Jack Kachkar : l’ex-futur repreneur

Depuis plusieurs semaines, Jack Kachkar était aux abonnés absents. Ses proches le disaient travailler sur le dossier de la reprise qui était imminente. On sait à quel point aujourd’hui elle l’était (sic). Ayant été incapables d’apporter les garanties suffisantes pour assurer un réel avenir à l’Olympique de Marseille, Robert-Louis Dreyfus a préféré  » mettre un […]

Depuis plusieurs semaines, Jack Kachkar était aux abonnés absents. Ses proches le disaient travailler sur le dossier de la reprise qui était imminente. On sait à quel point aujourd’hui elle l’était (sic). Ayant été incapables d’apporter les garanties suffisantes pour assurer un réel avenir à l’Olympique de Marseille, Robert-Louis Dreyfus a préféré  » mettre un terme définitif aux discussions « . Sage décision.

Kachkar ne renonce pas
 » Je prends acte de la position de Robert Louis-Dreyfus. Je reste cependant très engagé dans le projet de rachat de l’Olympique de Marseille « . Le communiqué de l’homme d’affaires canadien est pour le moins optimiste puisqu’on voit mal Robert-Louis Dreyfus, balloté par les revirements médiatiques autour de l’ex-futur repreneur, revenir sur sa décision de refuser un énième report d’échéance. Si Kachkar a réussi à réunir la somme de 115M&euro, il n’aurait pas été en mesure de fournir des garanties financières supplémentaires pour assurer la pérennité du club, soit les 20M&euro d’investissements annuels que RLD exigeait.

Dreyfus, pressé de ne pas vendre
 » Pour l’heure, il est encore prématuré de penser qu’il soit à attendre que se présentent des acheteurs potentiels.  » déclarait aujourd’hui Pape Diouf, meilleur avocat du milliardaire. Et Jean-Claude Gaudin, pas en reste de surenchérir  » Je remercie Robert Louis-Dreyfus pour sa décision de ne pas vendre l’OM coûte que coûte « . Alléluia ! Dreyfus n’encaissera donc pas le chèque de 85M&euro de Kachkar, premier versement sur les 115 prévus. Pape Diouf a rappelé les deux conditions indispensables à la reprise.  » La première était que l’acheteur soit solvable pour payer la somme requise. Et la deuxième, essentielle à ses yeux, était qu’il soit en mesure d’assurer la pérennité du club. Sur ce deuxième point, Robert a très vivement souhaité une réponse, et celle-ci n’est pas venue. « . Si Dreyfus n’est pas pressé de vendre, les acheteurs ne se bousculent de toute façon pas.

Il est urgent d’attendre !
 » Je ne crois plus trop à l’aboutissement de l’opération puisque les conditions exigées par Robert (ndlr : Robert-Louis Dreyfus) pour la pérennité de l’OM ne sont pas aujourd’hui en situation d’être remplies « . Alors que d’autres vocifèrent (sans mégaphone cette fois-ci) pour charger RLD de tous les maux, Pape Diouf par ces mots explique très clairement que Dreyfus aurait pu empocher les 115M&euro et ne pas se soucier de l’avenir du club. Après moi le déluge. Même si ce déluge, nous, supporters le vivons depuis des années. Entre les groupes de supporters qui croient être l’âme du club et qui ne font que l’avilir, les dirigeants plus habitués aux couloirs des palais de justice qu’au rectangle vert, des joueurs tétanisés par la pression et incapables – à quelques exceptions près – de se transcender, nous sommes le dindon de la farce.

Roussier, persona non grata
Il y a quelques jours, Jean-Michel Roussier et Eric Turcon déclaraient représenter un groupe d’investisseurs Anglo-Saxons et du Moyen-Orient (on parlerait de l’émir de Dubaï, Cheik Al Maktoum, dont la fortune est estimée à 14 milliards d’euros) qui souhaiterait faire une proposition à hauteur de 80M&euro à l’actionnaire principal. Or Roussier ayant  » chargé  » Dreyfus lors des derniers procès des comptes de l’OM (RLD a écopé de 3 ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amendes pour abus de biens sociaux), on ne peut trouver pire émissaire. RLD semble donc résolu à ne pas traiter avec lui. Aux suivants …

Kachkar qui rêvait de l’Olympique de Marseille offre au football français la mascarade que Plessis attendait. Ni la première ni la dernière, nous finalement y sommes habitués. Et même carrément résignés.