Labrune défend les mercatos olympiens

Dans une interview à paraître dans le magazine So Foot, Vincent Labrune revient sur le recrutement effectué lors des deux derniers mercatos. Le président marseillais souligne la nécessité de se montrer pragmatique est de recruter de façon intelligente sans « surpayer les joueurs » comme cela a pu être fait par le passé. Labrune en pince pour […]

Dans une interview à paraître dans le magazine So Foot, Vincent Labrune revient sur le recrutement effectué lors des deux derniers mercatos. Le président marseillais souligne la nécessité de se montrer pragmatique est de recruter de façon intelligente sans « surpayer les joueurs » comme cela a pu être fait par le passé.

Labrune en pince pour Amalfitano et Nkoulou

Il se montre d’ailleurs satisfait des joueurs ayant rejoint l’effectif olympien. On ne peut que le rejoindre lorsque Vincent Labrune parle de Morgan Amalfitano et Nicolas Nkoulou. « Amalfitano, il est énorme, je parie qu’il sera à l’Euro au mois de juin, Nkoulou c’est un phénomène« . Les performances de l’ancien Lorientais lui ont en effet permis de connaître sa première sélection chez les Bleus. Quant au jeune Camerounais, ses performances sous le maillot olympien font de lui l’un des titulaires indiscutables de l’équipe de Didier Deschamps.

Morel et Diarra sont bons aux yeux de Labrune

Il paraît nécessaire de modérer ses propos lorsque les situations de Jérémy Morel et Alou Diarra sont à leur tour abordées. « Morel il est très bon et Alou Diarra amène expérience et impact physique. » Les performances du latéral gauche marseillais sont en effet loin d’être d’irréprochables, l’ancien Merlu souffrant sans doute de la comparaison avec ses prédécesseurs, Taye Taiwo et Gabriel Heinze, ainsi que de celle avec l’autre latéral marseillais, Cesar Azpilicueta. Quant à Alou Diarra, même s’il semble peu à peu retrouver son niveau de jeu, son début de saison a été loin de satisfaire aux attentes placées en lui.

Le recrutement effectué par l’OM souligne l’écart de moyens entre le club phocéen et le PSG. Le président marseillais semble privilégier l’aspect économique quitte à faire passer le sportif au second plan. Le retour de prêt de Brandao cet hiver et le départ de Lucho, qui enlève à Didier Deschamps des possibilités pour composer son onze de départ et faire tourner son effectif, symbolisent cette gestion low cost du club.