AVIS DE GRAND FROID SUR GERLAND
(Semaine du 05/01/03 au 11/01/03)
Dimanche :
Rentrée en fanfare hier de Fernandao qui, d’une tête rageuse, qualifie l’OM pour les seizièmes de finale de la Coupe de France. Olembe ajoute en fin de rencontre un joli but aux bastiais. Pas moins de neuf clubs de L1 ont été sortis. Un boulevard vers le Stade de France ?
Lundi :
Les rumeurs vont bon train en ce marché d’hiver. Piotr à Bastia, Tuzzio à Naples, Modesto chez nous et Van Buyten à Newcastle. Mais rien de vraiment concret. Perrin déclare même Dani le Rouge intransférable. Suite à son opération, Delfim, quant à lui, rencontre des problèmes de cicatrisation. Décidément, le lusitanien est un être fragile…
Mardi :
Suite à la vague de froid qui s’abat sur la France, on cause d’un possible report de la rencontre OL-OM. C’est oublier l’ultra-modernisme des structures de Gerland. Une bâche et des tuyaux chauffants garantiront une pelouse de printemps.
Mercredi : Le boulevard pour le SDF bifurque par le Parc des Princes. Espérons que ce ne sera pas une impasse. L’OM devra en effet affronter le PSG en Coupe de France. Bonjour l’itinéraire. Bouchet fanfaronne en déclarant : "C’est un très mauvais tirage… pour le PSG". Dérapage contrôlé ou excès de vitesse ?
Jeudi :
Fin de l’affaire Sytchev ! Le sibérien sera bel et bien marseillais. La lettre de sortie de la Fédé russe est arrivée enfin rue Negresko. On ne sait pas grand chose des tractations avec Kiev. Les ukrainiens ont refusé l’hypothèse d’un match amical avec recettes pour leur pomme et préféreraient nous vendre des joueurs.
Vendredi :
L’OM s’est incliné à Gerland 1-0. Perrin avait mis en place une composition d’équipe trop défensive et laissé Fernandao sur le banc. La sortie sur blessure de Meïté a déstabilisé un temps la défense phocéenne. Le but de Luyindula a du reste été inscrit suite à une erreur de marquage sur corner. Lyon prend provisoirement la tête du championnat.
Samedi :
Perrin a de la chance. Il a "senti un groupe qui avait envie de faire une performance". Le hic, c’est que la dite performance est restée à l’état de projet, coincée en travers du gosier oserait-on ajouter. Encore une fois, même à l’extérieur, l’OM se doit d’imposer son jeu et non pas subir celui de l’adversaire, fusse-t-il supérieur techniquement. Le match aller avait été exemplaire sur un plan tactique. Un pressing de tous les instants avait fait douter l’ogre lyonnais. Ce retour-là laisse par contre un goût amer. Une étrange impression de frilosité…