Caen 1-2 OM : revue de presse de la planète

Après un début de championnat poussif tant au niveau du jeu qu’au niveau comptable, les olympiens peuvent enfin respirer avec la victoire acquise hier en terre normande. Les observateurs notent un léger mieux dans cette rencontre au niveau du jeu mais insistent surtout sur le fait que l’OM a plus profité des lacunes de l’adversaire […]

Après un début de championnat poussif tant au niveau du jeu qu’au niveau comptable, les olympiens peuvent enfin respirer avec la victoire acquise hier en terre normande. Les observateurs notent un léger mieux dans cette rencontre au niveau du jeu mais insistent surtout sur le fait que l’OM a plus profité des lacunes de l’adversaire pour marquer à des moments clés. Bref, un match qui fait office de soulagement tant la pression du résultat était forte hier avant d’affronter le promu caennais.

La Provence.com : Le premier rayon de soleil
La première victoire de l’OM nous autorise à penser trois choses: cette équipe continue à être cachottière, elle est loin d’avoir tout montré ; sa saison dépend en grande partie de sa capacité à maîtriser les événements ; enfin, la concurrence amène un rafraîchissement de bon augure : les entrées de Zubar et Gragnic permettent de revoir ou de révéler de nouveaux visages. Des jeunes ont leur mot à dire sur le terrain, pas seulement en essuyant le banc de touche.
Le succès sur Caen ne supporte aucune contestation. La maîtrise olympienne est telle à la demi-heure de jeu que la grande majorité des observateurs n’imaginent aucune autre issue que l’ouverture du compteur « victoires » pour la formation d’Albert Emon. Oh, il n’y a rien d’insolent dans la supériorité marseillaise. Il y a simplement à cette heure-là du match des évidences liées à la faiblesse de la défense caennaise, à ces situations de contres et ces égalités numériques nées sur les corners caennais et si mal exploités ; à cette liberté désinvolte encore de gâcher des occasions à la pelle alors que tout peut être si vite plié.


Eurosport.fr : Marseille tient sa première.

L’OM est venu, a vu, a vaincu mais n’a pas convaincu. Toujours à la recherche de sa première victoire de la saison pour son déplacement à d’Ornano, les Olympiens rêvaient avant tout des trois points. Seulement des trois points. Albert Emon l’avait compris, l’heure n’était plus aux sentiments. Exit Habib Beye, l’emblématique capitaine marseillais, en partie responsable de la remontée valenciennoise. Au revoir Oruma ou M’Bami. […] Face au stade Malherbe, l’OM a trouvé un début de solution, mais reste fragile. Il y a fort à parier que sans leur joker, Steve Mandanda, remplaçant de luxe de Cédric Carrasso, indisponible pendant six mois pour une rupture du tendon d’Achille, la victoire aurait filé aussi vite que le Mistral. Mais la vitesse sur les côtés, quelques combinaisons bien senties ont suffi à redonner le sourire aux milliers de supporters marseillais qui ont fait le déplacement en Normandie dans un stade comble. […] Sauvés par le gong, les Marseillais se sont rassurés, même si leur fond de jeu est toujours branché sur courant alternatif et leur défense ne respire pas la sérénité.

Sports.fr : L’OM tient ses trois points

Soulagés! Une semaine après s’être fait reprendre par Nancy au Vélodrome (2-2) après avoir mené 2-0, les Marseillais se savaient attendus au tournant de leur déplacement normand. Ils ont su faire le nécessaire pour signer leur premier succès de la saison, s’imposant assez logiquement face à une formation caennaise qui a traversé un trou noir aux pires moments de la rencontre, avant et après la pause. Moments choisis par Rodriguez puis Niang pour marquer et mettre enfin l’OM sur de bons rails […] Effectivement, tout autre résultat qu’une victoire aurait sans doute eu des conséquences douloureuses pour le groupe, voire l’entraîneur, et si tout n’a pas été parfait, notamment en début et en fin de match où l’OM s’est procuré quelques frayeurs en se encaissant un but dans les arrêts de jeu, les Olympiens ont su par moments offrir davantage de fluidité dans leur jeu. Autre satisfaction: les débuts particulièrement brillants dans les buts de Mandanda, l’ancien Havrais ayant su préserver le score à 2-0 au moment du tardif réveil caennais.

