Grenoble 0-2 OM : revue de presse de la planète

Les Olympiens ont donc remporté leur premier match officiel de la saison, à l’extérieur, face à des Grenoblois plutôt limités, surtout offensivement. Néanmoins, la maitrise marseillaise a été quasi totale avec un but dans les premières secondes, pas mal d’occasions (souvent vendangées d’ailleurs), et le break fait en fin de rencontre sur une belle frappe […]

Les Olympiens ont donc remporté leur premier match officiel de la saison, à l’extérieur, face à des Grenoblois plutôt limités, surtout offensivement. Néanmoins, la maitrise marseillaise a été quasi totale avec un but dans les premières secondes, pas mal d’occasions (souvent vendangées d’ailleurs), et le break fait en fin de rencontre sur une belle frappe lointaine.
On a aussi vu les premières apparitions d’Heinze, Diawara, Cissé, Abriel et Morientes, entré en fin de match.

Site officiel : Ça part de là !
Les Olympiens n’ont pas seulement bien débuté. Ils ont démarré en trombe. Un but éclair de Mamadou Niang a lancé la saison phocéenne et le championnat du même coup.
Moins de deux minutes s’étaient écoulées. Sur une touche, Taiwo avait alerté le Sénégalais côté gauche. A priori le danger n’était pas immense. A priori, seulement. Niang déposait d’un coup de rein deux Grenoblois, avant de poursuivre par une feinte et un crochet pour briser ce qui restait de la défense iséroise pour finalement glisser le cuir sous le bras de Viviani, du pied gauche.
[…]
Grenoble se décrispa au retour des vestiaires. Ce qui offrit un meilleur spectacle d’ensemble, mais forcément compliqua un peu aussi les affaires olympiennes. L’OM parvenait moins à serrer la bride, surtout après l’entrée de Ljuboja (55e).
Vingt minutes équilibrées et une tête d’Akrour juste au-dessus du but de Mandanda accentuèrent l’impression que la partie n’était pas (encore) jouée.
Brandao aurait pu stopper net l’élan isérois. Mais en tirant au-dessus après un centre de Koné (61e) puis en ne trompant pas la vigilance de Viviani sur un service d’Abriel (63e), le Brésilien souligna involontairement qu’en ne se mettant pas à l’abri, l’OM s’exposait à une égalisation.
La menace plana bas à la 74e minute quand Batlles contra le dégagement au pied de Mandanda. Reparti en sens inverse, le ballon roula, tout le monde retint son souffle. Mais le portier s’en tira avec une belle frayeur, le cuir terminant à côté de ses buts.
Tout ceci se révéla finalement insuffisant pour enrayer la machine olympienne. Laquelle, implacablement, conforta son avance grâce à une volée de Cheyrou depuis l’entrée de la surface (81e) sur un centre de Kaboré repoussé par la défense. De toute beauté.

L’Equipe.fr : Marseille déjà dans le coup
Pour une première, c’était forcément imparfait, mais dans l’absolu, Marseille pouvait difficilement obtenir mieux. L’OM, désigné comme le grand favori du Championnat par la vox populi, s’est imposé en toute logique à Grenoble lors de la 1re journée (2-0, buts de Niang et Cheyrou). C’est insuffisant pour lui donner la première place provisoire et symbolique, qui revient à Rennes, mais cela correspond complètement à ce que les Marseillais attendaient d’eux. Cela faisait cinq ans qu’ils n’avaient pas gagné leur premier match en L1. Ils ont été bons en première période, intermittents en seconde, mais ils ont gagné. « On est encore en rodage, on a encore une grande marge de progression », prévient Benoît Cheyrou.
[…]
C’est au stade des Alpes qu’aura eu lieu le premier but de la saison. Dès la 2e minute, Niang, servi côté gauche suite à une touche, éliminait trois joueurs comme un grand avant de battre Viviani dans un angle fermé. Cet exploit individuel ne masquait pas la réussite collective des débuts de l’équipe de Didier Deschamps à l’OM. Avec quatre recrues d’entrée (Diawara, Heinze, E. Cissé, Abriel), le 4-3-3 marseillais n’a pas balbutié grand chose avant la pause.
Les choses furent moins simples après le repos. Moins efficace à la récupération et même devant le but sur ses rares munitions, considérablement mis en difficulté à deux reprises (tête d’Akrour non cadrée, 58e ; dégagement de Mandanda contré par Batlles, 77e), l’OM ne s’est mis à l’abri qu’à la 82e minute sur une reprise magnifique de Benoît Cheyrou après un ballon mal dégagé par la défense iséroise.

Football365.fr : entame réussie pour l’OM
Habitué à patauger en début de saison depuis 2004 (aucune victoire lors de la première journée), Marseille a stoppé cette mauvaise série à Grenoble. L’OM, par l’intermédiaire d’un Mamadou Niang bouillant en début de match, s’est rapidement facilité la tâche en ouvrant le score. Grâce à un replacement défensif très performant et une circulation fluide et rapide, les Marseillais ont eu le monopole du jeu durant toute la première mi-temps (68 % de possession de balle) sans pour autant se créer une multitude d’occasions. La physionomie de la rencontre va basculer en seconde période. Les hommes de Didier Deschamps, moins entreprenants, permettent aux Grenoblois de se montrer enfin dangereux. L’entrée de Ljuboja aura été positive mais Akrour et Courtois ont manqué de réalisme. En face, Brandao accumule les occasions manquées, mais Cheyrou va finir par délivrer l’OM. Résignés, les Grenoblois ont accepté leur défaite et devront se reprendre lors des deux prochaines rencontres face aux promus Boulogne et Lens. Pour Marseille, la saison débute bien, mais les Phocéens sont encore en rodage.

La Provence : l’OM ne perd pas de temps
Les hommes de Didier Deschamps ont su se rendre la tâche facile grâce à un départ tonitruant récompensé par l’ouverture du score de Mamadou Niang dès la première incursion dans la surface adverse. A la suite d’une touche de Taiwo côté gauche, le nouveau capitaine olympien mystifie trois défenseurs grenoblois avant de tromper Viviani d’une frappe du gauche (0-1, 2e). Le Sénégalais lance idéalement le nouvel exercice en inscrivant le premier but sur les terrains de Ligue 1 cette saison.
L’OM maintient la pression pendant toute la première période, portant le danger à de nombreuses reprises dans la zone de vérité iséroise. Mais le manque de réussite de Koné, décisif à deux reprises pendant la phase de préparation, et Brandao ne permettra pas de faire le break avant la pause.
Les Olympiens reviennent des vestiaires avec la même volonté mais doivent composer avec le sursaut d’orgueil des joueurs de Bazdarevic, mieux organisés. L’entrée de l’ancien Parisien Daniel Ljuboja donne un nouveau souffle à ses partenaires, mais ce n’est pas suffisant pour tromper la vigilance de la toute nouvelle charnière olympienne Diawara-Heinze, déjà solide.
Les entrées de Ben Arfa et Valbuena ne changent pas fondamentalement la physionomie de la rencontre, que l’OM continue de dominer sans pour autant réussir à enfoncer le clou. Ce sera chose faite à dix minutes de la fin quand Cheyrou décoche une volée magistrale du pied gauche après un centre de Kaboré mal dégagé par Paillot. L’ancien Auxerrois, qui a hérité du brassard après la sortie de Niang, scelle alors le succès de son équipe (0-2, 80e).