Messe pour le temps absent
Dimanche 09 :
Un véritable séisme a secoué la pelouse du Vélodrome et ses 56 000 fidèles. Ronaldinho et les siens ont humilié un OM dépassé par les évènements. La sortie prématurée de Fernandao, victime d’une fracture du crâne, a sans doute déstabilisé le jeu phocéen. Les marseillais ont semblé tétanisé par l’enjeu. Avec ce groupe, Perrin semble avoir du mal à appréhender les grands rendez-vous. Gageons que le garçon ne soit pas seulement un barreur de petit temps…
Lundi 10 :
« Nous n’avons pas une équipe agressive » a reconnu Celestini après la déroute de la veille. Le moins qu’on puisse dire est que tout ce petit monde n’a jamais fréquenté l’école Di Meco ni la fondation Mozer. « Trop de Zorros dans mon équipe » a ajouté Perrin. Sauf que là, c’est l’inverse, c’est le sergent Garcia alias Fernandez qui l’emporte haut la main.
Mardi 11 :
Drôle de mémorial ! On a posé une plaque en titane sur le crâne de Fernandao suite au choc contre Heinze, le défenseur parisien. Ce dernier lui a amicalement écrit une bafouille de prompt rétablissement. M’enfin, le carioca sera absent pendant deux longs mois. Durant cette période cruciale, il va terriblement manquer dans la construction des manœuvres phocéennes
Mercredi 12 :
Perrin a emmené le reste de l’aréopage se ressourcer jusqu’à samedi sous le soleil de Tunisie. Thalasso, tennis, VTT et golf sont notamment au programme. C’est chouette la vie d’artiste en short et crampons! En fin de soirée, l’Alain a causé avec Roger, le néo-coach de l’endroit. Espérons vivement que notre manager n’ait pas trop écouté les conseils de l’Ancien…
Jeudi 13 :
Notre saignant Bouchet continue sa croisade pour une meilleure répartition des droits télévisés. Il assigne en justice la Ligue et la Fédération et exige plus de 30 millions d’euros de dédommagement. Le moins qu’on puisse dire est qu’il fourre la main dans un sacré panier de crabes. La plupart des présidents de clubs le suivent dans sa quête du Graal mais visiblement à la queue leu leu et bien mollement.
Vendredi 14 :
« Le Président de la L.F.P. parle encore de « gesticulations médiatiques » et définit une fois de plus la requête de l’Olympique de Marseille comme ultra libérale » a constaté amèrement le frondeur-chef.« Soit le Président de la L.F.P. ne comprend pas notre position, soit il ne veut pas la comprendre. Les deux sont tout aussi graves » a conclu notre tailleur de bavette. Sur l’étal du Bouchet ne restera-t-il plus au bout du compte que de la viande hachée ?
Samedi 15 :
Leboeuf et Meïté seront suspendus contre les employés de la maison Nicollin. Peut-être une opportunité pour renouer avec une défense à plat et à quatre éléments. Pourquoi pas Pérez/ Van Buyten/ Ecker/ Dos Santos ?