Football365.fr : L’OM se rassure

Il aura donc fallu attendre la cinquième journée pour voir l’Olympique de Marseille remporter sa première victoire de la saison. Et c’est à Caen que les joueurs d’Albert Emon se sont enfin rassurés. Du moins en terme de points. Car dans le jeu, l’OM a souffert face à une équipe de Caen qui a d’abord dominé la première période. Plus volontaires dans les duels, les Bas-Normands étouffent les Marseillais mais sans se procurer de réelle occasion. Au contraire, et à deux minutes de la pause, c’est l’OM qui ouvre le score sur la seule frappe cadrée de cette première période. Au retour des vestiaires, Caen ne parvient pas à emballer la rencontre et pendant dix minutes, Marseille va enfin maîtriser son sujet. Avec à l’arrivée un nouveau but signé Mamadou Niang et plusieurs situations de tripler la mise. La dernière demi-heure est en revanche très difficile pour l’OM, les Caennais accélérant enfin. Mais le talent de Mandanda et la réussite du gardien marseillais (deux fois sauvé par sa barre transversale) permettent finalement aux visiteurs de conserver leur avantage malgré la réduction du score de Caen dans le temps additionnel.

Ledauphine.com : L’OM respire un peu

Sans génie et en recherche de confiance, le onze phocéen a profité hier de sa première victoire pour afficher ses progrès offensifs à défaut d’un jeu brillant et se rassurer avant une semaine délicate. […] Jusqu’ici, l’OM avait été, au choix, concentré derrière ou -relativement- efficace devant, mais jamais les deux en même temps. L’organisation en milieu de terrain pèche encore et dépend exclusivement de Nasri mais le séjour en Normandie qui réussit habituellement bien à l’OM a permis de décanter une situation compliquée. […]l’OM se remet en selle avant d’affronter Nice et le PSG grâce à une première victoire obtenue de surcroît à l’extérieur. Mais Emon, qui a démontré qu’il aimait le jeu et montré qu’il savait « choisir » parmi un effectif pléthorique, aimerait sûrement ne pas avoir à « sacrifier » son avant-centre, encore inefficace.

L’équipe
En passant par Caen, Marseille n’a pas donné une réponse de Normand à ceux qui s’interrogeaient sur sa faculté à sortir de ses errements du mois d’août. La réplique a été nette. L’OM a su exprimer sa révolte, infligeant au passage sa troisième défaite, de rang au promu, ce qui augure d’une saison compliquée pour le Stade Malherbe. Surtout, les Phocéens ont réussi là où ils avaient échoué à Valenciennes (1-2) et contre Nancy (2-2). Cette fois-ci, ils ont su ne pas jeter au feu l’avantage acquis juste avant la mi-temps, grâce à une tête de Julien Rodriguez, qui coïncida avec le premier essai cadré des vingt-deux acteurs après onze tentatives infructueuses. Fidèle à la tradition de jeu imposée par Albert Émon, les Marseillais ont, ce coup ci, solidifié leur position tout en profitant des espaces proposés par un adversaire désireux de refaire le chemin perdu au plus vite. C’est à ce moment que l’OM a plié le match au bout d’une action d’école, un contre assassin qui fit passer le ballon des pieds de Cheyrou à ceux de Niang en transitant par Nasri et Cissé. L’attaquant sénégalais bouclait, avec un formidable aplomb, ce mouvement joué à très grande vitesse, peut-être ce que Marseille nous a montré de plus brillant et de plus généreux depuis le début de la saison. […] D’une sortie à l’autre, quelque chose, néanmoins, semble se préciser dans le jeu olympien. Les offensives de l’OM ont paru mieux construites, moins dépendantes d’un exploit individuel. On peut y voir les apports d’un Samir Nasri parfois enchanteur après le repos et d’un Mamadou Niang dont les courses ont déstabilisé la défense caennaise. Mais c’est plus globalement que les Olympiens se sont rassurés, défendant mieux, et surtout de façon collective. On en eut la preuve lorsque Caen haussa le ton durant la dernière demi-heure. L’OM opéra alors en équipe digne de son rang présumé, même si elle profita aussi des exploits de Mandanda, le successeur de Cédric Carrasso, pour qui chaque Marseillais eut une pensée à la sortie du stade. L’ancien gardien du Havre dévia ainsi deux frappes de Deroin sur la barre (70e et 73e).