Tandis que l’Olympique de Marseille connaît actuellement une période délicate au niveau sportif (2 points pris sur 18 possibles), les premières rumeurs circulent sur un éventuel remplacement d’Albert Emon, l’actuel entraîneur. Le Dauphiné Libéré affirme, dans son édition du jour, que les jours d’Emon seraient comptés à Marseille. Selon les observateurs, il aurait décroché mentalement après la triste défaite de ce week-end. Reste à savoir, si cet « électrochoc » aura lieu, avant ou après le choc face à Lyon ?
Son successeur serait tout trouvé. Il s’agirait de José Anigo, l’actuel directeur sportif de l’OM. Bien que ce soit des rumeurs, une telle nomination serait à l’image du règne de RLD dans le club, à savoir le grand n’importe quoi. José Anigo avait déjà eu sa chance en tant qu’entraîneur de l’OM (notamment entre janvier 2004 et novembre de la même année). Ce fut un échec (7ème en championnat et finale perdue en UEFA). La saison suivante, malgré un recrutement de 33M&euro, réalisé conjointement avec Pape Diouf et Christophe Bouchet, fut aussi un échec. Il démissionne au mois de novembre, suite à deux défaites consécutives face au PSG. Néanmoins, promotion par l’échec oblige, il devint directeur sportif de l’OM en juin 2005, tout en ayant son mot à dire sur le sportif. Le Dauphiné Libéré nous apprend en effet, qu’Emon n’aurait pas les mains livres pour entraîner à sa guise l’équipe. On comprend donc dès lors les refus multiples qu’essuya le club cet été dans sa recherche d’un entraineur.
Par conséquent, une telle nomination serait incompréhensible. Pourquoi remplacer Emon par un homme aux compétences techniques et tactiques toutes aussi limitées, et qui plus est, qui a déjà échoué à la tête de l’OM ? Selon le journal, la mission d’Anigo serait d’abord de gagner la Coupe de France pour sauver la saison. Comprenons en cela que l’objectif principal du début de saison, à savoir une qualification en Ligue des Champions, serait abandonné.
L’OM se dirige t-il vers une énième année de transition ? Nous serons vite fixés.
