L’ancre est levée et nous pouvons l’écrire à l’encre de Chine ! Le navire olympien est parti pour un périple passionnant et rempli de passionnés ! Ils sont partis pour gagner. Les choeurs rugissants de Méditerranée vont essayer de l’aider à se frayer un chemin sans tempêtes ni requins. Dur sera pourtant le voyage. Alain le Pèlerin a mis à la tête de l’équipage ainsi qu’à la barre le capitaine Fabio, d’ascendance helvète (pas de grands navigateurs mais toujours à l’heure !) dont le patronyme évoque des couleurs plus que vénérées : bleu céleste et blanc…
Est-il un capitaine abandonné ? Devra t il mettre des ailes à son voilier ? Nul ne peut ignorer que l’expédition 2002-2003 n’a pas été de tout repos, ni flamboyante pour lui ! Aujourd’hui promu au grade de capitaine d’un navire semble t il remis à flots pour un bout de temps, y trouvons nous notre compte ? Tantôt bon et parfois inexistant, simplement flottant ou carrément naufragé, Captain Fabio écoutait il les sirènes au vent salé ?
Beaucoup de marins d’eau douce n’aiment pas à le voir si près de la barre, même dans leurs pires cauchemars. Il ne manie pas assez ses relances en tenant compte des vents, il contrôle mal son cap et oublie souvent sa cape. Fabio a souvent égaré sa boussole voire son compas, et ainsi mélangé tribord et babord, il n’a pas toujours su comment éviter les tsunamis adverses…Mais en l’absence du navigateur au célèbre nom portugais Dos Santos (parti se faire greffer sa jambe de bois), qui pourrait donc mener l’Olympique de Marseille ?
Le Conseil des Jedïs tablerait sur le Roberto Carlos du pauvre mais ne négligerait pas l’idée de confier cette barre à un grand belge blond fréquemment destiné au rôle du phare l’an passé. Ce n’est plus un jeune matelot le Van Buyten sacrebleu !!! En effet, ce serait le moyen de lui donner un rôle amplement mérité et quelque peu incitatif quant à une ou plusieurs autre(s) traversée(s). Lui qui, il n’y a pas si longtemps, revendiquait la place de patron de l’arrière garde de l’embarcation, pourrait légitimement briguer celle de capitaine…
Si le problème du capitanat n’est finalement pas primordial de nos jours, on demande à voir le porteur du brassard digne, fier et représentatif d’un étendard, qu’il soit méditerranéen, viking, pirate ou hollandais. Le suisse, s’il n’a pas été le plus brillant l’an passé mérite peut être cette promotion, qui n’a pas été obtenue sur un canapé, mais pourquoi pas en fond de cale ? Vous avez dit Céleste inhibé ? Non, car de nouvelles aventures attendent un groupe en mal de guides et de génies par le passé, mais qui semble s’en être pourvu cette année…
Quelques remarques judicieuses sont enfin à apporter à ce récit. D’abord, l’OM emmené par Capitaine Fabio n’a jamais été coulé. Ensuite, si l’on prend les initiales du flibustier, elles nous donnent FC comme Football Club : il était donc prédestiné…Et puis inversons ces initiales pour distinguer Cf comme « référence » ! Alain le Pèlerin ne s’y est point trompé. Maintenant, c’est à l’intéressé de nous convaincre que ces remarques sont de bons présages ! Tout bon marin aime les bons présages, surtout quand il s’agit d’éviter les grands fonds de la Ligue 1…
Si tu sais mieux que ton frère aîné
Tu peux toujours te faire embarquer
Mais si la tempête t’enlève
A l’heure où ton rêve s’achève
Garde bien ces mots sur tes lèvres
L’OM…Pour toi, je crève »