Deportivo Corogne 2-0 OM : et deux de plus …

Quand on arrive tout juste à accrocher l’Intertoto en fin de saison, quoi de mieux que de commencer le championnat avec 6 points de retard ! Pape Diouf ne s’en alarme pas : « des joueurs-clés étaient absents« . Avec un budget de recrutement digne des fonds de tiroir de la Ligue 1, comment en effet construire […]

Quand on arrive tout juste à accrocher l’Intertoto en fin de saison, quoi de mieux que de commencer le championnat avec 6 points de retard ! Pape Diouf ne s’en alarme pas : « des joueurs-clés étaient absents« . Avec un budget de recrutement digne des fonds de tiroir de la Ligue 1, comment en effet construire un groupe compétitif ? Ce soir, l’OM se rend au stade du Riazor où la Corogne a connu grandeur et décadence. Avec un effectif solide, les galiciens ont éliminé Newcastle en demi-finale. Autant dire que comme avec l’arbitrage, Marseille n’a pas beaucoup de chance si on compare avec les adversaires des lensois pour l’accession en UEFA. Si les hommes de Fernandez venaient à prendre leur première raclée de la semaine (celle pour la venue de Lyon étant quasi-annoncée), le feu serait déjà dans la maison olympienne. Et Robert-Louis Dreyfus serait le premier incendiaire.

Le match:
Première titularisation de José Delfim depuis longtemps et retour de Franck Ribery. Jean Fernandez aligne de nouveau un 5-3-2 avec à nouveau une charnière centrale inédite Déhu-Nakata-Ferreira. Côté hibérique, Munitis est suspendu.

8ème minute: centre espagnol et bonne sortie aux poings de Cédric Carrasso
18ème minute: centre-tir de Victor qui passe juste au dessus de la transversale du portier marseillais
29ème minute: Romero fout le tourni à Delfim puis centre sur Ruben qui, heureusement pour nous, rate totalement sa frappe

Ils courent beaucoup les olympiens après des galiciens bien en place. Avec un schéma tactique classique et un collectif de qualité très homogène, la Corogne s’avère être une équipe redoutable sans toutefois être éblouissante. Côté marseillais, on perd bien trop vite le ballon …

31ème minute: Ribery alerte en profondeur Mamadou Niang qui, seul face au portier, perd son duel sur une frappe pas suffisamment bien placée

Samir Nasri remplace Andres Mendoza à la mi-temps : la conservation du ballon déficiente en 1ère mi-temps est privilégiée. Delfim dont le rôle essentiel est de récupérer des ballons en perd beaucoup en ce début de 2ème mi-temps. Le portugais ne court quasiment plus et les phocéens subissent de plus en plus. A force de s’exposer, on finit par plier …

56ème minute: non attaqué, Romero place une frappe de 30 mètres qui va droit dans les bras du gardien marseillais
1-0: centre de Luque pour Ruben qui, tout seul, contrôle le ballon et fusille Carrasso (67ème minute)
70ème minute: superbe ouverture de Wilson Oruma pour Mamadou Niang qui contrôle de la poitrine puis décoche un tir hélas pas suffisamment croisé pour tromper Molina
81ème minute: reprise de volée de Juanma de … 40 mètres qui passe tout près des buts olympiens
85ème minute: Niang accroché dans la surface par Juanma n’obtient pas un penalty pourtant mérité
2-0: Carril, lancé dans le dos de Sylvain N’Diaye par Sergio, trompe Carrasso (86ème minute)

Conclusion:
Impossible de charger le seul Koji Nakata de tous les maux olympiens. Une équipe qui subit collectivement un match prend le risque de subir une défaillance individuelle. Elle est alors imputable au collectif tout entier (entraîneur compris). D’autrepart, en coupe d’Europe, le manque de réalisme se paye cash. Mais se refugier derrière le seul Mamadou Niang pour porter le danger devant la cage de Molina montre bien à quel point l’effectif est pauvre cet année !
Monsieur Dreyfus, vous vouliez faire de l’OM le « Bayern du sud », vous en avez fait la risée de France. Vous avez tout essayé: changer les joueurs, changer les présidents, les jardiniers, les entraîneurs, les tenancières de buvette, les soigneurs, les directeurs sportifs mais jamais vous n’avez pensé que le problème venait de VOUS ! Or çà semble une évidence pour la majorité des supporters marseillais. Monsieur Dreyfus, maintenant faut partir …