Avec comme critères de recrutement le talent, la jeunesse et la fibre régionale, les dirigeants olympiens ont réalisé un mercato plutôt pertinent cet hiver et sont actuellement bien parti pour réussir celui de cet été. Une politique qui semble également appliquée pour l’équipe féminine si l’on se fie aux deux joueuses qui ont débarqué à l’OM depuis l’ouverture du marché des transferts.
En effet, à l’image des signatures de Benjamin Mendy et Giannelli Imbula, la direction phocéenne a choisi de miser sur l’avenir en enregistrant la signature en défense d’Amandine Blanc, championne du monde U17 en 2012 avec l’équipe de France, en provenance du FC Monteux. Déjà capée à neuf reprises avec la sélection tricolore (en U16 et U17), cette Marseillaise de naissance s’est donc engagé avec l’OM le 16 juillet 2013.
Un renfort auquel est venu s’ajouter hier celui de Léa Rubio. Passé également par Monteux (2006-08), puis par Montpellier (2009-10), avant de rallier le PSG (2010-13), cette milieu de terrain de 22 ans dispose d’une solide expérience au haut niveau féminin puisqu’elle évolue en D1 depuis maintenant cinq saisons. Native d’Avignon, elle a été deux fois vice-championne de France (2009 et 2011) et compte également à son palmarès un titre de championne d’Europe U19 avec l’équipe de France (2009). A présent internationale A, l’Avignonaise pose ainsi ses valises sur la Canebière pour peut-être s’imposer en leader dans un groupe relativement jeune et inexpérimenté dans l’ensemble.
Le recrutement marseillais paraît par conséquent intelligent et maîtrisé pour toutes les sections de l’OM. Une cohérence à relever puisqu’elle n’était pas vraiment présente ces dix dernières années.