Interview OMplanète de Garry Bocaly

Tout récemment prêté à Montpellier après une année à Libourne, Garry Bocaly continue son apprentissage en Ligue 2 tout en restant un des grands espoirs olympiens. Il est en effet régulièrement appelé dans toutes les sélections de jeunes. Bonjour Garry. Alors cette arrivée à Montpellier ? Oui, fini l’hôtel, je me suis trouvé un appartement […]

Tout récemment prêté à Montpellier après une année à Libourne, Garry Bocaly continue son apprentissage en Ligue 2 tout en restant un des grands espoirs olympiens. Il est en effet régulièrement appelé dans toutes les sélections de jeunes.

Bonjour Garry. Alors cette arrivée à Montpellier ?
Oui, fini l’hôtel, je me suis trouvé un appartement et je suis bien installé.

Malgré le fait que ta saison ait déjà démarré au MHSC, suis-tu toujours l’actualité marseillaise ?
Oui bien sûr, soit avec les contacts avec certains joueurs et Internet.

Que penses tu du recrutement de l’OM ?
Très bon et surtout avec Hatem Ben Arfa et Koné c’est du costaud. Cette année Marseille a de quoi rivaliser avec Lyon.

A ton retour de vacances, tu n’es pas passé par La Commanderie ?
Non car avec le tournoi Espoirs en Suède, je suis rentré plus tard et je n’ai donc pas côtoyé Eric Gerets avant de partir à Montpellier.

Pourquoi La Mosson ?
J’avais quelques contacts avec Auxerre, Lorient et Metz mais rien de très concret. Je voulais une équipe qui me faisait confiance et avec Rolland Courbis j’ai entendu le discours que je cherchais. Puis j’ai visité les installations, digne d’un club de L1, et tout s’est enchainé dans une réelle volonté commune de progresser. Je l’avais dit en fin de saison dernière, je cherchais un club de Ligue 1 ou un club Ligue 2 désireux de jouer la montée. C’est le cas avec le MHSC.

Avec la venue de Deruda et Sabo tu n’es pas en terre inconnue.
C’est bien en effet, on se connait depuis 4 à 5 ans avec le centre de formation. J’ai aussi retrouvé Laurent Pionnier (un ancien de Libourne) et le frère de Cédric Carrasso.

Tu es prêté par l’OM sans option d’achat : c’est une marque de confiance de la part des dirigeants marseillais ?
Tout à fait, je reste pour eux un pari sur l’avenir. Je n’ai que 20 ans, il faut encore travailler, s’aguerrir. Et avec le coach Courbis je suis sûr d’avancer, je me régale déjà. C’est bien aussi de jouer avec des gens comme Carotti qui a plus de 100 matchs professionnels à son actif.

En parlant d’entraineur, quelles différences par rapport à Didier Tholot quand tu étais à Libourne ?
Même si Tholot était au point, Courbis me semble plus complet, surtout tactiquement.

Alors tu vas jouer latéral ou dans l’axe ?
Normalement je suis dans le couloir droit, mais je peux dépanner en central. De toute manière, à mon âge, on doit jouer là où le coach nous place, c’est lui qui décide.

Les supporters olympiens ont regretté ton départ, avec l’absence de réelle doublure de Laurent Bonnart à l’OM. Que veux-tu leur répondre ?
J’aurais pu faire la doublure en effet, mais je n’ai que 20 ans. Alors je dois acquérir de l’expérience. Car, pour porter le maillot de l’OM, il ne faut pas être à la limite, il faut être au top et c’est mon souhait.

L’Equipe de France Espoirs c’est bon aussi pour engranger de la confiance, non ?
Oui, mon objectif c’est de m’imposer pour devenir titulaire. Cela serait déjà formidable.

Taiwo rêve d’Angleterre et Bonnart n’est plus très jeune. Alors Bocaly/Sabo ce sont les futurs couloirs de l’OM ?
(Rires). On n’en est pas encore là.

Quels sont tes objectifs pour cette année et l’an prochain ?
Jouer un maximum de matchs avec Montpellier et jouer la montée. Pour l’année prochaine on verra bien ce qu’en pensent les dirigeants. Seule la vérité du terrain compte.

Un message pour les supporteurs marseillais ?
Oui, je ne sais pas pourquoi mais je sens bien Marseille cette année. L’OM doit, et va, gagner un trophée cette saison, c’est sûr. Sinon un petit coucou aux Marseillais de Martinique et les Dwet Douvan.

Merci Garry, toute l’équipe d’OMplanète te souhaite une belle saison.