Eindhoven 2-0 OM : revue de presse de la planète

Les différents observateurs font une analyse assez semblable de cette rencontre : malgré une première période convenable, les Olympiens n’ont pas été à la hauteur en seconde mi-temps et s’inclinent logiquement face à une équipe qui n’avait rien de géniale. Pour tous, les conséquences de cette troisième défaite en autant de matches en Ligue des […]

Les différents observateurs font une analyse assez semblable de cette rencontre : malgré une première période convenable, les Olympiens n’ont pas été à la hauteur en seconde mi-temps et s’inclinent logiquement face à une équipe qui n’avait rien de géniale.
Pour tous, les conséquences de cette troisième défaite en autant de matches en Ligue des Champions sont que l’OM met ainsi fin à ses chances de jouer les 8èmes de finale de la Ligue des Champions et qu’il sera aussi très difficile d’être troisième de la poule et de se qualifier pour la Coupe UEFA.

Football365.fr : le gâchis marseillais
Tétanisés par l’enjeu ou tout simplement incapables d’accélérer, les Marseillais ont donné le bâton pour se faire battre par une équipe du PSV pourtant loin d’être impressionnante. Avec cette troisième défaite consécutive, l’OM tire un trait sur la Ligue des Champions.
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On avait parlé de match de la dernière chance pour l’Olympique de Marseille après les deux premières défaites initiales. Mais cette chance, les joueurs d’Eric Gerets n’ont pas su la saisir. Légèrement dominateurs en première période, les Phocéens ont pourtant déséquilibré la défense néerlandaise sur chaque accélération. Mais, problème, les bonnes intentions n’ont duré qu’un quart d’heure. Très vite, l’OM a en effet oublié de jouer, s’entêtant même dans l’axe face à des adversaires regroupés qui n’en demandaient pas tant. A contrario, la défense marseillaise a multiplié les placements hasardeux et seul le talent de Mandanda, conjugué à la maladresse du PSV, a permis de rejoindre les vestiaires sur un score de parité. Pas de miracle cependant après la pause, l’OM baissant physiquement et donnant même l’impression de ne pas y croire. Alors forcément, quand le PSV a très logiquement ouvert le score après une multitude d’occasions, les Marseillais ont sombré. Aucune révolte, aucune réaction… Juste de la résignation. Le deuxième but du PSV pourrait même être anecdotique. Mais il pourrait, à l’heure des comptes, priver l’OM de la Coupe de l’UEFA. Le seul objectif désormais envisageable pour cette équipe marseillaise qui a compris au Philips Stadion que le costume de la Ligue des Champions était trop grand pour elle cette année.

LaProvence.com : L’OM marche à l’envers
Les calculs sont d’une rare limpidité : il nous est difficile d’évoquer ce matin les fastes des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Si l’OM veut entretenir l’espoir de poursuivre une campagne européenne , via la coupe UEFA, il lui faudra battre le PSV dans quinze jours par plus de deux buts d’écart… La sanction est méritée au terme d’un match où, à jouer avec le frein à main en première période, à reculer en seconde, la formation d’Éric Gerets s’est exposée. À deux reprises, Koevermans a pris le meilleur sur Zubar, pour punir l’OM de deux buts de la tête. Pour l’équipe marseillaise, cette défaite est une invitation à réviser quelques classiques.
Elle rappelle combien il est important pour exister de ne pas renier ses principes, à savoir ses qualités offensives totalement mises en sommeil. Sur ce point, la rencontre a été languissante. Une longue attente, mise en image dès les premières minutes d’un match d’une rare propreté dans les duels, avec des tacles sans agressivité, des petites fautes claires. Les deux équipes ont développé une même idée directrice : éviter de commettre la première erreur défensive, celle dont on ne se remet pas. Une retenue dans les cordes du PSV, plus habile sur le long terme à gérer cette situation ; un contexte désastreux pour l’OM, bridant son pouvoir offensif.

