place de Valbuena, encore une fois très performant lors de cette rencontre
77ème minute : frappe magnifique de Lesoimier de 30 mètres qui oblige Mandanda à s’envoler
Amalfitano a pris le rôle de meneur de jeu et Rémy celui d’ailier droit
84ème minute : A. Ayew alerte J. Ayew qui, dans une position très favorable, rate sa frappe et ne trompe pas Thébaux qui repousse le cuir
89ème minute : sortie d’Amalfitano, très bon aujourd’hui, et rentrée d’Abdullah. Un choix plus défensif et fort logique de Baup.
Brest – OM en quelques mots
Au terme d’un match maîtrisé malgré un but encaissé, les Marseillais se rassurent avec une victoire précieuse alors que le club phocéen était dans une période difficile depuis plus d’un mois. Face à un adversaire relativement faible bien qu’il n’ait jamais perdu à domicile cette saison, Marseille reprend des points sur le PSG aui a perdu face à Nice ce week-end et remonte donc au classement. De quoi peut-être apaiser la tension qui règne autour du club depuis mercredi dernier. La joie de Baup et de ses adjoints sur le banc prouve en tout cas un certain soulagement de la part du staff provençal.