Il est toujours important d’enchainer après une victoire en coupe d’Europe. Vainqueurs 3-0 sur la pelouse du promu grenoblois, les Olympiens ont clôturé la semaine de la meilleure manière. Un large succès rendu possible grâce à l’efficacité et au réalisme sur le plan offensif même si les joueurs de Grenoble ne sont pas exempts de tout reproche sur les deux premiers buts. Opportunistes plus que dominateurs, les joueurs d’Eric Gerets ont cependant posé leur griffe sur ce match en imposant leur propre rythme. Le coach phocéen semble avoir trouvé son équipe type, espérons que les prochaines rencontres soient dans la lignée des matchs de la semaine.
Eurosport.fr : « Marseille facile »
L’OM nage dans la confiance. Ce n’est pas encore l’euphorie mais les succès s’enchaînent. Les Marseillais ont trouvé un système de jeu et un style et peuvent même compter sur la réussite. Déjà vainqueurs 3-0 du PSV Eindhoven en Ligue des Champions, les joueurs de Gerets ont récidivé en allant s’imposer sur le même score à Grenoble. Les solides promus isérois se sont battus mais ont dû céder face à l’efficacité phocéenne. […] Toujours deuxième du classement, l’OM décroche un troisième succès en autant de matches cette semaine et soigne ses statistiques offensives.
Football365.fr : « Marseille profite des cadeaux »
Grenoble pourra longtemps regretter le scénario de la première période. Coupables d’une entame ultra-timide malgré une nette possession du ballon, les joueurs de Bazdarevic ont rapidement placé Marseille dans une position idéale avec une perte de balle coupable et un but vraiment évitable après seulement quatre minutes. L’OM, venu au Stade des Alpes avec la ferme intention de gérer ses efforts après un match de Ligue des Champions, ne pouvait rêver meilleure situation. Une ouverture du score qui a cependant sonné la révolte du GF38, auteur alors de 25 minutes vraiment remarquables. Mais au plus fort de leur domination, les Grenoblois ont donné un nouveau bâton pour se faire battre, Koné doublant la mise sur une bourde de Flachez. Deux buts de retard à la pause, c’était alors cher payé pour un promu qui méritait assurément mieux mais ne s’en remettra jamais. Après le repos, l’OM a en effet fait parler sa maîtrise, contenant facilement des Isérois devenus inoffensifs et définitivement résignés après un troisième but signé Cheyrou.
La Provence.com : « L’OM a tenu son rang »
C’était un match qu’il valait mieux gagner. D’abord parce que face à un promu, quand on s’appelle l’OM, c’est normal, surtout si ce promu n’a plus fréquenté l’élite depuis 45 ans, même s’il effectue un début de saison honorable. Ensuite, parce que les autres ont gagné aussi. Lyon à Monaco, de justesse, Bordeaux face à Auxerre, plus nettement. En l’emportant à Grenoble, l’OM a donc assumé son statut de challenger et surtout assuré son rang de dauphin actuel. Pas un exploit, mais du bon boulot. Net, précis, sans discussion possible.
Site officiel de l’OM : « Un OM tueur »
« L’esprit de tueur » réclamé il y a quelques semaines par Erik Gerets habite aujourd’hui les joueurs olympiens. La victoire à Grenoble en est une illustration cristalline. S’il n’a pas été outrageusement dominateur dans l’Isère, l’OM a rentabilisé à fond ses opportunités. En menant très tôt par Ben Arfa, il n’a cette fois pas subi un retour rageur de la part de ses opposants. Il a courbé l’échine, Mandanda a brillé et Koné est venu planter un coup de poignard calmant les ardeurs grenobloises suivi, plus tard, du coup de grâce de Cheyrou. Et l’OM de signer sa troisième victoire consécutive et de mettre un terme à une semaine chargée mais finalement très prolifique avec trois succès. Il s’agit là du troisième succès de la saison à l’extérieur en L1 là où les Olympiens sont invaincus depuis janvier dernier à Rennes.
Sport24.com : « Marseille avec autorité »
A Marseille, le 4-4-2 en losange reconduit par Gerets porte ses fruits. Même si dans le jeu, ils n’ont pas été exceptionnels, les coéquipiers de Ben Arfa ont marqué à des moments clés. Le Franco-Tunisien a d’ailleurs ouvert le score avant de disparaître progressivement de la circulation. Devant, Niang et Koné ont posé pas mal de problèmes par leur vivacité, tandis que Cheyrou et Ziani ont brillé dans un autre registre, plus posé au niveau de la conservation du ballon. Derrière, la charnière Hilton-Cana est en progrès mais reste perfectible, alors que Mandanda a sorti de belles parades pour garder sa cage inviolée.
