Un Bouchet pour nos chèvres (tome 2)
Dimanche 13 :
L’OM a continué à balbutier son jeu de balle aux pieds face à l’ancien fief du commandeur Perrin. Résultat vierge pour solde de tout compte. Troyes est en ébullition. C’est beau une ville l’ennui, eut pu écrire ce bon vieux Bohringer…
Lundi 14 :
« Ces retrouvailles avec mon ancien club se sont bien déroulées sur un plan affectif. Mais évidemment pas d’un point de vue sportif et comptable » a reconnu le très philosophe Perrin. « Si c’est la raison qui fait l’homme, c’est le sentiment qui le conduit » avait dit avant lui Jean-Jacques Rousseau.
Mardi 15 :
« Nous n’avons pas de limite dans nos objectifs vers le haut » a révélé un Alain optimiste bon teint. « La mise au vert sera plus longue que d’habitude afin de bien concentrer le groupe, de parler, remonter les pendules et avoir des joueurs à 100% » a-t-il ajouté à l’attention peut-être de son horloge suisse qui ne sonne plus toujours à l’heure…
Mercredi 16 :
Dans la foulée d’un excellent Rothen, les hommes du Prince se sont promenés au Vélodrome et renvoient une fois de plus les olympiens à leurs chères études. Adieu monsieur le professeur, a-t-on pu entendre chanter dans les travées du stade…
Jeudi 17 :
« En ce moment la balance penche souvent du mauvais côté pour nous » a conclu le manager général. Et pourtant, c’est pas faute de faire évoluer sous nos couleurs des hommes de poids façon Brahim. Une rentrée de Carrasso peut-être pour rétablir définitivement la bascule?
Vendredi 18 :
« Il faudra se sortir les tripes » a lâché Dany le Raide, dans un ultime cri. Çà devrait interpeller notre Bouchet préféré, qui dans son auto-satisfecit du début de saison, avait peut-être omis les fondamentaux des risques du métier. Le hachoir à viande n’est pas forcément proscrit pour les boyaux retors…
Samedi 19 :
Info ou intox, Anderson serait sur les tablettes de Perrin. Si Bob le Flambeur pouvait casser à nouveau sa tirelire pour le retour du carioca sur le Vieux Port, ce serait, à n’en point douter, un vrai début de solution aux carences offensives de notre OM. « Il faut croire aux étoiles » chantait Richard Anthony…