Gerets confirme sa destination

Annoncé il y a quelques semaines, le départ de l’OM d’Eric Gerets pour Al-Hilal vient d’être confirmé par le principal intéressé. Alors que les supporters s’interrogeaient sur les raisons d’un exil en Arabie Saoudite quand plusieurs gros clubs européens semblaient s’intéresser à lui, le Lion de Rekem parle en toute franchise, comme à son habitude. […]

Annoncé il y a quelques semaines, le départ de l’OM d’Eric Gerets pour Al-Hilal vient d’être confirmé par le principal intéressé. Alors que les supporters s’interrogeaient sur les raisons d’un exil en Arabie Saoudite quand plusieurs gros clubs européens semblaient s’intéresser à lui, le Lion de Rekem parle en toute franchise, comme à son habitude.

En premier lieu, le coach belge confirme qu’il serait resté à Marseille si les dirigeants lui avaient montré qu’ils le voulaient vraiment : « j’étais prêt à m’engager sur la durée à l’OM, explique l’ancien latéral des Diables Rouges. Avant je voulais juste un signe fort. Il n’est jamais venu. » Vraisemblablement, Pape Diouf n’était pas aussi pressé que lui de trouver un accord. L’ex-entraîneur de Galatasaray ne mentionne d’ailleurs plus le nom de Robert Louis-Dreyfus, lequel il avait égratigné le mois dernier.

Personnellement touché par la crise financière, Eric Gerets explique également que l’argent a également joué un grand rôle. « Bien sûr que j’y vais aussi pour l’argent, explique-t-il. Je ne suis pas un menteur : la sécurité financière proposée a compté. Plus qu’à Marseille, si l’on ne tient pas compte d’une éventuelle prime de champion. » Ainsi, il compte aller au bout d’un dernier gros contrat avant de finir sa carrière en Belgique. Il avoue également avoir eu un « feeling » avec les dirigeants saoudiens.

Dans la lignée des plus grands, il ne manque que quelques lignes de palmarès à l’entraîneur belge pour s’inscrire dans la légende phocéenne. Toutes compétitions confondues, à deux journées de la fin du championnat, son bilan reste très positif avec le club ciel et bleu : 46 victoires, 23 nuls et 26 défaites. Si l’aventure laisse un goût d’inachevé, on a le sentiment qu’il a permis au club de franchir un palier. C’est désormais à Didier Deschamps de lui en faire passer un autre !