BONNE-MERE OU NOTRE-DAME? (Semaine du 20 au 26/10/02)
Dimanche :
L’OM a remporté une victoire étriquée 1-0 contre un petit Strasbourg, grâce à un but casquette de Fernandao. Face à ses anciens coéquipiers, Johansen a été le meilleur joueur du match. Van Buyten s’est montré à son avantage au poste de libéro. Marseille occupe désormais la quatrième place du championnat à un point du leader niçois.
Lundi :
Le match caritatif entre l’OM et le Club France 98 aura finalement lieu le 4 novembre pour des raisons d’harmonisation de calendrier. Par ailleurs, la pression monte, tant au Camp des Loges qu’à la Commanderie. Paulo César est d’ors et déjà forfait. Andre Luiz est incertain et Jérôme Leroy suspendu. Leboeuf soigne toujours sa cuisse, Olembe est blessé à la cheville et c’est monsieur Poulat qui arbitrera la rencontre.
Mardi :
A quelques jours du choc OM-PSG, le président Perpère s’oppose au projet de délocalisation des matchs à hauts risques pour cause de hooliganisme. Il dit en substance que le Parc des Princes, c’est leur jardin à eux aux parigots et qui voit pas pourquoi ils seraient obliger d’aller jouer dans la cour du voisin. Delfim lui, s’est fait opéré d’une hernie. C’est vraiment l’affaire du siècle, le lusitanien…
Mercredi :
Sakho s’est blessé à la cuisse et est incertain contre les franciliens. Il en va de même pour Olembe qui souffre toujours de la cheville. Dos Santos devrait retrouver le brassard de capitaine et Perrin reconduirait un désormais classique 3-5-2. Van Buyten pourrait être confirmé au poste de libéro. Pérez, jugé "trop court", ne sera pas du voyage à la capitale.
Jeudi :
En raison de l’incertitude pesant sur la participation de Lamine et de Salomon, Perrin a convoqué 18 joueurs pour la match contre Paname. Laurenti et Gafour font partie du groupe. Par ailleurs, Marseille recevra Troyes en seizième de finale de la Coupe de la Ligue le 7 ou décembre. Enfin, bonne nouvelle pour les générations futures. Le portier olympien Raïs M’Boli a été pré-selectionné en équipe de France des moins de 16 ans…
Vendredi :
Eternel dilemme. Celui de la poule et de l’oeuf. La presse déchaînée tartine à longueur de pages sur les affrontements potentiels entre supporters marseillais et parisiens pendant le match de samedi. Elle prévient, s’effarouche, théorise et stigmatise. Ce faisant, elle amplifie le phénomène, exacerbe les passions et n’arrive à l’insu de son plein gré qu’à jeter de l’huile bouillante sur un feu déjà vif. Après la rencontre, elle poussera des cris d’orfraie devant la réalité des violences annoncées et se gratifiera de l’auto-satisfecit : "On vous l’avait bien dit". Les médias n’aime rien de plus que de précéder un événement quitte à le créer de toutes pièces.
Samedi :
L’impudent Luis a dit : "Pour l’OM, le championnat se résume à battre le PSG" ". C’est somme toute réducteur et un tantinet méprisant. Gageons que les hommes de Perrin sauront s’en souvenir. Quoiqu’il en soit la motivation de chacun atteint son paroxysme pour un tel match. Le vainqueur d’aujourd’hui prendrait pour quelques heures la tête de la Ligue 1. Autant dire que l’enjeu sera grand à 17H15 sur la pelouse du Parc des Princes pour ce qui constitue d’ors et déjà un des tournants du championnat.
