Diarra a séché la rentrée à l’OM

Initialement prévue jeudi, la reprise à l’OM pour les internationaux a été avancée à ce lundi sur décision d’Elie Baup. Steve Mandanda, Mathieu Valbuena, Jordan Ayew, Charles Kaboré, Stéphane Mbia et Nicolas Nkoulou étaient donc présents ce matin à La Commanderie pour leur premier entrainement de la saison. Alou Diarra, lui, parait avoir séché ce […]

Initialement prévue jeudi, la reprise à l’OM pour les internationaux a été avancée à ce lundi sur décision d’Elie Baup. Steve Mandanda, Mathieu Valbuena, Jordan Ayew, Charles Kaboré, Stéphane Mbia et Nicolas Nkoulou étaient donc présents ce matin à La Commanderie pour leur premier entrainement de la saison. Alou Diarra, lui, parait avoir séché ce premier rendez-vous sans donner d’explication puisque le club n’a plus de nouvelles de lui depuis vendredi. Il serait actuellement en vacances aux Etats-Unis.

Des sanctions financières pour Diarra ?

Pour son absence ce matin pour la reprise de l’entrainement des internationaux au centre d’entrainement de l’OM, Alou Diarra pourrait s’exposer à des sanctions financières. Mais pour un joueur qui émarge plus de 300 000 euros bruts par mois, est-ce vraiment la bonne méthode ? Sa conduite témoigne en tout cas d’une légèreté coupable et/ou d’un mal-être qui nécessite plus d’attention qu’il n’y parait. Son faux bond est en tout cas un mauvais signe envoyé aux jeunes et aux moins jeunes qui travaillent depuis plusieurs semaines dans « une bonne ambiance » à l’avenir du club. Trop souvent laxistes, les clubs français hésitent la plupart du temps à sanctionner durement leurs joueurs. Dans une période où la morale a été mise à mal en équipe nationale, peu de voix discordantes reprocheraient pourtant au club de punir le milieu défensif de l’OM. Reste à savoir sur quelle position seront les dirigeants marseillais sachant que l’image renvoyée n’est pas très glorieuse.

Une nouvelle bonne raison pour enfin virer Diarra ?

L’absence du plus gros salaire du club tombe assez mal en cette période où on demande au groupe olympien de se serrer les coudes.
Qualifié de « bon mec » aujourd’hui par le président Vincent Labrune dans les colonnes du Parisien, Alou Diarra mérite-t-il de porter le maillot olympien la saison prochaine ? On peut en douter vu son attitude et le manque de respect qu’il témoigne vis à vis du club. Médiocre tout au long de la saison (excepté peut-être face à l’Inter Milan, ce qui fait maigre sur 10 mois de compétition), Diarra n’a pas rempli sa part du contrat et n’a du sa place de titulaire qu’à la confiance (voire la complaisance) dont lui a témoigné le précédent coach. Dans une période de restriction budgétaire, les dirigeants marseillais ne seraient-ils pas enclin à lâcher leur milieu défensif qui a fait un bon Euro ? Cela parait tomber sous le sens mais la raison est hélas une valeur trop rare ces derniers temps à l’OM.

Diarra parti pour nous faire une Deschamps ?

Faut-il comprendre que cette absence témoigne de l’envie du milieu défensif de l’équipe de France de quitter Marseille où il ne se sent « plus désiré » ? RTL indique que Diarra ne compterait toutefois pas « s’asseoir sur ses deux dernières années de contrat et ses 7 millions d’euros« . Tout cela ne vous rappelle rien ? Cela ressemble pourtant étrangement à un imbroglio récent auquel le club phocéen a du faire face avec un autre poulain de l’écurie Bernès. Qui pourra encore dire que l’agent français et ancien dirigeant de l’OM aime ce club ? Dans d’autres situations on appellerait ça « l’amour vache ». Dans le football, on appelle ça un coup tordu qui démontre en tout cas qu’Alou Diarra n’a plus rien à faire dans ce club. Reste qu’en laissant partir Deschamps gratuitement (alors qu’il devait au club deux ans de contrat) sans compter les indemnités qu’il aurait reçu de l’OM (ce qui est un pur scandale), il ne faut pas s’étonner que d’autres s’engouffrent dans la brèche. L’Olympique de Marseille a été longtemps le pigeon de la Ligue 1 alors que le club achetait à tour de bras. Aujourd’hui sans argent, le club marseillais demeure la « victime » parfaite des agents et joueurs. Et cela ne changera pas tant que nos dirigeants ne seront pas capables d’imposer le bien du club au détriment de celui des joueurs.