Dijon 1-2 OM : l’OM enchaîne enfin

L’OM se déplaçait à Dijon, ce vendredi, pour le compte de la 24e journée de Ligue 1.

Rudi Garcia devait encore se passer des services de Luiz Gustavo (malade), Adil Rami et Dimitri Payet (blessés). L’équipe de départ : Mandanda – Sarr, Sakai, Kamara, Caleta-Car, Amavi – Lopez, Strootman – Thauvin, Ocampos – Balotelli.

Les Olympiens ont tenté de presser haut d’emblée et auraient pu ouvrir le score sur une reprise enroulée de Balotelli, laquelle a frôlé le montant du but dijonnais (12e). Au lieu de ça, ils se sont compliqués les affaires en encaissant un but dès la 18e minute, après un ballon relâché par Mandanda sur Marie (0-1). Balotelli (24e), Caleta-Car (27e), Balotelli à nouveau (35e et 40e) ont manqué les occasions d’égaliser.

Encore une fois, l’OM a fait le jeu mais a manqué de justesse dans les derniers mètres.

Balotelli Strootman

Le coach marseillais n’a rien changé jusqu’à la 54e minute, où Germain a remplacé Sarr. Une réussite, puisque après une action dijonnaise, Balotelli est parvenu à égaliser sur un corner dévié par Thauvin (1-1, 56e). Hasard ou non, les actions phocéennes se sont multipliées avec Balotelli (58e), caleta-Car (65e) et Thauvin/Germain (71e). Sanson a remplacé Lopez (69e). L’égalisation est finalement arrivée sur une fulgurance d’Ocampos qui, lancé par Amavi, a placé un petit pont sur Yambéré avant d’enrouler un ballon dans le petit filet (2-1, 74e).

Ocampos

Thauvin (75e) et Sanson (77e) auraient pu inscrire un troisième but, puis Strootman, blessé, a cédé sa place à Rolando (79e). L’OM a reculé mais pas cédé et a obtenu sa deuxième victoire consécutive.

L’OM se rassure avec ce deuxième succès, après avoir été mené au score. On a pu voir du mieux dans le jeu phocéen et les actions se sont concrétisées après l’entrée en jeu de Valère Germain, après l’heure de jeu. Il reste à voir si Rudi Garcia optera enfin pour un système à deux attaquants, lors du prochain match prévu contre Amiens, au stade Orange Vélodrome. Il est bien trop tôt pour faire une allusion au classement, où les Marseillais sont encore très loin des places européennes.