L’Equipe.fr : Marseille touche le fond
Marseille a quasiment perdu toutes ses chances de qualification pour les huitièmes de finale en perdant mercredi son troisième match d’affilée dans la compétition, à Eindhoven face au PSV (2-0). Seul un miracle pourrait en effet permettre à l’OM de rester en vie. Mais pour cela, il faudrait déjà montrer un tout autre visage.
Pourtant en première période, rien (ou presque) ne laissait présager d’un tel scénario catastrophe. Certes, les lignes arrière de l’OM affichaient déjà quelques signes de faiblesse inquiétants, comme sur cette touche rapidement jouée par le PSV, mais dont Wuytens ne pouvait profiter (6e). Rien d’alarmant toutefois puisque l’attaque phocéenne affichait encore un visage conquérant. Hatem Ben Arfa et Mamadou Niang (12e et 18e) manquaient l’ouverture du score d’un rien. Marseille monopolisait le ballon et faisait courir son adversaire. Il ne restait plus qu’à l’embrocher. Mais au retour des vestiaires, les Néerlandais avaient changé leurs intentions. Beaucoup plus vifs et entreprenants, ils causaient alors de gros problèmes à la défense marseillaise, laquelle ne savait plus où donner de la tête. A deux reprises, Steve Mandanda était miraculeusement sauvé par la maladresse adverse d’Affelay et Wuytens (46e et 49e). La troisième occasion était la bonne pour le PSV. Sur un corner, Koevermans s’élevait plus haut que Zubar et trompait de la tête le portier international (1-0 ; 71e). Le plus dur était fait pour les hommes d’Huub Stevens. Le doublé de Koevermans, à nouveau plus prompt que Zubar en fin de match, n’y changeait rien (2-0 85e).

om.net : Koevermans assomme les Olympiens
L’OM a-t-il dit adieu à toute chance de s’inviter au bal des 8es de finale de la Ligue des Champions en mars prochain ? Il est trop tôt pour l’affirmer avec certitude, à mi-parcours dans les poules, et alors que les mathématiques offrent encore le charme de l’indécision. Mais, assurément, cette 3e défaite est un coup très dur porté à l’espoir de qualification.
Car la double confrontation avec Eindhoven avait des allures de tournant. Et qu’en s’inclinant, l’OM l’a mal amorcé. Erik Gerets déplacera d’ailleurs le curseur sur la 3e place, après la rencontre.  » C’est peut-être plus en rapport et en conformité avec nos moyens « , acquiescera Pape Diouf. Même si en football, on ne sait jamais.
Ce qui est sûr en revanche c’est qu’après les défaites concédées face à Liverpool et l’Atlético, il y avait des regrets. Et que cette fois, il n’y a pas grand-chose à redire.  » On a rarement été dans le match « , considérera le coach de l’OM.

LaMarseillaise.com : quand les Marseillais jouent à l’envers
En récupérant Lorik Cana et Karim Ziani, par rapport au match de Valenciennes, Erik Gerets disposait de plusieurs options pour les intégrer. Si l’Albanais a logiquement récupéré son poste et son brassard, poussant Modeste M’Bami sur le banc, pour le second, le Belge a dû trancher. C’est finalement Mathieu Valbuena qui a fait les frais du retour de l’Algérien, Erik Gerets préférant conserver Baky Koné sur le pré. Le reste de l’équipe marseillaise était conforme aux attentes. Il n’y a que le banc qui voyait Elamine Erbate et Mamadou Samassa préférés à Julien Rodriguez et Elliot Grandin.
Côté PSV, Jérémie Bréchet se voyait offrir une seconde chance après une période de banc de touche. L’ancien sochalien retrouvait son poste dans l’axe de la défense des  » Boeren « . Le PSV qui jouait tout aussi gros que l’OM sur ce match. Toutefois, l’enjeu n’entraînait pas un départ sur les chapeaux de roue. Les Marseillais s’appliquaient dans la transmission du ballon, tentant de s’approcher de la surface d’Andreas Isaksson sur des accélérations de Hatem Ben Arfa ou de Mamadou Niang, seul en pointe devant le trident Ben Arfa – Ziani – Koné.
Si l’OM essayait de varier le jeu, les Néerlandais avaient un canal de prédilection côté droit, s’appuyant sur les débordements de Edison Méndez pour tenter de trouver l’ouverture dans une défense olympienne qui tenait bien le choc en début de match. La frilosité des Brabançons facilitait la tâche marseillaise. Des Marseillais qui donnaient parfois l’impression de jouer à la passe à dix, confisquant le ballon durant de longues séquences. Sans pour autant être dangereux, les Phocéens ne variant pas suffisamment leur jeu devant la zone de vérité pour se montrer vraiment efficaces.
En faisant monter d’un cran ses deux latéraux en seconde période, Huub Stevens donnait plus de percussion au PSV. Un PSV qui avait repris du poil de la bête par rapport à un OM qui tardait à retrouver ses marques, prêtant le flanc à la réaction brabançonne. Les Provençaux perdaient pied dans une rencontre qu’ils auraient dû plier avant la pause. A l’heure de jeu, Erik Gerets optait pour un renforcement de la récupération, cherchant avant tout à serrer les boulons derrière. Cela ne suffira pas puisque les Marseillais s’inclinent en abandonnent, sauf miracle, tout espoir de poursuivre en Ligue des Champions.